813 Leblanc, Maurice
Les aventures d'Arsène Lupin [4]: Ce roman de Maurice Leblanc, le 4e de la série des Arsène Lupin, a été publié sous forme de feuilleton dans le quotidien « Le Journal », l’un des plus importants de l’époque, suite au succès des feuilletons de Lupin dans la revue « Je sais tout ». L’Europe est en plein chambardement, et Arsène Lupin joue les policiers pour résoudre un crime horrible, le meurtre de Rudolf Kesselbach, roi du diamant et personnage trouble. Mais comme souvent avec Lupin, ses services ne sont pas sans arrière-pensée. Confronté à l’inquiétant L. M., qui ne semble que vouloir contrarier les plans à long terme de Lupin, voici pour la première fois notre héros en difficulté, poursuivi par un tueur cruel et décidé. Pourtant, Arsène Lupin semble décidé à suivre jusqu’au bout la piste du 813. Et si en plus Herlock Sholmès décide de s’inviter dans la course, on sait qu’on ne s’ennuiera pas en lisant ce roman mythique de Maurice Leblanc. Amateurs de mystères, attention ! Ce livre vous entraîne dans un univers d’intrigues et d’énigmes ! Serez-vous à la hauteur du plus grand cambrioleur de la littérature ?
Arsène Lupin contre Herlock Sholmès Leblanc, Maurice
Les aventures d'Arsène Lupin [2]: Le baron et la baronne se sont fait nuitamment voler un objet précieux, et ce roué de Lupin est certainement dans le coup. N’y comprenant rien les braves bourgeois font appel au grand Herlock Sholmes, qui vient de faire parler de lui pour des affaires qu’il régla magsitralement, loupe à la main et toujours flanqué de son souffre-douleur d’assistant docteur. Mais que peuvent la méthode et les manières d’un détective anglais droit dans ses bottes face au génie, au style et aux entrechats du plus sympathique cambrioleur de l’hexagone ?Des ruses, des rebondissements et des passages dans le mur, des comparses masqués des combines et moult déguisements dans ce roman entraînant, ingénieux, qui vieillit aussi peu que son héros et le décor parisien qu’il traverse sans jamais se faire totalement pincer. Bref, un régal, ficelé avec un art consommé - et bien serré sur les noeuds comme un Sholmes en déconfiture !
Arsène Lupin gentleman-cambrioleur Leblanc, Maurice
Les aventures d'Arsène Lupin [1]: Svelte, élégant, raffiné, séducteur, Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur de son état, est le modèle du dandy "Belle Epoque". Son intelligence, sa culture, ses talents d'illusionniste entre Fregoli et Robert-Houdin sont au service d'un culot stupéfiant. Mais cet homme du monde accompli est aussi un anarchiste dans l'âme qui se joue des conventions sociales avec une merveilleuse insolence.Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur est un recueil de nouvelles écrites par Maurice Leblanc et contant des aventures d'Arsène Lupin.La première nouvelle de ce recueil a été publiée en juillet 1905 dans le journal Je sais tout. Il s'agissait de la première nouvelle mettant en œuvre Arsène Lupin. Celle-ci ayant du succès, Maurice Leblanc est encouragé à écrire la suite, en plusieurs nouvelles. Ce qui sera fait jusqu'en 1907.Le recueil sort en librairie le 10 juin 1907.
De minuit à sept heures Leblanc, Maurice
L'ombre d'Arsène Lupin plane sur l'action — mystificatrice et trépidante — de ce très curieux roman de suspense, fort injustement resté dans l'ombre. De minuit à sept heures, du cœur de la nuit farouche au petit matin blême, un être traqué par le destin fuit à travers Paris, dans une atmosphère inquiétante : son itinéraire est aussi celui d'une fascinante intrigue amoureuse, à la fois pure et foncièrement perverse, puisque dans le sillage de cet aigrefin de haut vol, une jeune fille de l'aristocratie perd peu à peu honneur et respectabilité !
