La bibliothèque de Patrick
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La bibliothèque de Patrick

102 - A prendre ou à lécher
Dard, Frédéric
San-Antonio [102]: On navet jamais vu ça. Ben maint’nant on l'a. Et croye-moi, on a eu chaud aux plumes. L'péril jaune, merci bien : j’sais à présent d'quoi t’il retourne !Quant aux p’tites gonzesses de Bangkroche, tu r’passeras ! Pas une seule qui fusse t’à ma pointure !C't'un monde ! Comme j’dis : « Quand on veut faire pute professionnelle, faut s’assurer au prélavable qu’t’es capab' d’héberger l’client; même quand y l’est monté comm’ un seigneur, dont c’est mon cas ; qu’autrement sinon ça d’vient d’l’abusement d’con-fiance, moi j’trouve.Enfin, viens quand même av’c nous en Taillelande ; si t’aimes pas le bouddha, on t’fera faire des massages.Alexandre-Benoît Bérurier. 
103 - Baise-ball à La Baule
Dard, Frédéric
San-Antonio [103]: Si tu n'as jamais vu le prince Charles d'Angleterre complètement mort, le nez dans une salade de homard, lis ce book.Si tu n'as jamais vu Béru propulser deux nonnes dans des cageots de tomates, lis ce bouquin.Si tu n'as jamais vu San-A aux prises avec un couple mystérieux qui le ridiculise, lis ce polar.Mais si tu as le palpitant qui déconne, l'ami, alors ne lis pas ce chef-d'œuvre, il te tuerait ! 
104 - Meurs pas, on a du monde
Dard, Frédéric
San-Antonio [104]: Franchement, M. Konopoulos ne me demandait rien. D'ailleurs, je n'étais pas venu à Genève pour ça. La sublime nana qui m'attendait à l'aéroport avait une autre chatte à fouetter. Mais il a fallu que ce pauvre manutentionnaire soit mordu par un méchant serpent et que son aimable cadavre déboule en même temps que nos valises... C'est idiot pour Marie-Marie qui, consécutivement, a dû faire une croisière en ambulance ! Mais alors, si tu avais vu nos frimes quand on a déballé l'abominable costume ! Enfin, tu m'as compris ? Si tu as tout pigé, pas la peine d'acheter ce livre. Mais s'il te reste des zones obscures dans la comprenette, n'hésite pas. Quand tu en auras terminé la lecture, j'aime autant te prévenir : tu devras changer de calbar. Car, on a beau dire, mais il s'en passe des choses, en Suisse !
105 - Tarte à la crème story
Dard, Frédéric
San-Antonio [105]: La Bulgarie est le pays du yaourt. J'aurais donc pu intituler ce bouquin “Baise-la dans le yaourt”. Mais je suis un auteur bien trop embouché pour débloquer au dos d'une couverture. Heureusement qu'à l'intérieur on peut y aller carrément. Tout se permettre, et un peu plus encore, moi, c'est justement le “un peu plus” qui m'intéresse.Et toi aussi, pas vrai, bougre de petit dégoûtant.
106 - On liquide et on s'en va
Dard, Frédéric
San-Antonio [106]: Ah ! si M. Prince n'avait pas fauché le truc magique du tueur pendant que M. Adolphe s'envoyait Mme Eva, rien de tout cela ne serait arrivé.T'aurais pas eu droit aux coliques incoercibles de Pinuche, ni au coït flamboyant de Béru, non plus qu'à l'hécatombe ci-jointe. Et à moi, ça m'aurait évité 250 pages de déconnage. Mais t'es pas forcé de les lire. 
107 - Champagne pour tout le monde !
Dard, Frédéric
San-Antonio [107]: Je vais te dire...Moi, quand je prête mon aimable concours à une gourgandine pour l’aider à perpétrer un vol et que ma carrière de flic d’élite ne sombre pas dans l’aventure.Quand les bombes m’éclatent sous les claouis sans me causer la moindre égratignure.Quand je suis expédie à perpète au fond d’un puits d’où personne n’est jamais sorti, pas même la vérité, et que j’en remonte frais comme un gardon.Oui, moi, quand tout ça, plus le reste m’arrive, à la fin de ces délicatesses, je respire un grand coup et je m’écrie:— Champagne pour tout le monde !À la bonne mienne, les gars !
