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Al Capote
Dard, Frédéric
San-Antonio [153]: Le mystère de l'assassinat de Kennedy ? Tiens, fume ! Accompagne-nous dans notre virée U. S. et tu verras ce qu'on en fait du mystère Kennedy, Béru, Mathias et moi. Ah ! Évidemment, ça ne s'est pas toujours bien passé, mais contrairement à ce qu'assurait le père Coubertin, l'essentiel, c'est pas de participer : c'est de gagner. Si tu veux mon avis, ce présent bouquin, dans cent ans on le fera lire encore dans les écoles. Al Capote fait partie du patrimoine, désormais. D'autant qu'il est plein d'histoires de cul. Je n'y peux rien si l'Histoire s'écrit avec du sang et des braquemards.
Alice au pays des merguez
Dard, Frédéric
San-Antonio [126]: Dans cet ouvrage, tu prendras connaissance de l'événement le plus important qui ce soit produit depuis que l'homme a marché sur la lune. Un événement que l'on jugeait tellement impensable qu'on y pensait plus. La nouvelle a créé un remue-ménage extrême dans le vie française. Au point que M. le président de la République a honoré ce livre d'une préface. Si mon éditeur a refusé de la publier, c'est parce qu'il était convaincu que, d'ici quelques années, San-Antonio sera bien plus connu que le président ; et qu'il sera donc anormal qu'un auteur célèbre fût cautionné par un président oublié. Il n'en reste pas moins que c'était un très bel élan du cœur dont je remercie vivement le Pommier des Français. Ce qui l'avait motivé ? Je vais te dire, prépare-toi au choc : Béru et Berthe viennent d'avoir un enfant. Un vrai, bien à eux, déjà gras et dégueulasse, car bon sang ne peut mentir. C'est pas l'événement pur fruit, ça ? Ouvre vite la fenêtre, je sens que tu vas t'évanouir. "
Allez donc faire ça plus loin
Dard, Frédéric
San-Antonio [157]: Alors çui-là, mon pote, pour te le résumer !... J'ai demandé de l'aide, mais Montaigne lui- même n'a pu y arriver. Attends, je vais tout de même essayer...C'est l'histoire d'un trio de terroristes, planqués chez l'ancien colonel Casimir Lemercier, et qui braque un fusil à lunette d'un genre très spécial sur le restau où je suis en train de bouffer avec ma maman. Et puis...Non, je m'y prends mal. C'est l'histoire d'une petite journaliste qui veut écrire plus haut que son joli cul et qui...Ça ne va pas non plus ! Voilà, c'est comme ça : Condor-miro, un vieil Indien qui crèche au coeur de l'Amazonie, entend, par une belle nuit équatoriale...Non, non ! Ça non plus, je le sens pas. Quoi donc ? Eh bien, achète ce book, tu verras illico !
Appelez-moi chérie
Dard, Frédéric
San-Antonio [78]: On peut tout exiger d'un bœuf... Sauf qu'il remplace un taureau. Fût-ce au pied levé ! Par contre, on peut demander à un taureau de mon espèce de se comporter comme une vache ! À preuve... Ah ! Y a de quoi ruminer, je vous jure ! J'sais pas si vous avez envie, ou non, de lire ce livre. Moi, à votre place, j'hésiterais pas. P't'être parce que je sais ce qu'il y a dedans. En tout cas, si vous souhaitez voir un San-Antonio partir à la recherche du plus gros diamant du monde avec une canne blanche, ratez pas cette occase, mes fils ! Vous comprendrez alors pourquoi j'ai intitulé ce machin Appelez-moi chérie ! Chérie, parfaitement, avec un “e” " muet ! Heureusement que l'auteur, lui, ne l'est pas !
A prendre ou à lécher
Dard, Frédéric
San-Antonio [102]: On navet jamais vu ça. Ben maint’nant on l'a. Et croye-moi, on a eu chaud aux plumes. L'péril jaune, merci bien : j’sais à présent d'quoi t’il retourne !Quant aux p’tites gonzesses de Bangkroche, tu r’passeras ! Pas une seule qui fusse t’à ma pointure !C't'un monde ! Comme j’dis : « Quand on veut faire pute professionnelle, faut s’assurer au prélavable qu’t’es capab' d’héberger l’client; même quand y l’est monté comm’ un seigneur, dont c’est mon cas ; qu’autrement sinon ça d’vient d’l’abusement d’con-fiance, moi j’trouve.Enfin, viens quand même av’c nous en Taillelande ; si t’aimes pas le bouddha, on t’fera faire des massages.Alexandre-Benoît Bérurier. 