L'agence Barnett et Cie Leblanc, Maurice
Les aventures d'Arsène Lupin [16]: L'Agence Barnett et Cie est un recueil de 8 nouvelles mettant en scène Arsène Lupin.HistoireLe cambrioleur a pris cette fois l'identité d'un détective privé fantaisiste, Jim Barnett, qui n'hésite pas à détrousser ses clients où les bandits qu'il pourchasse. Il est secondé dans ses enquêtes par le jeune inspecteur Théodore Béchoux, un protégé de l'éternel adversaire de Lupin, le positiviste inspecteur Ganimard. Béchoux doutera rapidement de l'honnêteté de son complice. Il décidera même de le faire arrêter après l'avoir enfin reconnu comme Arsène Lupin. Ambition indubitablement vaine.Maurice Leblanc définit son roman comme se passant « un peu avant la guerre ». La suite immédiate de cette œuvre, La Demeure mystérieuse a cours en 1907.Nouvelles du livreLes gouttes qui tombentLa lettre d'amour du roi GeorgeLa partie de baccaraL'homme aux dents d'orLes douze africaines de BéchouxLe hasard fait des miraclesGants blancs... guêtres blanches...Béchoux arrête Jim Barnett
L'aiguille creuse Leblanc, Maurice
Les aventures d'Arsène Lupin [3]: Arsène Lupin serait-il mort ? C'est en tout cas ce que tout le monde s'accorde à dire. Sauf Isodore Beautrelet, lycéen surdoué et détective amateur, qui n'y croit pas une seconde. Coïncidence étrange, le document de l'Aiguille creuse disparaît également. Quel mystère ces disparitions cachent-elles ? Arsène aurait-il enfin trouvé un adversaire à sa taille en la personne d'Isodore Beautrelet ?
L'éclat d'obus Leblanc, Maurice
Les aventures d'Arsène Lupin [7]: Extrait : Si je vous disais que je me suis trouvé en face de lui, jadis, sur le territoire même de la France !Élisabeth regarda Paul Delroze avec l’expression de tendresse d’une jeune mariée pour qui le moindre mot de celui qu’elle aime est un sujet d’émerveillement.— Vous avez vu Guillaume II en France ? dit-elle.— De mes yeux vu, et sans qu’il me soit possible d’oublier une seule des circonstances qui ont marqué cette rencontre. Et cependant il y a bien longtemps…Il parlait avec une gravité soudaine, et comme si l’évocation de ce souvenir eût éveillé en lui les pensées les plus pénibles.Élisabeth lui dit :— Racontez-moi cela, Paul, voulez-vous ?— Je vous le raconterai, fit-il. D’ailleurs, bien que je ne fusse encore qu’un enfant à cette époque, l’incident est mêlé de façon si tragique à ma vie elle-même que je ne pourrais pas ne pas vous le confier en tous ses détails. »Ils descendirent. Le train s’était arrêté en gare de Corvigny, station terminus de la ligne d’intérêt local qui part du chef-lieu, atteint la vallée du Liseron et aboutit, six lieues avant la frontière, au pied de la petite cité lorraine que Vauban entoura, dit-il en ses Mémoires, « des plus parfaites demi-lunes qui se puissent imaginer ».La gare présentait une animation extrême. Il y avait beaucoup de soldats et un grand nombre d’officiers. Une multitude de voyageurs, familles bourgeoises, paysans, ouvriers, baigneurs des villes d’eaux voisines que desservait Corvigny, attendaient sur le quai, au milieu d’un entassement de colis, le départ du prochain convoi pour le chef-lieu.C’était le dernier jeudi de juillet, le jeudi qui précéda la mobilisation.Élisabeth se serra anxieusement contre son mari.— Oh ! Paul, dit-elle en frissonnant, pourvu qu’il n’y ait pas la guerre !…— La guerre ! En voilà une idée !— Pourtant, tous ces gens qui s’en vont, toutes ces familles qui s’éloignent de la frontière…— Cela ne prouve pas…— Non, mais vous avez bien lu dans le journal tout à l’heure. Les nouvelles sont très mauvaises. L’Allemagne se prépare. Elle a tout combiné… Ah ! Paul, si nous étions séparés !… et puis, que je ne sache plus rien de vous… et puis, que vous soyez blessé… et puis…Il lui pressa la main.— N’ayez pas peur, Élisabeth. Rien de tout cela n’arrivera. Pour qu’il y ait la guerre, il faut que quelqu’un la déclare. Or quel est le fou, le criminel odieux, qui oserait prendre cette décision abominable ?— Je n’ai pas peur, dit-elle, et je suis même sûre que je serais très brave si vous deviez partir. Seulement… seulement, ce serait plus cruel pour nous que pour beaucoup d’autres. Pensez donc, mon chéri, nous ne sommes mariés que de ce matin.