Têtes et sacs de nœuds Dard, Frédéric
San-Antonio [150]: Et voilà que M. Félix (tu sais, le vieux prof qui possède un sexe d'enfer) a la fermeture Eclair de sa braguette coincée. Avec diligence, Berthe veut le dépanner en s'aidant d'un coutelas. Hélas ! La lame ripe et se plante dans le zob du siècle ! Tu te rends compte ? Le Félix allait à Bruxelles pour épouser une de ses collègues belge s: la gentille Irma Ladousse ! Heureusement que Béru et moi sommes là pour faire prendre patience à la future mariée ! Nous voilà tous partis pour le cap Nord, à tringler comme des sauvages. Cela dit, on y va en mission. Et quelle ! Une affaire inouïe pendant laquelle on vit du poignant. Heureusement qu'on lime à tout-va : ça nous repose un peu d'exister ! Toujours se faire tuer, c'est pas une vie !
Tire-m'en deux, c'est pour offrir Dard, Frédéric
San-Antonio [101]: Nous autres, les grands romanciers du siècle, avons une préférence marquée pour certains de nos enfants, parce que nous les jugeons plus beaux que les autres, voire même, plus proches de nous.C’est le cas du présent chef-d’œuvre.En l’écrivant, je me suis mis à l’aimer, à bien l’aimer.J’aurais voulu y passer mes vacances; peut-être même le restant de mes jours.Un pareil engouement doit bien cacher quelque chose, non ?Ou si je deviens gâtoche ?A toi de juger !
Toi qui vivais Dard, Frédéric
II y avait des mois et des mois que Bernard avait besoin d'en finir avec sa vie émaillée sans cesse d'erreurs et de renoncements. Pour y parvenir, il savait qu'il devait tuer et commettre le crime parfait. Il avait tout pesé, tout calculé, tout prévu. Non, vraiment, l'idée même qu'il pourrait échouer était absurde... Un suspense diabolique mené, comme toujours chez Frédéric Dard, de main de maître.
Tout le plaisir est pour moi Dard, Frédéric
San-Antonio [37]: « J'ai rencontré à travers le vaste monde et le long de ma vie bien des femmes exigeantes. Des qui me demandaient de remplacer leur mari au pied levé ; des qui réclamaient ceci et d'autres qui sollicitaient cela et toujours je me suis évertué à les satisfaire. Mais la frangine, ce coup-là, attend vraiment l'impossible de votre San-A. chéri... Un impossible réellement... impossible... Mais moi, vous me connaissez ; rien ne peut m'arrêter ! Alors, poliment, je me penche sur le décolleté de la poupée et je susurre : “Mais voyons, chère amie, tout le plaisir est pour moi !” »
Trempe ton pain dans la soupe Dard, Frédéric
San-Antonio [173]: Si je m’attendais à cette nouvelle ! Moi, l’éternel polisson, le cavaleur effréné, le trousseur de jupons, le détrousseur de culottes, l’homme qui justifie la position verticale et en invente d’autres. Moi, Sana, devenu… Non, je ne peux pas t’annoncer ça de but en blanc, ce serait gâcher la marchandise. Par ailleurs, sache qu’autour de l’événement, se déroulent des aventures à en paumer son dentier dans la chaglatte d’une friponne ! Pour célébrer la chose, chantons tous en chœur la Marseillaise ! Ça le mérite !San-Antonio
Turlute gratos les jours fériés Dard, Frédéric
San-Antonio [163]: Que tu sois religieux ou non, l'idée te viendrait jamais d'aller zinguer quelqu'un dans un confessionnal, je parie ? Eh bien tout le monde n'est pas comme toi, mon joli ! À preuve, cette dame défuntée de mort violente dans la guitoune aux péchés. Mais le plus farce, si j'ose dire, c'est qu'elle-même s'apprêtait à flinguer son confesseur ! Tu parles d'une chasse à courre, mon neveu ! Cela dit, ce que je te raconte n'est que le début du book. Son gracieux point de départ. Je te cause pas de l'arrivée ! Alors là, espère : ceux qu'auront pas numéroté leurs abattis auront intérêt à retourner chez leur mère pour lui demander qu'elle les refasse ! Après tout, pourquoi elles auraient pas droit à un brouillon, les mamans ? Je constate de plus en plus qu'en neuf mois t'as pas le temps de faire quelque chose de bien !