Après vous s'il en reste, Mr le Président
Dard, Frédéric
San-Antonio [124]: Gentil lecteur bien-aimé, en lisant ce puissant ouvrage de politique-fiction (ou de polique-affliction), n'oublie pas que si je puise certains de mes héros dans la vie courante, je les entraîne par contre dans des délirades qui n'appartiennent qu'à moi.En somme, je les prends en charge et leur offre une croisière dans mon imaginaire. Tous frais payés.Ils en ont de la chance ! ”
À San Pedro ou ailleurs…
Dard, Frédéric
VOUS CROYEZ QUE LES MOUCHES AIMENT LE WHISKY ? Il y a des gens bizarres dans les bars, la nuit... Des hommes, des femmes, accrochés à la rampe du comptoir pour "laisser souffler" leur destin. Des hommes, des femmes qui se regardent, qui se sourient... se disent quelques mots, n'importe lesquels : VOUS CROYEZ QUE LES MOUCHES AIMENT LE WHISKY ? Et puis ils repartent dans la nuit, à la recherche d'un impossible bonheur, à la recherche d'eux-mêmes. Ils s'en vont plus loin. A San Pedro... Ou ailleurs. VOUS CROYEZ QUE LES MOUCHES AIMENT LE WHISKY ? Vous, vous aimerez ces gens bizarres dans les bars, la nuit... A San Pedro ou ailleurs !
A tue... et à toi
Dard, Frédéric
San-Antonio [20]: Dubois, lui, tout en gobant ses marennes, m'expliquait en détail la gastro-entérite de sa femme de ménage...C'est vous dire si la plus totale harmonie régnait dans la salle à manger de ces bons amis ! Et soudain, au moment pile où la mère Dubois se la radinait, portant triomphalement une gigantesque marmite recelant le cassoulet : vlan ! ou plutôt "dring !" le bignou s'est mis à carillonner...
Au bal des rombières
Dard, Frédéric
San-Antonio [145]: Il s’en passe de sévères à l’institut de thalassothérapie de Riquebon-sur-Mer.On est obligé de planquer les cadavres dans les tiroirs car les croque-morts arriveraient pas à tous les croquer !Ca tombe à qui mieux mieux : les vieillards en premier, ce qui est justice, mais aussi les femmes, y compris les très jolies, ce qui est dégueulasse !Dans ce très gros book, l’Antonio se surpasse, tu verras. Jamais il s’est montré si farfadingue ni si tringleur ! On lime à toutes les pages, à toute heure et en tous lieux !
Au suivant de ces messieurs
Dard, Frédéric
San-Antonio [23]: Comme j'ouvre la porte, je fais un bond en arrière qui m'envoie dinguer dans le porte-pébroques.Il y a trois Messieurs sur le paillasson, qui s'apprêtaient à sonner. Et ceux-là, pas d'erreur possible, ce sont des vrais de vrais. Ils ont des bouilles qui ne trompent pas. Ils seraient nègres ou nains que ça ne se verrait pas davantage. Le gnard San-Antonio se demande à la brutale si, par hasard, ça ne serait pas le commencement de la fin.Paru 1957
Aux frais de la princesse
Dard, Frédéric
San-Antonio [158]: Tu te rappelles le Vieux ? L'homme au crâne poli et à la langue agile ? Chilou, mon prédécesseur Achille, notre bon vieux Dirlo, le Dabe, dont l'exquise politesse n'avait d'égale que la mauvaise foi. Eh bien ! figure-toi qu'il a disparu ! Volatilisé, le bouffeur de chagattes ! En même temps qu'une petite comédienne dont les “coups de chaleur” sont réputés à Paris et dans la France métropolitaine. En apprenant ça, tu te dis qu'ils sont allés enfiler le parfait amour dans un coin peinard ? Zob, mon pote ! A côté de la plaque ! Quand tu sauras ce qui s'est passé, t'auras les roustons qui te gicleront des orbites ! Dans ce book, on y va à fond la caisse ! Emporte ton détachant pour les éclaboussures !