108 - La pute enchantée
Dard, Frédéric
San-Antonio [108]: Tu grimpes une dame pute. T'arrives au septième ciel, fin de section. Et voilà qu'au moment de l'extase, la chère gagneuse entre en transe, et se met à te raconter une tuerie qui s'opère au même instant à 800 bornes de ton plumard. Pour le coup, tu te crois en pleine Science-Fiction, non ? Eh bien, pas du tout, l'artiste. C'est de la Science-Friction ! Mais je ne veux pas te faire attendre : ma pute enchantée est déjà à poil.
109 - Bouge ton pied que je voie la mer
Dard, Frédéric
San-Antonio [109]: « Bouge ton pied que je voie la mer », soupira Véra. J'ai bougé mon pied. Elle a vu la mer. Et du même coup, le spectacle le plis effrayant, le plus incrédulant, le plus tout ce que tu voudras qui se puisse imaginer ! Si tu ne crains pas les péripéties, entre avec nous dans la ronde, mon pote. On n'a pas le temps de s'embêter. D'ailleurs, on n'a même pas le temps de comprendre. Mais on n'est pas là pour ça, hein ?paru en 1982
110 - L'année de la moule
Dard, Frédéric
San-Antonio [110]: 1904 : Entente cordiale avec l'Angleterre. 1914 : Début de la guerre de 14. 1918 : Fin de la guerre 14-18. 1936 : Avènement du Front populaire. 1939 : Guerre au Reich allemand. 1945 : Fin de la guerre contre le Reich allemand. 1958 : Le Général de Gaulle se rappelle au pouvoir. 1962 : Fin du conflit algérien. 1968 : Crise universitaire et sociale en France. 1982 : San-Antonio publie L'Année de la moule.
111 - Du bois dont on fait les pipes
Dard, Frédéric
San-Antonio [111]: Si ma Félicie ne s'était pas mise à chialer devant son poste de télé, rien ne serait arrivé.Mais moi, les larmes de m'man, je ne peux pas supporter.Faut que j'agisse.Seulement quand tu agis comme un con, tu fais des conneries, non ?Note qu'avec moi, pour ce qui est des conneries, je ne te laisse jamais en manque.
112 - Va donc m'attendre chez Plumeau
Dard, Frédéric
San-Antonio [112]: Je n'ai, jusqu'à ce jour, reçu que deux lettres de Sa Majesté britannique Elisabeth II. La première date de plusieurs années, et concerne mon livre Baise-ball à la Baule. La chère souveraine m'y faisait quelques remontrances parce que j'y avais assez lourdement brocardé un membre de sa royale family. L'envoi de deux douzaines de roses rouges (nous n'étions pas encore en régime socialiste), accompagnant un billet d'excuses, me valut son absolution. Mais voici que la cousine récidive, ayant entendu parler du présent ouvrage. Grâce à une indiscrétion de ma femme de ménage, elle me pria, par l'intermédiaire de l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Berne, de lui adresser une copie de mon manuscrit. Je le fis. Ce qui motiva la seconde lettre royale. Madame Deux s'y déclare indignée de la manière dont je traite l'Intelligence Service dans ces pages et me somme de ne pas publier cette oeuvrette. Passant outre cet interdit, mon éditeur et moi avons décidé de la faire paraître tout de même. Nous verrons bien.
113 - Morpions circus
Dard, Frédéric
San-Antonio [113]: Moi, tu me connais ? Une âme de fer dans un corps sain ; une main de velours dans un corsage. Tout dans la tête pour garder les mains libres. Principal défaut ? Raffole des gonzesses sans distinction d'âge ni de confession. Principale qualité ? Les fait reluire. Signe distinctif ? A horreur des cons. Mais tu peux rester. Et prendre connaissance de ce plaisant ouvrage. Tu y trouveras : la moutarde de la polissonnerie, l'oeuf de l'action et l'huile de la volupté. Si tu remues bien le tout, tu obtiendras une succulente mayonnaise. Elle donnera un peu de goût à ta vie insipide. Allez, viens !