Tu vas trinquer San-Antonio Dard, Frédéric
San-Antonio [30]: « Deux ivrognes et un clébard, voilà tout ce dont je dispose pour démarrer mon enquête aux USA. Les deux poivrots ont pour noms Bérurier et Pinaud et le chien est un gentil boxer, baveur à souhait ! L'Empire State Building aux pieds de Béru, il faut avoir vu ça ! Mais je vais en voir bien d'autres au milieu de la pègre new-yorkaise. Mes acolytes boivent, mais c'est naturellement votre bon San-Antonio qui va trinquer. »San-Antonio
T’assieds pas sur le compte-gouttes Dard, Frédéric
San-Antonio [166]: Faut toujours se gaffer des pays ou il ne se passe rien.Parce que, en général, il s’y passe des trucs-machins pires qu’ailleurs.Ainsi de l’Uruguay.Moi je croyais que Montevideo, sa capitale, n’était intéressante que pour les cinq pieds qu’elle apporte à une chanson.Fume !Si nous n’avions pas été à la hauteur, Béru et moi, on y aurait laissé nos belles plumes de coqs !Heureusement qu’on a pu s’y faire rigoler la zize à s’en gonfler les agmydales sud !Quand on a tout paumé, il nous reste au moins le chibre. Nos petites potesses n’en demandent pas davantage, t’es d’accord ?
Une banane dans l'oreille Dard, Frédéric
San-Antonio [94]: Le Vieux, c'est pas la peine de lui répéter tes questions : il a une banane dans l'oreille ! Alors, on peut toujours s'escrimer à cambrioler la salle des coffres des plus grandes banques d'Europe, Béru et moi. Il s'en tamponne, le Vieux. Qu'on essuie des rafales de quetsches à tous les coins de pages le laisse rigoureusement froid. Note, il vaut mieux que ça soit lui que ça laisse froid que nous ! Cette banane, le pire, c'est que c'est lui qui se l'est cloquée dans le tube acoustique. Comme ça, histoire d'avoir une raison de ne pas nous entendre. Et cependant, une banane, y'a tellement d'autres endroits où se la foutre, comme disait mon camarade Oscar Wilde.
Un éléphant, ça trompe Dard, Frédéric
San-Antonio [70]: Rappelez-vous bien ce que je vais vous dire, les gars : si Béru ne m'avait pas demandé d'assister à la distribution des prix de Marie-Marie, votre descendance allait se trouver drôlement compromise. Car une bande d'olibrius britanniques s'occupait déjà sérieusement de vos hormones, mes chéries ! Heureusement que le Gros est à la hauteur des situations les plus périlleuses comme les plus scabreuses ! Seulement, le problème, avec lui, c'est qu'il croit parler anglais. Enfin, grâce à des gestes éloquents, il s'en tire tout de même. Surtout avec les Anglaises.
Une seconde de toute beauté Dard, Frédéric
Qui était en réalité Héléna, retrouvée morte, le revolver de son père à son côté ? Pour ses parents, c'était une fille aimante et joyeuse, pour son mari, une épouse ardente et passionnée, pour son ami et confident, une femme insatisfaite et solitaire, qui se disait « malheureuse parce qu'elle n'aimait personne ». S'est-elle suicidée, ou s'agit-il d'un meurtre, ou d'un accident ? Les acteurs de ce drame s'affrontent au cours d'un violent et pathétique huis-clos, dans la recherche désespérée de la vérité...