Bacchanale chez la mère Tatzi
Dard, Frédéric
San-Antonio [121]: Tu connais l'histoire de la chèvre de M. Seguin ? C'est celle de la mère Tatzi. Sauf qu'il manque M. Seguin. Par contre, des loups, t'en trouves à gogo. Et avec des dents vachement carnassières. Il en faut pour bouffer cette vieille bique.
Baise-ball à La Baule
Dard, Frédéric
San-Antonio [103]: Si tu n'as jamais vu le prince Charles d'Angleterre complètement mort, le nez dans une salade de homard, lis ce book.Si tu n'as jamais vu Béru propulser deux nonnes dans des cageots de tomates, lis ce bouquin.Si tu n'as jamais vu San-A aux prises avec un couple mystérieux qui le ridiculise, lis ce polar.Mais si tu as le palpitant qui déconne, l'ami, alors ne lis pas ce chef-d'œuvre, il te tuerait ! 
Baisse la pression, tu mes les gonfles!
Dard, Frédéric
San-Antonio [136]: Un compresseur. Deux cons pressés. Deux comprimés. Deux cons primés. Bérurier devenu obsédé sexuel. M. Félix dont le paf est classé monument historique. Une Autrichienne qui nous fait passer des moments hystériques. Une dizaine de cadavres. Ça, c'est le résumé de ce livre. Maintenant, si tu veux tous les détails croustillants, faut l'acheter, mon pote ; qu'est-ce que tu veux que je te dise ! Je ne vais tout de même pas te faire peur et te faire triquer juste avec une quatrième de couverture !Appelé au secours de M. Félix à Vienne, San-Antonio renonce à son voyage à Albano où il prévoyait rejoindre Félicie avec Toinet. Arrivé à Vienne, il est confronté à une bande d'espions Bulgare qui réussissent à enlever M. Félix et Toinet, ainsi qu'à Heidi et Conrad, un couple de malfrats locaux. Il va faire appel à Bérurier et à Jérémie pour triompher des ravisseurs et récupérer Toinet et M. Félix. Heidi change de camp après avoir goûté aux charmes de chacun des trois policiers et décide de refaire sa vie à Paris avec M. Félix. San-Antonio va finalement résoudre le mystère en récupérant l'échantillon manquant du virus de la variole dans un motel d'Atlanta
Bas les pattes
Dard, Frédéric
San-Antonio [12]: Vous me croirez si vous voudrez, comme dit mon éternel Bérurier, mais à Chicago, un flic français en mission officielle a beaucoup plus de problèmes avec la police locale qu'avec les gangsters ! Nulle part au monde, les poulets n'aiment qu'on vienne marcher sur leurs plates-bandes, mais aux Etats-Unis, c'est pire qu'ailleurs... Peut-être qu'ils craignent qu'on leur pique leur “enveloppe” au passage ! Halte-là l... Pas touche !... Bas les pattes !... C'est notre affaire... BAS LES PATTES ! ils disent, les poulagas, et les durs répliquent “hands up !”, ce qui prouve que ce pays est bien celui des contradictions. Il n'y a que les gonzesses qui soient comme chez nous... Surtout les taxi-girls à qui j'ai eu affaire tout au cours de ma mission... Leur devise, à elles, ce serait plutôt “legs up”, “jambes en l'air” si vous préférez.
Batailles sur la route
Dard, Frédéric
« C’est en s’oubliant qu’on parvient à être soi-même. » Frédéric DardS’oublier. Totalement. Ses préjugés aussi. Surtout ceux qui empêchent l’humilité. Un regard croisé avec cette femme. Peut-être déjà un sentiment. Une femme ? Plus vraiment, puisque l’honneur est bafoué. Son crâne rasé d’avoir aimé l’ennemi. Alors oublier, oui, et recommencer différemment ; pour elle. Passer à autre chose, chercher refuge dans un travail difficile, éprouvant : la route. La retrouver enfin, elle qui m’attend. Mais retrouver aussi le plus terrible des secrets, de ceux qui rongent une éternité, assombrissent vos jours, dévorent vos nuits, parce qu’il vit à vos côtés, indissociable et omniprésent. Pourtant, j’ai pris le parti d’oublier. Saint-Chef en Dauphiné, où repose Frédéric Dard, rebaptisé ici Saint-Theudère, sert de cadre à ce roman. C’est là qu’Hélène, sœur du milicien Petit Louis, dont l’auteur nous raconte l’exécution sommaire de façon si poignante, trouve refuge auprès du narrateur, un jeune résistant lyonnais. Celui-ci s’éprend de cette victime de l’épuration qu’il aimerait pouvoir soustraire définitivement à l’ardeur vengeresse des FFI.Publié en 1949 aux Editions Dumas à Saint-Etienne, ce roman est inspiré d’un voyage effectué par l’auteur avec les gens de la route. Cette même année 1949 fut par ailleurs prolifique et prémonitoire : c’est elle, en effet, qui vit la parution du premier livre d’où découlera, servie par un hasard singulier, la célèbre série du commissaire SAN-ANTONIO...