114 - Remouille-moi la compresse
Dard, Frédéric
San-Antonio [114]: Il avait une jambe dans le vide, l'autre sur une peau de banane et la gueule en compote. Il me demande de prendre ce qu'il y avait dans la poche de son blouson et de le porter à sa mère. Il venait de descendre deux flics. Qu'aurais-tu fait à ma place ? Moi, tu me connais ? J'ai pris la petite boîte. Et alors, il s'en est suivi un de ces pataquès, mon pauvre vieux ! Non, franchement, je ne veux pas avoir l'air de rouscailler, mais des coups fourrés pareils, crois-moi, on peut s'en passer. De quoi devenir chèvre, mon pote ! Mais n'en profite pas pour jouer au bouc ! On a beau être commotionné, c'est pas le genre de la boutique !
115 - Si maman me voyait
Dard, Frédéric
San-Antonio [115]: Je te jure que si maman me voyait, elle serait dans ses petits souliers, la chérie. Et si elle voyait sa maison, elle voudrait déménager d'urgence. Pourtant elle l'aime, sa maison, maman. Heureusement, maman n'est pas là. Au fait, où est-elle ?
116 - Des gonzesses comme s’il en pleuvait
Dard, Frédéric
San-Antonio [116]: Moi, tu me connais ? Je suis pas le genre de mec qui paie pour calcer une gonzesse. Mais j'appartiens pas non plus à l'espèce qui se fait douiller. Les écailles, je laisse ça aux vrais harengs. Alors, te dire ce qui m'a pris de marcher dans cette combine de cornecul, franchement je pourrais pas. Y a des moments, dans la vie, où on perd les pédales. Note que j'en ai trouvé une chouette, chemin faisant, pour compenser. Si j'avais pu prévoir l'hécatombe qui découlerait de mes prouesses matelassières, je serais resté chez maman. Tu me crois pas ? Attends que je fasse le compte des allongés...Oh ! puis non : j'aurais pas assez de doigts.
117 - Les deux oreilles et la queue
Dard, Frédéric
San-Antonio [117]: Les deux oreilles et la queue, tu le sais, représentent la suprême récompense qu'un jury de corrida accorde à un toréador qui a magistralement scrafé son bestiau. Dans notre affaire, j'ai obtenu les deux oreilles et la queue. Et tu sais qui me les a accordées ? Monsieur le président de la République royale française ! Juré craché ! Si tu ne me crois pas, t'as qu'à lire... Les deux oreilles et la queue, moi, tu te rends compte ? Plus quelques jolis culs qui passaient par là, naturellement.
118 - Pleins feux sur le tutu
Dard, Frédéric
San-Antonio [118]: Rappelle-toi que dans cette affaire j'ai drôlement mouillé mon maillot.Tu parles d'une escalade ! Je pédalais que d'une ! Tout en danseuse, mon pote !Et avec pleins feux sur le tutu !
119 - Laissez pousser les asperges
Dard, Frédéric
San-Antonio [119]: J'interviens après le troisième meurtre, mais la série continue. Je lâche tout pour m'occuper de la petite histoire au président, seulement, on me bute ces deux souris en pleine partouze. Quand je pose la question de confiance à l'ignoble Miss Gleendon, un mec lui flanque le coup de griffe du siècle. Voilà le topo. Si tu as tout compris, inutile d'acheter ce book. Mais si des zones obscures subsistent, paye-le-toi-le. Tu vas pas mourir con toute ta vie.
120 - Poison d’avril ou la vie sexuelle de Lili Pute
Dard, Frédéric
San-Antonio [120]: Elle était chinoise et s'appelait Li Pût, ce qui dans l'argot pékinois signifie Poison d'Avril. Ses parents l'avaient ainsi baptisée parce qu'elle était née au mois de janvier et que donc, Dû Cû, le papa de Li Pût, avait fécondé sa mère en avril et par inadvertance, un soir qu'il s'était pété à l'alcool de riz à 90°. Le père de Li Pût, Dû Cû, était docker à Pékin. Comment ? Qu'est-ce que tu dis ? Ah ! Y'a pas la mer à Pékin ? Bon, alors il était tresseur de nattes ; ça te va ? Quand Li Pût naquit, c'était l'année de la Morue. Tout le monde te dira, depuis Saint-André-le-Gaz (38) jusqu'à Nankin, que naître sous le signe de la Morue, hein ? Tu m'as compris ! Et c'est ce qui se passa, dix-sept ans plus tard, montre en main !
