Galantine de volaille pour dames frivoles Dard, Frédéric
San-Antonio [133]: Dans le numéro spécial de “Lire” (plus de 800 pages) qu'il a consacré à San-Antonio et qui s'intitule : “SAN-ANTONIO, son vit, son œuvre”, Bemard Pivot a écrit dans sa brillante introduction que San-Antonio était le plus grand écrivain de langue française après Shakespeare. Le célèbre journaliste, monarque incontesté de la littérature actuelle, vient de nous adresser un rectificatif pour nous dire sa crainte de voir cet “après” mal interprété et créer une notion de subaltemité dont San-Antonio aurait à souffrir par rapport à Shakespeare ; il préférerait substituer à son “après” la préposition “depuis”, qu'il juge moins équivoque. Nous le remercions pour sa grande probité morale et espérons que le présent ouvrage renforcera encore son admiration pour l'immense écrivain. Les éditeurs.
Grimpe-la en danseuse Dard, Frédéric
San-Antonio [169]: Elle était un peu géante sur les bords. Mais comme elle se tenait assise, ça ne se remarquait pas. À la verticale, jamais je ne lui aurais fait du rentre-dedans et l'effarante aventure qui s'en est suivie serait restée inconnue. Enfin le destin fait ce qui lui plaît ! C'est pour cela qu'il est marrant.Quand j'ai constaté le gigantisme d'Astrid, je m'étais avancé trop loin : la menteuse dans la clape, l'index et le médius dans la case trésor ! Me restait plus qu'à continuer. D'autant qu'à l'horizontale, un nivellement s'opère, t'as remarqué ? En tout cas, on l'a senti passer, Béru, M.Blanc, ma Pomme et surtout Salami, mon clébard magique ! En voilà un qui en vaut deux, je te jure ! Et il en a deux qui en valent cent !
Histoire de France Dard, Frédéric
San-Antonio Hors-série [1]: Un jour, j'ai eu envie d'écrire une belle histoire : la nôtre !C'est-à-dire celle de la France.De l'écrire, non à la façon grave des manuels scolaires qui fait tarter les mômes, mais à ma manière.C'est exactement la même que celle des facultés, notez bien ; seulement la mienne se différencie des autres en cela qu'elle est pleine de rires et de culs.Ici, les rois ont un braquemart et les reines une chaglatte.Leur bon peuple également.Et chacun de s'en servir à s'en faire éclater les amydales sud.Béru est le fil conducteur de cette fresque farfelue. Pourquoi ?Parce que, qu'on s'appelle Clovis ou Henri III, Louis XIV, Napoléon I ou Charle de Gaulle, nous sommes tous des Bérurier !Et maintenant en chœur :“VIVE LA FRANCE !”
Hue, dada! Dard, Frédéric
San-Antonio [95]: Des fantômes en Irlande ?Laisse-moi me marrer !Là-bas, y’a que des ivrognes, mais alors des vrais de vrai !Étant donné que Guinness is good for leurs pommes, ils s’en cognent des pintes. Tandis que nous autres, en Francerie, c’est des pintes de bon sang qu’on s’envoie.J’ai eu beau chercher un certain fantôme, je n’ai pu dénicher que des poivrots et des curés. Entre autres, le bon père O’Goghnaud à qui j’ai eu la joie de donner ma bénédiction épiscopale.Tu voudrais savoir ce que j’allais épiscoper dans cette île ? Ce serait trop long à te raconter. Faudrait t’expliquer le coup de la môme qui avait oublié son slip dans ma chambre de Dublin, et puis la visite des gonziers qui avaient l’intention de me marquer au fer rouge, et comment Béru s’est passé la frite à la cire à parquet, et puis encore des flopées de trucs.Tu sais aussi qu’on fait l’élevage de chevaux en Irlande. Eh bien, mon vieux, si tu savais sur quel Dada je suis tombé là-bas !…
J'ai bien l'honneur de vous buter Dard, Frédéric
San-Antonio [14]: Je marche un peu, histoire de briser ma tension nerveuse. Mais c'est une coriace que cette tension-là ! Une seconde cigarette ne l'entame pas davantage. Au contraire, j'ai l'impression qu'elle est toute prête à se rompre... Je jette un coup de saveur à ma breloque ; voilà près de deux heures qu'elle est rentrée dans la carrée, Elia... Et celle-ci demeure aussi inerte et silencieuse qu'auparavant. Il n'y a toujours qu'une fenêtre éclairée... Et quand je dis éclairée, j'exagère... Simplement, on décèle une lueur... Que fabrique-t-elle derrière cette façade croulante ?...