Berceuse pour Bérurier
Dard, Frédéric
San-Antonio [42]: Y en a, le music-ôle, ils aiment ça. Y a qu'à voir comme la môme Wenda a insisté pour traîner San-Antonio à l'Alcazar, assister au show du Petit Marcel, l'hypnotiseur des trois Égypte : Regardez-moi dans les yeux... tu parles d'un numéro ! Enfin... un chez qui on ne pourrait pas soupçonner de goût pour le chobize, c'est bien l'inspecteur Bérurier, dit le Gros. Et vache de coïncidence : le voilà qui monte sa graisse sur les planches, s'offre en volontaire aux sortilèges de l'Orient... et tombe si bien dans les vapes qu'il disparaît totalement ! Pour retrouver sa Baleine au bois dormant et démasquer les mystères de l'Alcazar, San-Antonio va devoir distribuer autre chose que des baisers...                 
Béru-Béru
Dard, Frédéric
San-Antonio Hors-série [5]: San-Antonio, Bérurier et Pinaud sont affectés à la surveillance d’un ancien chef d’État africain, Savakoussikoussa, qui est menacé d’attentat lors de son voyage en Italie. Mais celui-ci est enlevé et non assassiné. San-Antonio est enlevé à son tour et découvre que l’enlèvement était une mise en scène destinée à attirer l’attention du public sur Savakoussikoussa, qui prépare son retour au pouvoir dans son pays, le Kuwa, avec la complicité d’Annabelle Mélodie, activiste intéressée par les diamants du Kuwa. San-Antonio se retrouve embarqué dans cette préparation de coup d’État bon gré mal gré, et est envoyé au Kuwa. Mais finalement, le coup d’État échoue, tant le dirigeant du Kuwa, le colonel Kelkonoyola, est bien renseigné et protégé. San-Antonio et ses amis s’échappent de justesse grâce à une bombe, qui explose en retard à cause du décalage horaire, et Bérurier devient le nouveau président du Kuwa.
Beru contre San-Antonio
Dard, Frédéric
San-Antonio [65]: Fallait bien que ça arrive un jour ! A force de cavaler côte à côte, Béru et moi, on a fini par se retrouver face à face. Et quand le Gros se met à faire du zèle au point de nous valoir une nouvelle guerre contre l'Allemagne, croyez-moi, c'est duraille d'arranger les bidons. Aller à l'autre bout du monde pour se tirer la bourre, c'est un comble, non ? En tout cas, j'en connais un qui nous a bien eux, tous les deux ; je vous dis pas son blase, il est dans le bouquin !
Béru et ces dames
Dard, Frédéric
San-Antonio Hors-série [3]: À l'enterrement de mon onc' Prosper, à Saint-Locdu, mon village natable, y'avait Sana. Pas très corrèque, y m'refile, au moment des gondoléances, un œuf frais dans la pogne. Bon, passons !Y avait aussi ma cousine Laurentine, la plus foutue garce du canton. Voilà-t-il pas qu c'te vilaine haridelle glisse et tombe dans la fosse, surl'cercueil à m'n'onc ! Et quand Collignier, l'notaire – un sacré biberonneur, soit dit en passant – nous annonce que l'héritage de Tontonva reviendre à son animal de compagnie et qu'nous deux, la Laurentine et moi, on s'ra que les jus-de-fruitiers, alors là, la cousine, è s'dresse comme un fantôme sur une lande écossaise...Mais c'est pas l'tout : l'animal dont auquel il est question, c'est pas un chien, ni même un gros matou. C'est un coq, Mongénéral qu'y s'suce nomme...Sacré Tonton ! Dommage qu'y soye canné. Parce que, s'il avait su tout ce qui s'en aye suivi, y serait resté baba...Comme moi...