À l’évocation de ce mariage si récent, et où il y avait de telles promesses de joie profonde et durable, son joli visage blond qu’illuminait une auréole de boucles dorées souriait déjà du sourire le plus confiant, et elle murmura :— Mariés de ce matin, Paul… Alors, vous comprenez, ma provision de bonheur n’est pas bien lourde.Il y eut un mouvement dans la foule. Tout le monde se groupait autour de la sortie. C’était un général, accompagné de deux officiers supérieurs, qui se dirigeait vers la cour où l’attendait une automobile. On entendit une musique militaire : dans l’avenue de la gare passait un bataillon de chasseurs à pied. Puis ce fut, conduit par des artilleurs, un attelage de seize chevaux qui traînait une énorme pièce de siège dont la silhouette, malgré la pesanteur de l’affût, semblait légère grâce à l’extrême longueur du canon. Et un troupeau de bœufs suivit.Les deux sacs de voyage à la main, Paul, qui n’avait pas trouvé d’employé, demeurait sur le trottoir, lorsqu’un homme guêtré de cuir, habillé d’une culotte de velours gros vert et d’un veston de chasse à boutons de corne, s’approcha de lui, et, ôtant sa casquette :— Monsieur Paul Delroze, n’est-ce pas ? Je suis le garde du château…
L'homme à la peau de bique Leblanc, Maurice
Les aventures d'Arsène Lupin [15]: Le village fut terrifié. C’était un dimanche. Les paysans de Saint-Nicolas et des environs sortaient de l’église et se répandaient à travers la place quand, tout à coup, des femmes, qui marchaient en avant et tournaient déjà sur la grande route, refluèrent en poussant des cris d’épouvante.......
L'île aux trente cercueils Leblanc, Maurice
Les aventures d'Arsène Lupin [9]: Extrait : Le pittoresque village du Faouët, situé au cœur même de la Bretagne, vit arriver en voiture, un matin du mois de mai, une dame dont l’ample vêtement gris et le voile épais qui lui enveloppait le visage, n’empêchaient pas de discerner la grande beauté et la grâce parfaite.Cette dame déjeuna rapidement à l’auberge principale. Puis, vers midi, elle pria le patron de lui garder sa valise, demanda quelques renseignements sur le pays, et, traversant le village, s’engagea dans la campagne.Presque aussitôt deux routes s’offrirent à elle, l’une qui conduisait à Quimperlé, l’autre à Quimper. Elle choisit celle-ci, descendit au creux d’un vallon, remonta et aperçut, vers sa droite, à l’entrée d’un chemin vicinal, un poteau indicateur portant la mention : Locriff, 3 kilomètres.« Voici l’endroit », se dit-elle.Pourtant, ayant jeté un regard circulaire, elle fut surprise de ne pas trouver ce qu’elle cherchait. Avait-elle mal compris les instructions qu’on lui avait donnés ? Autour d’elle personne, et personne aussi loin qu’on pouvait voir à l’horizon de la campagne bretonne, par-dessus les prés bordés d’arbres et les ondulations des collines. Un petit château, surgi de la verdure naissante du printemps, érigeait non loin du village une façade grise où toutes les fenêtres étaient closes de leurs volets. À midi les cloches de l’angelus se balancèrent dans l’espace. Puis ce fut le grand silence et la grande paix.Alors elle s’assit sur l’herbe rase d’un talus, et tira de sa poche une lettre dont elle déplia les nombreux feuillets.La première page portait, en haut, cette raison sociale :Agence Dutreillis, Cabinet de Consultation, Renseignements confidentiels, Discrétion.Puis, au-dessous, cette adresse :« À Madame Véronique, modes, Besançon. »Elle lut :« Madame, « Vous ne sauriez croire avec quel plaisir je me suis acquitté de la double mission dont vous avez bien voulu me charger par votre honorée de ce mois de mai 1917. Je n’ai jamais oublié les conditions dans lesquelles il me fut possible, il y a quatorze ans, de vous prêter mon concours efficace, lors des pénibles événements qui assombrirent votre existence. C’est moi, en effet, qui ai pu obtenir toutes les certitudes relatives à la mort de votre cher et respectable père, M. Antoine d’Hergemont, et de votre bien-aimé fils François, — première victoire d’une carrière qui devait en fournir tant d’autres éclatantes.