J'ai essayé : on peut ! Dard, Frédéric
San-Antonio [81]: Attablés à une table d'un troquet parisien, San-Antonio et Bérurier reçoivent la visite d'une vieille connaissance de Béru, le cardinal Antonin Duplessis. Celui-ci annonce l'imminence d'un attentat à l'encontre du Pape Paul VI lors de sa visite programmée à Paris la semaine prochaine. Malgré l'insistance des deux policiers, Duplessis ne peut dévoiler la source de cette information et prend congé d'eux.Le samedi suivant, Béru et San-A apprennent la mort de Duplessis, poussé sur les rails du métro. Ils apprennent par ailleurs le véritable métier de Duplessis, contrôleur à la R.A.T.P. San-Antonio et son fidèle acolyte se rendent à la morgue voir le corps et y font la connaissance de Fernande Duplessis, furieuse de constater que la bague épiscopale de feu son mari, une améthyste, a disparu. Les trois personnages se rendent dès lors chez Fernande pour en discuter et y apprennent que Duplessis était en réalité un charlatan, prétextant aider de pauvres gens malades par les miracles, bien aidé de Fernande, dévouée épouse et prostituée.San-Antonio met la main sur le carnet de Duplessis pour y découvrir que son dernier client est un certain Badinguais, chez qui il se rend pour interrogation. Béru et San-A y apprennent que la veille, Duplessis est passé chez lui pour y mettre son améthyste en lieu sûr. Il était accompagné d'une dame, à la peau très brune et aux cheveux blonds, portant l'étui d'une clarinette.Grâce à ces précieux renseignements, San-Antonio retrouve son idendité : Zoé Robinsoncru, via le B.I.T.E (Bureau d'Investigation du Territoire Européen).
J'ai peur des mouches Dard, Frédéric
San-Antonio [27]: Moi, vous me connaissez ? Je n'ai jamais eu peur de rien ! J'ai entendu siffler pas mal de balles à mes oreilles... Il m'est même arrivé de ne pas les entendre passer pour la bonne raison que je les avais interceptées au vol... Je me suis bagarré avec des types plus colosses que celui de l'île de Rhodes, j'ai pris des gnons... sans jamais connaître le sentiment de la peur.On m'a fait le coup de la baignoire, celui de la scie à métaux sur le tibia, les allumettes enflammées sous les ongles, la cigarette écrasée sur la joue, et toujours sans m'arracher un cri ni un mot.C'est à peine si je perdais le sourire.Et pourtant... aujourd'hui, J'AI PEUR DES MOUCHES... Ces minuscules diptères me terrorisent, car dans la contrée où je suis, elles véhiculent la mort... la plus atroce des morts.
J'suis comme ça Dard, Frédéric
San-Antonio [40]: Y en a d'autres qui sont autrement, mais moi, que voulez-vous, j'suis comme ça ! Vous le savez, je suis habitué aux coups les plus durs et les plus vaches. Mais celui qui m'arrive sur le coin de la hure est le plus bas que j'aie jamais encaissé : on a kidnappé Félicie ! Si vous n'avez jamais vu un San-Antonio féroce, un San-Antonio effrayant de colère, vous allez être servis ! Avec Béru, on s'est bien juré que le premier des ravisseurs de ma mère qui nous tombera sous la paluche aura droit à une concession au Père-Lachaise... Qu'on se le dise !
L'année de la moule Dard, Frédéric
San-Antonio [110]: 1904 : Entente cordiale avec l'Angleterre. 1914 : Début de la guerre de 14. 1918 : Fin de la guerre 14-18. 1936 : Avènement du Front populaire. 1939 : Guerre au Reich allemand. 1945 : Fin de la guerre contre le Reich allemand. 1958 : Le Général de Gaulle se rappelle au pouvoir. 1962 : Fin du conflit algérien. 1968 : Crise universitaire et sociale en France. 1982 : San-Antonio publie L'Année de la moule.