Un os dans la noce Dard, Frédéric
San-Antonio [82]: Dans cette affaire, il y a beaucoup de morts et beaucoup d'anchois. Le buste de Marianne en prend un sérieux coup... Et celui de M. le Maire donc ! Et puis il y a aussi des considérations comme celle-ci : Tandis que les modestes dames semi-bourgeoises, bien ordonnées et prévoyantes, outre leurs confitures, leurs conserves d'haricots verts en bocaux (donc haricots verre) et leurs draps empilés dans des garde-robes aux senteurs de lavande, détiennent aussi de la fringue noire pour "en cas de malheur". La mort peut carillonner à leur lourde : elles sont parées pour l'accueillir la tête haute, ces magistrales ménagères. La mort ne leur fait pas peur ; ne les affole pas. Elles en font leur affaire. L'accommodent à la sauce aux larmes, avec un bouquet garni et une couronne de perlouzes : "A mon mari si marri et tellement tant bien aimé" qu'il te vous laisse des regrets éternels et un goût de n'y revenez plus.
Un Tueur Dard, Frédéric
Kaput [2]: « J'étais sidéré par la facilité avec laquelle on devient un assassin endurci. Je tuais sans hésiter, sans ressentir la moindre émotion. Kaput ! Tu parles, je le justifiais amplement ce surnom que des gars m'avaient collé ! » Un tueur raconte à la première personne du singulier l'épopée sanglante d'un criminel sans envergure devenu tueur. Un tueur élégant comme on n'en fait plus, ne succombant à rien si ce n'est au charme vénéneux des femmes et qui, les yeux voilés de rouge et la mort dans la peau, finit par attendrir sa proie à commencer par nous, lecteurs. Kaput, c'est l'odyssée de ce tueur vers la pente fatale du crime. C'est aussi une pièce majeure sur le chemin de Frédéric Dard vers la reconnaissance littéraire et populaire qui est la sienne aujourd'hui. Qualifiés de “mémoires du désespoir” par son auteur à l'époque de leur publication dans les années 1950, les textes originaux des Kaput sont désormais réunis dans ce livre sous le titre Un tueur.
Va donc m'attendre chez Plumeau Dard, Frédéric
San-Antonio [112]: Je n'ai, jusqu'à ce jour, reçu que deux lettres de Sa Majesté britannique Elisabeth II. La première date de plusieurs années, et concerne mon livre Baise-ball à la Baule. La chère souveraine m'y faisait quelques remontrances parce que j'y avais assez lourdement brocardé un membre de sa royale family. L'envoi de deux douzaines de roses rouges (nous n'étions pas encore en régime socialiste), accompagnant un billet d'excuses, me valut son absolution. Mais voici que la cousine récidive, ayant entendu parler du présent ouvrage. Grâce à une indiscrétion de ma femme de ménage, elle me pria, par l'intermédiaire de l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Berne, de lui adresser une copie de mon manuscrit. Je le fis. Ce qui motiva la seconde lettre royale. Madame Deux s'y déclare indignée de la manière dont je traite l'Intelligence Service dans ces pages et me somme de ne pas publier cette oeuvrette. Passant outre cet interdit, mon éditeur et moi avons décidé de la faire paraître tout de même. Nous verrons bien.
Valsez poufiasses Dard, Frédéric
San-Antonio [141]: Le monde à l’envers.Tête-bêche comme pour un 69 grand style.D’ordinaire, dans une affaire criminelle, les perdreaux cherchent un criminel. Dans celle-ci, ce serait plutôt un honnête homme qu’ils aimeraient découvrir. Si j’étais un écrivain, j’aurais intitulé ce book Sang et Nuit. Mais heureusement pour toi je suis juste un San-Tantonio. Ce qui va te permettre, au milieu du carnage, d’assister à des scènes de baise de force 5 sur l’échelle de Richter. Car elles déferlent, les pouffiasses dans ces pages admirables. Avec ou sans culotte ! Quand t’auras fini cet ouvrage édifiant, regarde sous la table, des fois qu’il en serait resté une pour te bricoler une bonne manière. Heureusement que Béru est là pour battre la mesure.Avec quoi ? Je te dis pas. C’est zob secret !
Vas-y, Béru ! Dard, Frédéric
San-Antonio [59]: Quand la première salve est servie, on enclenche un deuxième chargeur. Le temps prend son temps dans ma tronche, bien que le mitrailleur fasse lissa. Je pense avec une incroyable lucidité. Je me dis des trucs, des choses, des machins. Je devine les mouvements de notre agresseur comme si je le voyais. J'ai entendu un cri et je sais qu'un de mes compagnons a été touché. Je passe la main sous ma veste afin de dégager mon excellent camarade tu-tues de sa gaine. Faut agir mollo pour éviter d'émettre un bruit qui me situerait. Je n'y vois que tchi. Faut que j'attende la deuxième seringuée afin de situer le tireur. Dangereux, car en v'là un qui semble faire le ménage complet.