« C’est moi aussi, ne l’oubliez pas, qui, sur votre demande, et voyant combien il était utile de vous soustraire à la haine, et, disons le mot, l’amour de votre mari, ai fait les démarches nécessaires à votre entrée au couvent des Carmélites. C’est moi enfin qui, votre retraite dans ce couvent vous ayant montré que la vie religieuse était contraire à votre nature, vous ai procuré cette humble place de modiste à Besançon, loin des villes où s’étaient écoulées les années de votre enfance et les semaine de votre mariage. Vous aviez du goût, le besoin de travailler pour vivre et pour ne pas penser. Vous deviez réussir. Vous avez réussi.« Et maintenant arrivons au fait, au double fait qui nous occupe.« Tout d’abord, la première question. Qu’est devenu dans la tourmente votre mari, le sieur Alexis Vorski. Polonais de naissance, selon ses papiers, et fils de roi selon ses dires ? Je serai bref. Suspect, enfermé, dès le début de la guerre, dans un camp de concentration, près de Carpentras, le sieur Vorski s’est échappé, est passé en Suisse, est rentré en France, a été arrêté, accusé d’espionnage et convaincu d’être Allemand. Une seconde fois, alors qu’inévitablement l’attendait une condamnation à mort, il s’échappa, disparut dans la forêt de Fontainebleau et, en fin de compte, fut poignardé on ne sait par qui...
La barre-y-va Leblanc, Maurice
Les aventures d'Arsène Lupin [18]: En plein pays de Caux, non loin de l’embouchure de la Seine, le manoir délabré de La Barre-y-va est le théâtre d’événements mystérieux et terribles. Catherine Montessieux, la jeune fille qui en est l’héritière, ne retrouve plus à leur place ses arbres favoris. Une vieille à demi folle l’avertit d’un péril qu’elle ne peut préciser.Un assassinat est perpétré devant témoins au milieu du parc... Appelé au secours, Arsène Lupin – ici Raoul d’Avenac – quitte aussitôt sa luxueuse garçonnière parisienne.Une vieille connaissance l’attend là-bas : le brigadier Béchoux, celui de La Demeure mystérieuse et de L’Agence Barnett et Cie.Et, pour un seul regard de la ravissante Catherine, l’aventurier devenu détective va entreprendre de résoudre la plus inextricable des énigmes...
La Cagliostro se venge Leblanc, Maurice
Les aventures d'Arsène Lupin [22]: Dans une banque, un monsieur myope compte des liasses de billets. Un monsieur qui voit bien clair l’observe avec l’intérêt qu’éveille chez lui toute jolie somme passant à sa portée, car ce second monsieur se nomme Raoul d’Averny, alias Arsène Lupin. Il décide d’appliquer sa méthode, c’est-à-dire filer le bonhomme jusqu’à son domicile et s’implanter dans les parages pour repérer les lieux avant d’agir.Mais la poursuite de ce magot va entraîner Arsène Lupin beaucoup plus loin qu’il ne le soupçonne, dans un drame où l’amour se double de haine, où la vengeance côtoie les ténèbres.
La comtesse de Cagliostro Leblanc, Maurice
Les aventures d'Arsène Lupin [12]: Arsène Lupin, jeune amant de Clarisse d'Étigues, sauve une certaine Joséphine Balsamo que le père et le cousin de Clarisse ont tenté de tuer sur ordre de leur maître chanteur, Beaumagnan. Beaumagnan et ses amis étaient des royalistes engagés. Joséphine Pellegrini-Balsamo était comtesse de Cagliostro, née à Palerme le 29 juillet 1788 d’une liaison de Joseph Balsamo et de Joséphine de la Pagerie. Âgée de quelque 106 ans mais en paraissant 30, elle serait une espionne, traîtresse, voleuse et meurtrière, qui aurait profité du secret de longue vie et de jeunesse de Cagliostro. Lupin va osciller entre son amour pour Clarisse et son amour-passion pour Joséphine, qui lui inspire de la haine. De plus, il est sur la piste d'un secret déjà recherché par Joséphine et Beaumagnan, et leurs amis.Extrait : Raoul d’Andrésy jeta sa bicyclette, après en avoir éteint la lanterne, derrière un talus rehaussé de broussailles. À ce moment, trois heures sonnaient au clocher de Bénouville.Dans l’ombre épaisse de la nuit, il suivit le chemin de campagne qui desservait le domaine de la Haie d’Étigues, et parvint ainsi aux murs de l’enceinte. Il attendit un peu. Des chevaux qui piaffent, des roues qui résonnent sur le pavé d’une cour, un bruit de grelots, les deux battants de la porte ouverts d’un coup… et un break passa. À peine Raoul eut-il le temps de percevoir des voix d’hommes et de distinguer le canon d’un fusil. Déjà la voiture gagnait la grand-route et filait vers Étretat.