L'archipel des malotrus Dard, Frédéric
San-Antonio [66]: Ne le cherchez pas trop sur la carte, encore que sur l'océan Pacifique vous ayez quelques chances. Mais pacifiques, les Malotrus ? Parlons-en, hein ! surtout lorsque Béru vient semer la panique et fomenter des révolutions dans un pays vraiment pas comme les autres. Heureusement qu'il a un gros ticket avec la reine, ce qui doit lui porter bonheur, car il a rudement besoin de veine. Et moi, donc ! Deux condamnations à mort dans la même journée pour chacun de nous, ça commence à bien faire. On ne sait plus où donner de la tête...
L'image de la mort Dard, Frédéric
Espionnage Fleuve Noir [3]: Par une étrange coïncidence, ils avaient réglé l’un et l’autre la sonnerie de leur réveille-matin sur six heures : celui qui allait mourir et celui qui allait le tuer. Le premier s’appelait Steve Lamar, le second Evens Holliday. Lamar habitait dans la banlieue d’Albany, une vieille maison de style victorien sur les bords de l’Hudson. Holliday, lui, logeait au Times Square Hôtel, dans la 43e rue à New York.
Lâche-le, il tiendra tout seul Dard, Frédéric
San-Antonio [174]: Dis-moi, Bicouillet, des livres d’ horreur, t’ en as lu des livres d’ horreur ? Oui ? Et d'épouvante ? Aussi ? Ils t'ont plu ? Pas toujours ! Parce qu'ils étaient écrits par des moudus, mon pote. Les auteurs te la jouaient surnaturelle : fantômes, vampires, hémoglobine ! A glagla, mon cul ! Ligote ce book et écoute la différence ! Si t'as pas froid aux noix, c'est parce que t’ auras mis ton slip de vison ! N'en plus, y a la haine, ce vilain brasier de l ’âme ; elle flambe haut, et moi qui me croyais incapable d'en éprouver ! Ben tu nous verrais en cavaliers de l'apocalypse, Jérémie, Béru et ma pomme ! De la folie furieuse ! Tu veux que je te dise, cette histoire ? J'aurais dû l’écrire au lance-flammes !San-Antonio
La fête des paires Dard, Frédéric
San-Antonio [128]: Quand j'ai sonné à la porte d'à côté, je ne savais pas que ce serait M. Blanc qui viendrait m'ouvrir. De même, j'ignorais qu'il était sénégalais et qu'il possédait toutes les qualités requises pour devenir mon ami d'enfance.Et puis voilà…Il m'a ouvert et on s'est mis à vivre des trucs comme tu peux pas savoir si tu ne lis pas ce vachement beau livre.Ça été la fiesta de la castagne, espère !Et celle des paires, donc !Inutile de me bricoler la prostate, ma poule : je ne dirai pas de quelles paires il s'agit.Mais tu vois : faut rencontrer les gens pour comprendre qu'ils vous manquaient.
La fin des haricots Dard, Frédéric
San-Antonio [44]: A peine ai-je franchi le seuil que je m'arrête, pétrifié par la surprise : la môme Danièle gît au bas de l'escalier, la tête sur le carrelage du vestibule. Elle a la coquille fêlée et une mare de sang achève de se figer. Je m'agenouille auprès de la pauvrette et je glisse la main entre ses robinets. Partie sans laisser d'adresse.