Vengeance ! Dard, Frédéric
Frédéric Charles [6]: Dudly, une des terreurs du Michigan, est un vrai gangster qui s'est rapidement fait dans le milieu une réputation de “dur à cuire” et c'en est un !II a tué suffisamment de citoyens et pillé assez de banques pour que l'on puisse sans hésitation le classer dans l'inventaire des grands hors-la-loi de Détroit. Son principe : récompenser et punir ceux qui le méritent. Cette façon de procéder, si elle lui vaut de nombreuses reconnaissances, ne peut aussi manquer de lui attirer des haines aussi tenaces qu'implacables. Carlo, son plus fidèle homme de confiance, ne se lasserra-t-il pas un jour d'un chef aussi tyrannique ? Pour arriver à ses fins, il va attiser l'esprit de vengeance du jeune malfrat, Jerry Dorman... Avec Dudly, seigneur du crime, frissons, angoisse et mystère garantis.Vengeance ! paraît sous le pseudonyme de Frédéric Charles, en 1953, aux Éditions jacquier, à Lyon, dans la célèbre collection populaire « La Loupe ».Les Éditions Fayard ont décidé de rééditer les titres de ces ouvrages policiers parus sous pseudonyme, qui n'ont jamais été publiés jusqu'à ce jour.
Viens avec ton cierge Dard, Frédéric
San-Antonio [99]: Tu ne connais pas le San Bravo ? Cherche sur une carte d'Amérique centrale. Il n'est pas grand, mais il s'en passe des choses. A cause du régime, qui n'est pas de bananes, crois-moi. Faut être fou pour aller là-bas. Ça tombe bien : je le suis. J'ai emmené, en guise d'équipe de choc, quatre gonzesses dont la mère Bérurier, y'a pas de quoi pavoiser, hein ? Dans le patelin en question, la vie y est tellement précaire qu'au bout de quarante-huit heures t'as l'impression d'être clamsé. C'est pourquoi, l'ami, s'il te prend l'idée saugrenue de venir me rejoindre, viens avec ton cierge ! Si tu ne sais pas où le foutre, je t'expliquerai !
Viva Bertaga Dard, Frédéric
San-Antonio [69]: Du nouveau, les gars ! Un personnage encore jamais rencontré dans les S.-A. : celui de Marie-Marie. Qui est Marie-Marie ? Je préfère vous le laisser découvrir. Tout ce que je peux dire, c'est que pour ses débuts en compagnie du fameux trio (S.-A., Béru et Pinuche), elle est plutôt servie, la môme ! Tour à tour aux prises avec les Chinetoques, les guérileros, les Indiens réduiseurs de tronches, elle se paye une drôle de virouze dans le Sud-Amérique, sur fond de révolution. Mais qui y a-t-il à la tête de cette révolution ? Oh non, je vous dis rien... Mais je vous parie qu'à la fin de ce bouquin, comme les Rondubraziens, vous crierez : “Viva Bertaga !”