La demeure mystérieuse Leblanc, Maurice
Les aventures d'Arsène Lupin [17]: La Demeure mystérieuse est un roman policier de Maurice Leblanc paru en 1929, mettant en scène le gentleman-cambrioleur Arsène Lupin. Elle fait suite à L'Agence Barnett et Cie dont on retrouve un personnage phare, le brigadier Béchoux.RésuméÀ Paris, en 1907, un enlèvement est commis à l'Opéra durant un défilé de haute couture: la belle chanteuse Régine Aubry est conduite par deux individus dans une maison non-identifiée où on la dépouille de son corselet de diamants. Puis elle est relâchée, sans sa parure évidemment au grand dam du diamantaire véreux Van Houben qui avait conçu la robe.Quelque temps après, s'opère une étrange répétition des évènements. Un petit mannequin d'origine modeste, Arlette se voit kidnappée par les mêmes indvidus et amenée au même endroit. Elle s'échappe d'elle-même.Jugeant cette coïncidence troublante, un prétendant de Régine le baron Jean d'Enneris (alias Arsène Lupin) décide d'enquêter sur l'affaire...
La demoiselle aux yeux verts Leblanc, Maurice
Les aventures d'Arsène Lupin [13]: Résumé du roman: Alors qu'il flâne dans les rues de Paris, Arsène Lupin se met subitement à suivre un homme filant une touriste anglaise aux cheveux blonds et aux yeux bleus… Plus tard installé dans une pâtisserie du boulevard Haussmann, il remarque à une table une demoiselle aux cheveux blonds et aux yeux verts… Il ne se doute alors pas des nombreuses péripéties qui l'attendent. Et une nouvelle fiancée en perspective… Extrait : Raoul de Limézy flânait sur les boulevards, allégrement, ainsi qu’un homme heureux qui n’a qu’à regarder pour jouir de la vie, de ses spectacles charmants, et de la gaieté légère qu’offre Paris en certains jours lumineux d’avril. De taille moyenne, il avait une silhouette à la fois mince et puissante. À l’endroit des biceps les manches de son veston se gonflaient, et le torse bombait au-dessus d’une taille qui était fine et souple. La coupe et la nuance de ses vêtements indiquaient l’homme qui attache de l’importance au choix des étoffes.
La femme aux deux sourires Leblanc, Maurice
Les aventures d'Arsène Lupin [20]: « De toutes les énigmes qui compliquaient l’aventure où il se trouvait engagé, celle-là était la plus captivante et la plus inaccessible. Antonine ?… Clara ?… laquelle de ces deux figures constituait la véritable personnalité de l’être charmant qu’il avait rencontré ? Elle avait à la fois le sourire le plus franc et le plus mystérieux, le regard le plus candide et les yeux les plus voluptueux, l’aspect le plus ingénu et l’air le plus inquiétant. Elle émouvait par sa mélancolie et par sa gaieté. Ses larmes comme son rire provenaient d’une même source fraîche et claire par moments, à d’autres obscures et troubles. » (Extrait du chapitre VI)
La frontière Leblanc, Maurice
Le vieux Morestal et sa femme vivent à la frontière avec l'Allemagne. Il n'a toujours pas digéré la défaite de 1870 et la perte de l'Alsace, chaque incident frontalier, aussi petit soit-il, est source de satisfaction, «ça va recommencer comme en 70». Aujourd'hui, il attend son fils, Philippe, professeur à Paris, venu passer quelques jours avec sa femme. Il est heureux de le voir, même si des écrits de celui-ci lui laissent à penser qu'il n'a pas la fibre patriotique aussi développée. Il a raison : Philippe s'est promis de saisir la première occasion pour avoir une discussion franche sur ce sujet même s'ils risquent de se brouiller. Les vacances démarrent. Philippe revoit Suzanne Jorancé qui va bientôt se marier, son père est commissaire spécial à la frontière.