La foire aux asticots Dard, Frédéric
Kaput [1]: La foire aux asticots est le premier titre d’une série de quatre ouvrages consacrés à un redoutable tueur. Kaput est son nom. Lorsque à 22 ans il s’évade de prison, ce n’est qu’un petit truand sans envergure, ignorant encore du démon qui l’habite. Mais le destin place sur sa route une belle garce aux yeux mauves qui agit tel un révélateur sur ses pulsions profondes. C’est elle qui le pousse à tuer pour la première fois, en envoyant ad patres un mari gênant. Dès lors, il enchaîne crime sur crime, poussé par la fatalité, au gré des circonstances, sans aucun état d’âme, sans aucune pitié. Devenu Ennemi Public N° 1, il s’enfuit en Italie poursuivre sa carrière d’équarrisseur…
La Grande Friture Dard, Frédéric
Frédéric Charles [7]: C'est l'histoire d'un pauvre diable de flic à la solde maigre. Entrant un soir dans une boîte sordide pour s'abriter de la pluie, il y rencontre une belle et vénéneuse jeune fille avec laquelle il fait une partie de pile ou face. Comme il perd une fortune, il signe un chèque en bois et se laisse aller quelques heures après à puiser dans le coffre-fort d'un vieux grigou qui vient d'être assassiné. Malheureusement pour lui, un Rital à la godille l'a vu et le fait chanter... Que fait le pauvre diable de flic ? Il se défend... et c'est le maître chanteur qui l'a dans le baba ! Là où l'affaire se complique, c'est que la belle a besoin du flic pour accomplir une sale besogne. Et d'ailleurs, elle détient LA preuve qui ne lui laisse aucune chance ni de refuser ni de s'en tirer...
Laissez pousser les asperges Dard, Frédéric
San-Antonio [119]: J'interviens après le troisième meurtre, mais la série continue. Je lâche tout pour m'occuper de la petite histoire au président, seulement, on me bute ces deux souris en pleine partouze. Quand je pose la question de confiance à l'ignoble Miss Gleendon, un mec lui flanque le coup de griffe du siècle. Voilà le topo. Si tu as tout compris, inutile d'acheter ce book. Mais si des zones obscures subsistent, paye-le-toi-le. Tu vas pas mourir con toute ta vie.
Laissez tomber la fille Dard, Frédéric
San-Antonio [2]: Avez-vous vu un morse jouer du saxophone ? Non ? Moi non plus, à vrai dire, mais je ne désespère pas. En revanche, je vous jure, mes amis, que j'ai déjà entendu un saxophone jouer du morse. Dans un cabaret ! Au début, je n'y prêtais pas attention, vu que tout mon intérêt était porté sur la ravissante créature assise à mon côté. Moi, vous me connaissez... très enclin à la bagatelle, mais jamais dépourvu du sens du devoir. Si vous pouviez savoir ce qu'il racontait ce saxo, sous ses airs langoureux, vous m'excuseriez d'avoir laissé tomber la fille !Mais vous n'allez pas tarder à le savoir, fidèles comme je vous connais.Paru en 1950
La main morte Dard, Frédéric
Frédéric Charles [8]: Dans la boutique d’un énigmatique antiquaire, le jeune peintre Hubert Spage découvre une main de cire étonnante de réalisme. Il la trouve si belle qu’il l’achète. Dès le lendemain, il constate avec stupeur que des taches de peinture maculent les doigts de cette main, et que le tableau qu’il avait commencé quelques jours plus tôt est achevé. Un trait comme il n’en avait jamais réussi de semblable ! Les événements étranges et inexplicables se succèdent. Chaque matin, il reçoit une enveloppe dans laquelle se trouve une feuille blanche marquée de la lettre « M ». Seul l’antiquaire pourrait donner un sens à ces phénomènes, mais il est retrouvé mort dans son pavillon. Pour résoudre les énigmes qui menacent de le rendre fou, Hubert s’appuie sur la délicieuse Claude Molin, écrivain et voisine de l’antiquaire, à laquelle il raconte tout, depuis l’achat de la main de cire jusqu’aux manifestations inquiétantes qui ont eu lieu chez lui. Ensemble ils essaieront de conjurer la fatalité.
La matrone des sleepinges Dard, Frédéric
San-Antonio [155]: T'as déjà pris l'Orient-Express, toi ?Jamais ?Alors t'as tout raté !Tu sais qu'il s'en passe des choses dans ce train de rêve ?Et pas seulement celles que tu crois.Des choses que t'en reviendras pas.Je connais des tas de mecs qui n'en sont pas revenus.Qui n'en reviendront jamais ! Cela dit, la baronne Van Trickhûl ne le prend pas à chacun de ses trajets.En voilà une, je te la recommande !La Matrone des Sleepinges, je l'appelle.Au retour, j'ai essayé de compter les macchabées jalonnant sa route ; comme j'avais pas de calculette, j'y ai renoncé.Mais lorsque t'auras terminé la lecture de cette épopée ferroviaire, tu pourras t'y coller, si ça t'amuse.Si on te filait dix balles par tête de pipe, t'aurais de quoi prendre l'Orient-Express à ton tour.Auquel cas tu devrais faire poinçonner ton bifton plutôt que ta tronche !