Vol au-dessus d'un lit de cocu Dard, Frédéric
San-Antonio [96]: Et bon, dans çui-là, y'a Arthur Rubinyol, le fameux virtuose, qui vient sonner à l'Agence. Alors ça effervescente tout azimut, on déroule le grand tapis rouge, en signe d'alléluia.Ben heureusement qu'il était rouge, le tapis ! Comme ça, le raisin se voyait moins ! Et puis y'a le rabbin Machin, pardon, Moshé, qui se fait éventrer d'entrée de jeu. Sans causer de la Ricaine que j'ai levée dans l'avion et qui se met à tirlipoter le Vieux !Si tu ajoutes à ces plaisanteries notre équipée finnoise au cours de laquelle Béru s'est réspiré la mégère du bûcheron, t'auras compris qu'il s'en passe des bizarres dans cet opuscule !Et tout ça à cause d'un vieux cocu vindicatif ! Tu parles d'une corne d'abondance !Paru en 1978
Votez Bérurier ! Dard, Frédéric
San-Antonio [56]: En vacances à Saint-Turluru-le-Haut avec Félicie, San-Antonio s'ennuie ferme quand il apprend le décès brutal du candidat communiste aux élections législatives partielles dans la ville voisine de Bellecombe-sur-Moulx . Il ne peut résister à mener l'enquête, d'autant plus que deux autres candidats vont décéder dans des circonstances troublantes. Il va pouvoir compter sur l'aide de Bérurier envoyé à la rescousse par le « Vieux » (Directeur de la Police française) ainsi que de Pinaud et de plusieurs autres inspecteurs, sans compter celle de Félicie et d'un adjudant de gendarmerie en retraite.
Y'a bon, San-Antonio Dard, Frédéric
San-Antonio [45]: « Je m'agenouille et je palpe la terre battue. Un contact terrifiant me court-circuite les centres nerveux. Je viens de rencontrer une main. Elle est froide. Je dompte ma répulsion et je palpe encore. Après la main vient le poignet, puis l'avant-bras, puis le bras, l'épaule... Un cadavre Il y a un cadavre dans la cave à vin. »
Y a de l'action Dard, Frédéric
San-Antonio [64]: Mon big boss vénéré m'a chargé d'une mission pas marrante : supprimer une fille ravissante qui, d'après lui, est un danger public. Moi, vous me connaissez, j'aime pas particulièrement ce genre de commissions, mais quand le Tondu a une idée dans la tête, il faut en passer par là où il veut. Mais tout se complique, car il y a erreur sur la personne en question. Et je me trouve fourré jusqu'où c'est pas possible dans une affaire incroyable, avec mes deux coéquipiers. On nous en fait voir de toutes les couleurs, et je vous jure que, pour sortir de ce machin, y a de l'action !
Y en avait dans les pâtes Dard, Frédéric
San-Antonio [152]: C'est l'histoire d'un type, au restaurant, qui fait une scène d'enfer au maître d'hôtel parce qu'il vient de trouver un poil dans ses nouilles. L'après-midi de ce même jour, le maître d'hôtel va dans un clandé et aperçoit son client en train de faire minette à une pensionnaire. Il prend le gars à partie :— C'était pas la peine de crier si fort pour un poil dans les nouilles quand on fait ce que vous faites ! lui dit-il. Le client s'interrompt et riposte : — Je crierais plus fort encore si je trouvais une nouille dans ces poils !Le grand Maurice Chevalier passait pour être plutôt ladre. Un soir qu'il donnait un dîner chez lui, le maître d'hôtel lui demanda à voix haute et intelligible s'il devait passer les fromages.Et Maurice Chevalier s'écria : – Quelle idée ! Y en avait dans les pâtes !Un jour, dans un restaurant, à l'étranger, j'ai trouvé un gros morceau de phare de voiture dans mon assiette de spaguettis, ce qui m'a rendu perplexe. Je n'ai rien dit, mais je ne l'ai pas mangé. On ne peut imaginer tout ce qu'il y a, parfois, dans les pâtes !Lis ce bouquin, tu t'en rendras compte !
Zero pour la question Dard, Frédéric
San-Antonio [67]: Moi, vous me connaissez ! Je ne m'embarrasse pas de préjugés. Je connais des esprits chagrins qui me diront : « Dans un sous-marin, ça se passe pas comme ça ». Je répondrait à ces pisse-froid que dans mon sous-marin à moi, ça se passe comme ça. La preuve, j'y étais ! Je connais aussi des esprits non moins chagrins qui me diront : « Au pôle Sud, ça se passe pas comme ça ». Je répondrai à ces autres pisse-froid que, dans mon pôle Sud à moi, ça se passe comme ça. La preuve, c'est que nous y étions, Béru et moi ! Allez lui demander, vous verrez ce qu'il vous répondra. Mais, de toute façon, pour les incrédules et les ci-dessus mentionnés : Zéro pour la question ! "