Le bouchon de cristal Leblanc, Maurice
Les aventures d'Arsène Lupin [5]: 1912 : mystérieux et racé, l'homme au charme sombre revient dans le Bouchon de cristal. Arsène Lupin, encore une fois, joue d'insolence et de fantaisie pour soulager ses contemporains des biens qui encombrent leur existence. Mais le voleur est gentleman. Et, tout comme il peut abandonner son butin pour le sourire d'une dame, cet homme de " valeurs " peut également embrasser de grandes causes. Ses aventures apparaissent ainsi marquées par leur époque : en toile de fond du Triangle d'or tonnent les canons de la Grande Guerre. L'ennemi devient alors moins l'inspecteur Ganimard que le Kaiser Guillaume II, un engagement qui atteint son paroxysme dans l'Eclat d'obus. Et la paisible insouciance du plus grand des voleurs sera mise à mal par le cauchemar de L'Ile aux Trente cercueils, propre à lui glacer le sang... même si, pour Lupin, le seul trésor qui vaille de risquer sa vie reste le cœur des belles.
Le cabochon d'émeraude Leblanc, Maurice
Les aventures d'Arsène Lupin [19]: Intrigue de départLa princesse Olga qui se targue devant ses amies de connaître Arsène Lupin qu'elle a connu sous le pseudonyme Jim Barnett, va leur raconter comment, un jour, ce détective l'a fait rentrer en possession d'un bijou brusquement envolé alors qu'elle était seule en conversation avec un soupirant Maxime Dervinol, fils d'un banquier, qui, confus de cette gênante situation, ne savait plus à quel saint se vouer. Elle avait fait appel à Jim Barnett lui-même, mais c'est un de ses employés qui s'est présenté: le baron d'Enneris...Le Cabochon d'émeraude, nouvelle de Maurice Leblanc parue dans « Les Annales Politiques et Littéraires » le 15 novembre 1930.Cette nouvelle qui fait intervenir l'Agence Barnett, pourrait constituer la neuvième du recueil L'Agence Barnett et Cie. Elle a d'ailleurs été mise à la suite, en 1975, dans l'édition du Cercle du Bibliophile (Genève) sous le titre : « Les Exploits d'Arsène Lupin ».
Le cercle rouge Leblanc, Maurice
Découvrez l'histoire stupéfiante et émouvante du cercle rouge, ce stigmate terrible qui, à chaque génération, marque un des membres de la famille Barden du sceau du déséquilibre mental. À la mort des derniers représentants de la famille, le bandit Jim Barden et son fils Bob, on croit la malédiction vaincue. Mais voici que le signe fatal réapparaît sur la main d'une femme mystérieuse qu'il pousse irrésistiblement à lutter contre l'injustice - quoique de manière souvent contestable - troublant le grand amour unissant le médecin légiste Max Lamar avec la riche héritière Florence Travis...
Le chapelet rouge Leblanc, Maurice
Le comte Jean d'Orsacq et sa femme Lucienne invitent leurs amis à participer à une semaine de chasse dans leur château. Mais, un vol et un meurtre vont entacher leur séjour... Une passionnante enquête policière qui aboutit, en 24 heures, au coup de théâtre final.
Le formidable événement Leblanc, Maurice
Extrait : À deux reprises, Simon descendit jusqu’à la cabine d’Isabel. La porte en était fermée et il n’en sortait aucun bruit. Mais Simon savait que la jeune fille, remise de sa fatigue et déjà oublieuse des dangers courus, gardait cependant l’horreur de ce qu’elle avait vu. Lui-même demeurait accablé, hanté par une vision si affreuse qu’elle paraissait l’image excessive d’un cauchemar plutôt que le souvenir d’une chose réelle. Était-ce vrai que ne vivaient plus les trois pasteurs au visage austère, ni les quatre garçons heureux et joyeux, ni leurs parents, ni la petite fille qui pleurait, ni l’enfant qui souriait à Isabel, et non plus le capitaine, et non plus aucun de tous ceux qui peuplaient la Reine-Mary ? Vers quatre heures, les nuages, déployés en masses plus noires et plus épaisses, avaient conquis le ciel. On sentait déjà le souffle des grandes bourrasques, aux charges vertigineuses...