Bérurier au sérail
Dard, Frédéric
San-Antonio [57]: Figurez-vous qu'Alcide Sulfurik, plus connu dans les milieux de l'espionnage sous le matricule SO4 H2, a été kidnappé au retour d'une importante mission en Chine populaire par un commando de rebelles arabes dans l'aride pays de Kelsaltan ! Connaissez-vous le Kelsaltan ? Il est situé très exactement à l'angle du golfe persique et de l'avenue Raymond-Poincaré... C'est vous dire... Pour l'atteindre, il faut, à dos de chameau, traverser le grand Rasibus ou désert de la soif... Et, par ironie, il a fallu que pour accompagner votre valeureux San-Antonio dans cette mission périlleuse on fasse appel à Pinaud et surtout à Bérurier ! Je ne vous en dis pas plus... Joignez-vous à notre étrange caravane et venez visiter le sérail du cheikh Bérurier (qui est d'ailleurs un cheikh avec provision).
Bons baisers où tu sais
Dard, Frédéric
San-Antonio [130]: Combien d'temps croyez-vous-t-il que ça durera-t-il, c't'absence de mon Béru, commissaire ? Ce silence ? J'vais prendre un avocat et m'reconstituer partie civique.Réclamer des hommages et intérêts ! Un homme comme mon homme, ça vaut son poids d'pognon, croiliez-moi ! Faut qu'l'État va m'le payer, commissaire. Sans compter qu'un chibre comme l'sien, au grand jamais j'retrouv'rai l'même. C'tait classé monument hystérique, un nœud de c't'acabit ! Les taureaux faisaient la gueule quand y voiliaient limer c'pauv'Alexandre-Benoît dans la nature. Ça va faire deux mois que j'étiole du frifri, commissaire.C'est plus une vie ! (Doléances de Berthe Bérurier) Paru en 1987
Bosphore et fais reluire
Dard, Frédéric
San-Antonio [147]: Ma Félicie chérie, Je t'écris d'Istanbul ou je vis des choses que tu auras du mal à croire lorsque je te les raconterai. Jamais, de toute ma carrière, je n'aurai eu tant d'ennemis sur le dos à la fois. On peut dire que je bois le calife jusqu'à l'hallali ! Je travaille en “poule” avec Violette, une nouvelle inspectrice “formée” par le Vieux. Béru a complètement défoncé le fondement d'une employée du consulat. Mathias a les poches bourrées de gadgets qui ridiculiseraient James Bond. Quant à Jérémie Blanc, il devient raciste ! Mais comme dit Violette : « L'un dans l'autre, on s'en sort ». Je ne me souviens pas si, la dernière fois que tu m'as fait une blanquette, tu avais bien mis un jaune d'œuf dedans ? Le mieux est que tu m'en refasses une autre quand je rentrerai. En attendant, je Bosphore ! Grosses bises, Ton fils pour la vie. Antoine.
Bouge ton pied que je voie la mer
Dard, Frédéric
San-Antonio [109]: « Bouge ton pied que je voie la mer », soupira Véra. J'ai bougé mon pied. Elle a vu la mer. Et du même coup, le spectacle le plis effrayant, le plus incrédulant, le plus tout ce que tu voudras qui se puisse imaginer ! Si tu ne crains pas les péripéties, entre avec nous dans la ronde, mon pote. On n'a pas le temps de s'embêter. D'ailleurs, on n'a même pas le temps de comprendre. Mais on n'est pas là pour ça, hein ?paru en 1982
Bravo docteur Béru
Dard, Frédéric
San-Antonio [68]: Bérurier, ex-interne des hôpitaux de Paris ? Ça vous la coupe, hein ? Et pourtant vous allez voir que le Gros sait aussi bien manier le stéthoscope que le saucisson à l'ail. Surtout quand il a comme vieille bonne une sémillante donzelle nommée Pinaud. Et si ce bouquin vous détraque la rate, vous savez maintenant par qui vous faire soigner.
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