La Mort des autres Dard, Frédéric
« Le hasard ! Les hommes ne le comprendront jamais ! C’est notre père à tous. » Frédéric DardDans le décor sinistre d’une gare désaffectée, le narrateur rencontre un personnage qui se présente comme la Mort et va lui inspirer sept histoires : Le meurtre d’un maçon dans une cave, commis par un jeune écrivain qui s’interroge sur le sens du mot « roman »... L’histoire d’un pauvre diable fasciné par une putain et un unijambiste... Un cocu qui se venge de son rival... Un garçon de huit ans dont la sensibilité subit les ravages de l’amour impossible entre sa mère et le directeur de son pensionnat... La mort injuste d’un jeune et candide soldat allemand... Un épisode de l’épuration que Frédéric Dard projette dans toute son impitoyable absurdité.. .Le combat entre Diurne et Nocturne, arbitré par la déesse du Temps.Ces contes fascinent par la férocité de leur propos et, surtout, de leurs personnages dont l’auteur semble partager l’extrême douleur. Edité en 1946, ce livre a paru aux éditions Optic à Lyon. Adapté en pièce de théâtre radiophonique en 1947, il reçut le Grand Prix du théâtre radiophonique.
La mort est leur affaire Dard, Frédéric
Espionnage Fleuve Noir [1]: Lorsque Mazur avait, pour dégager sa montre, présenté un billet de dix dollars coupé en deux et roulé bord à bord, le tueur à gages n’avait rien dit. Mais, lorsque, ce matin-là, le jeune homme réclama sa chevalière en or en brandissant un billet semblable, il haussa un sourcil… et prévint la police. Par cette maladresse fatale, Mazur, un paumé sans envergure, devient la cible d’une impitoyable chasse à l’homme à New York, pris en tenailles par la police et une organisation internationale du terrorisme, dont, grain de sable inattendu, il fera échouer un projet monstrueux. Le suspense constamment entretenu de cet ouvrage, d’une grande qualité romanesque, entraîne le lecteur dans l’engrenage de la violence et du meurtre, parties intégrantes de l’espionnage.
La nurse Anglaise Dard, Frédéric
Sir David Bentham, lord et pair d'Angleterre, compte parmi les individus les plus petits du Royaume-Uni puisque, à vingt-huit ans, il ne mesure que 104 centimètres. En revanche, la nature a doté ce gentleman d'un attribut viril d'une taille et d'une puissance phénoménales dont il use sans répit. Le nanisme de sir David, joint à la richesse familiale, le dispense d'exercer une profession. Alors, comme il déteste l'oisiveté, pour passer le temps, il tue les gens. Ses meurtres n'ont jamais été dénombrés.
La personne en question Dard, Frédéric
Espionnage Fleuve Noir [2]: «— Ce ne sera pas facile, dit l’Homme. Son chef secoua la tête : C’est le dernier espoir qui nous reste. L’Homme se leva et gagna la porte. Le chef regarda sortir celui qui allait à la mort avec tant de tranquillité. »Chargé d’abattre un savant atomiste américain en visite à Hambourg, l’Homme rate son coup et le savant n’est que grièvement blessé. Soupçonné par ses complices d’avoir volontairement manqué sa cible, l’Homme réussira-t-il à récupérer des plans secrets U.S.A., au terme d’une mortelle partie de poker-menteur, ou tous les coups sont permis ? Sortira-t-il gagnant de ce jeu de « qui est qui ? qui trompe qui ? »
La pute enchantée Dard, Frédéric
San-Antonio [108]: Tu grimpes une dame pute. T'arrives au septième ciel, fin de section. Et voilà qu'au moment de l'extase, la chère gagneuse entre en transe, et se met à te raconter une tuerie qui s'opère au même instant à 800 bornes de ton plumard. Pour le coup, tu te crois en pleine Science-Fiction, non ? Eh bien, pas du tout, l'artiste. C'est de la Science-Friction ! Mais je ne veux pas te faire attendre : ma pute enchantée est déjà à poil.