Le prince de Jéricho Leblanc, Maurice
Un jeune homme, Maxime, et deux jeunes filles, ses voisines, excités par les exploits de Jéricho, forban de la Méditerranée, jouent aux pirates dans le domaine de Mirador, une villa perchée sur une hauteur du massif de l'Esterel et dominant un golfe, près d'Antibes. Sa propriétaire, Nathalie Malnosen, est une jeune et riche héritière orpheline dont la beauté provient « autant de la perfection absolue de ses traits que de leur expression même ». Elle attend deux amis de son père, ses invités du jour : Forville, directeur de la société d'exportation Manolsen et son éternel soupirant, et le docteur Chapereau. La conversation va tourner sur le fameux Jéricho, dont la rumeur raconte contradictoirement les faits les plus cruels ou la générosité la plus noble. Chapereau propose alors en échappatoire aux disputes un autre héros qu’on a trouvé, naguère, naufragé à la pointe d’Antibes et plus mort que vivant. Cet homme étrange, miraculeusement rétabli mais demeuré amnésique, est surnommé le « baron d‘Ellen-Rock », du nom d’un jardin antibois[2]. Il s’est lancé avec énergie dans les affaires et s’est désormais enrichi dans des transactions immobilières entre la Côte d’Azur et Paris. Le récit passionne toute l’assistance et en particulier Maxime et la romantique Nathalie. Ce personnage va mystérieusement surgir dans la vie des deux résidents de Mirador et s’imposer en défenseur. Il a, dit-il, dans la journée, en passant en canot, surpris une conversation secrète de malfrats étrangers qui parlaient de piller le soir même une villa de la côte située en haut d’une falaise. On pense tout de suite à la bande de Jéricho...**About the AuthorMarie Émile Maurice Leblanc est un écrivain français né le 11 décembre 1864, à Rouen, et mort le 6 novembre 1941, à Perpignan. Auteur de nombreux romans policiers et d’aventures, il est le créateur du célèbre personnage d’Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur. On peut visiter la maison de Maurice Leblanc, à Étretat, en Seine-Maritime. L’aiguille d’Étretat forme d’ailleurs l’un des décors du roman L'Aiguille creuse. Biographie : Maurice Leblanc est le deuxième enfant d'Émile Leblanc, armateur de trente-quatre ans, et de Mathilde Blanche, née Brohy, âgée de vingt et un ans. Il eut pour sœur cadette la cantatrice Georgette Leblanc, qui fut l'interprète de Maurice Maeterlinck et sa compagne de 1895 à 1918. Il refuse la carrière que son père lui destine dans une fabrique de cardes et « monte à Paris » pour écrire. D’abord journaliste, puis romancier et conteur (Des couples, Une femme, Voici des ailes), il éveille l’intérêt de Jules Renard et d'Alphonse Daudet, sans succès public. Il fréquente les grands noms de la littérature à Paris : Stéphane Mallarmé ou Alphonse Allais. En 1901, il publie L'Enthousiasme, roman autobiographique. En 1905, Pierre Lafitte, directeur du mensuel Je sais tout, lui commande une nouvelle sur le modèle du Raffles d'Ernest William Hornung : L'Arrestation d’Arsène Lupin. Deux ans plus tard, Arsène Lupin est publié en livre. La sortie d’Arsène Lupin contre Herlock Sholmès mécontente Conan Doyle, furieux de voir son détective Sherlock Holmes (« Herlock Sholmès ») et son faire-valoir Watson (« Wilson ») ridiculisés par des personnages parodiques créés par Maurice Leblanc.
Les confidences d'Arsène Lupin Leblanc, Maurice
Les aventures d'Arsène Lupin [6]: Après le noir 813, Maurice Leblanc revint dans Les Confidences d’Arsène Lupin aux nouvelles plus légères, dans le style de celles de son premier recueil, Arsène Lupin gentleman cambrioleur. Les trois dernières nouvelles, lors de leur publication initiale, ne portaient pas le sur-titre Les Confidences d’Arsène Lupin. On peut supposer que le recueil projeté ne les incluait pas et que Maurice Leblanc envisageait de les fondre dans un autre recueil, mais que, pris par d’autres projets d’écriture plus importants (romans), il a choisi de les inclure en dernière minute dans le recueil à publier chez Lafitte… à moins que, compte tenu du faible nombre de nouvelles portant ce sur-titre, il ne s’agisse tout simplement d’une banale erreur des typographes de Je sais tout
Les contes du Gil Blas Leblanc, Maurice
Ces contes, parus pour l'essentiel entre 1892 et 1897 dans le journal Gil Blas, montrent que Maurice Leblanc fut un grand écrivain, à l'écriture précise et incisive, dès ses débuts. Dans le premier conte, un mari, et l'amant de sa femme, se retrouvent côte à côte dans une visite médicale de réservistes de l'armée... Dans le suivant, un homme, qui est toujours passé inaperçu au yeux de tous, qui n'était rien pour les autres, et donc pour lui même, va enfin exister par la haine qu'il inspire à son voisin... Puis vient l'histoire du prêtre et de ses pièces de cent sous. Etc. 19 contes à découvrir d'urgence.
Les huit coups de l'horloge Leblanc, Maurice
Les aventures d'Arsène Lupin [11]: Hortense Daniel entrouvrit sa fenêtre et chuchota: — Vous êtes là, Rossigny? — Je suis là, fit une voix qui montait des massifs entassés au pied du château. Se penchant un peu, elle vit un homme assez gros qui levait vers elle une figure épaisse, rouge, encadrée d’un collier de barbe trop blonde. — Eh bien? dit-il. — Eh bien, hier soir, grande discussion avec mon oncle et ma tante. Ils refusent décidément de signer la transaction dont mon notaire leur avait envoyé le projet et de me rendre la dot que mon mari a dissipée avant son internement. — Votre oncle, qui avait voulu ce mariage, est pourtant responsable, d’après les termes du contrat. — N’importe. Je vous dis qu’il refuse…— Alors! — Alors êtes-vous toujours résolu à m’enlever? demanda-t-elle en riant. — Plus que jamais. — En tout bien tout honneur, ne l’oubliez pas! — Tout ce que vous voudrez. Vous savez bien que je suis fou de vous. — C’est que, par malheur, je ne suis pas folle de vous. — Je ne vous demande pas d’être folle de moi, mais simplement de m’aimer un peu. — Un peu? Vous êtes beaucoup trop exigeant. — En ce cas, pourquoi m’avoir choisi? — Le hasard. Je m’ennuyais… Ma vie manquait d’imprévu… Alors je me risque… Tenez, voici mes bagages. Elle laissa glisser d’énormes sacs de cuir que Rossigny reçut dans ses bras.— Le sort en est jeté, murmura-t-elle. Allez m’attendre avec votre auto au carrefour de l’If. Moi, j’irai à cheval. — Fichtre! Je ne peux pourtant pas enlever votre cheval. — Il reviendra tout seul. — Parfait!… Ah! à propos… — Qu’y a-t-il? — Qu’est-ce donc que ce prince Rénine qui est là depuis trois jours et que personne ne connaît? — Je ne sais pas. Mon oncle l’a rencontré à la chasse, chez des amis, et l’a invité. — Vous lui plaisez beaucoup. Hier vous avez fait une grande promenade avec lui. C’est un homme qui ne me revient pas. — Dans deux heures, j’aurai quitté le château en votre compagnie. C’est un scandale qui refroidira probablement Serge Rénine. Et puis assez causé. Nous n’avons pas de temps à perdre. Durant quelques minutes, elle regarda le gros Rossigny qui, pliant sous le poids des sacs, s’éloignait à l’abri d’une allée déserte, puis elle referma la fenêtre. Dehors, loin dans le parc, une fanfare de cors sonnait le réveil. La meute éclatait en aboiements furieux. C’était l’ouverture, ce matin-là, au château de La Marèze, où tous les ans, vers le début de septembre, le comte d’ Aigleroche, grand chasseur devant l’Éternel, et la comtesse réunissaient quelques amis et les châtelains des environs. Hortense acheva lentement sa toilette, revêtit une amazone qui dessinait sa taille souple, se coiffa d’un feutre dont le large bord encadrait son beau visage aux cheveux roux, et s’assit devant son secrétaire, où elle écrivit à son oncle, M. d’ Aigleroche, une lettre d’adieu qui devait être remise le soir. Lettre difficile qu’elle recommença plusieurs fois et à laquelle, finalement, elle renonça. «Je lui écrirai plus tard, se disait-elle, quand sa colère aura passé.» Et elle se rendit dans la haute salle à manger. D’énormes bûches flambaient au creux de l’âtre. Des panoplies de fusils et de carabines ornaient les murs. De toutes parts, les invités affluaient et venaient serrer la main du comte d’ Aigleroche, un de ces types de gentilshommes campagnards,