121 - Bacchanale chez la mère Tatzi
Dard, Frédéric
San-Antonio [121]: Tu connais l'histoire de la chèvre de M. Seguin ? C'est celle de la mère Tatzi. Sauf qu'il manque M. Seguin. Par contre, des loups, t'en trouves à gogo. Et avec des dents vachement carnassières. Il en faut pour bouffer cette vieille bique.
122 - Dégustez, gourmandes
Dard, Frédéric
San-Antonio [122]: À l'occasion du centenaire de ma mort, je suis heureux de vous présenter un San-Antonio nouvelle manière. Le fameux commissaire guigne la succession d'un Superman international et, l'espace d'un livre, devient son disciple. Alors, il met la baise et la rigolade en veilleuse pour tenter de réussir son examen de passage. S'il y parvient, Sana sera promu super-dauphin. S'il échoue, il sera sacré bézuquet à vie. Dans un cas comme dans l'autre, il continuera d'escalader ces dames et de dilater la rate de leurs maris. À la vôtre ! Victor Hugo
123 - Plein les moustaches
Dard, Frédéric
San-Antonio [123]: La chasse aux criminels de guerre nazis n'est plus ce qu'elle a été car le gibier est en voie d'extinction, décimé qu'il est par cette épidémie qui s'appelle le temps. Mais enfin, il en reste encore quelques-uns à travers le monde, ce livre t'en administre la preuve. Quelle équipée ! Quel écoeurement aussi ! Là, tu peux croire que j'en ai pris plein les moustaches. Pourtant, le président s'est montré très coopératif. Hélas, ça ne fait pas tout. Cézigue, il bénit l'émeute, mais il ne court pas après le renard.
124 - Après vous s'il en reste, Mr le Président
Dard, Frédéric
San-Antonio [124]: Gentil lecteur bien-aimé, en lisant ce puissant ouvrage de politique-fiction (ou de polique-affliction), n'oublie pas que si je puise certains de mes héros dans la vie courante, je les entraîne par contre dans des délirades qui n'appartiennent qu'à moi.En somme, je les prends en charge et leur offre une croisière dans mon imaginaire. Tous frais payés.Ils en ont de la chance ! ”
125 - Chauds, les lapins !
Dard, Frédéric
San-Antonio [125]: Les Éditions Fleuve Noir ont longuement hésité avant de publier cet ouvrage. Car les événements qu'il retrace sont rigoureusement authentiques et mettent en cause l'épouse d'un ministre. L'aventure survenue à cette courageuse femme est hors du commun, c'est pourquoi, seule une acceptation de sa part pouvait nous décider à éditer ce livre. Ce consentement héroïque, elle nous l'a donné sans réserve. Nous prions donc Mme Alexandre-Benoît Bérurier de trouver ici l'expression de notre admiration et de notre reconnaissance.Le ministre de l'intérieur Bérurier se rend à la conférence d'Interpol à Amsterdam accompagné de Berthe qui souhaite ardemment visiter le quartier des prostituées. Elle y est attirée dans un traquenard et photographiée en pleine orgie. De retour à Paris sans Berthe qui a disparu, Bérurier reçoit les photos accompagnées d'une lettre de menaces et décide de démissionner de son poste pour se soustraire au chantage. Il repart à Amsterdam avec San-Antonio et tous deux découvrent que Hans Bergen, un puissant armateur, est mêlé à l'enlèvement. Berthe réapparaît à Paris après sa séquestration sur un cargo dont elle a épongé tout l'équipage, enregistrement vidéo à l'appui. Craignant une humiliation publique et afin de pouvoir plaider un coup monté, San-Antonio décide de substituer Carmen, une prostituée, à Berthe. Il repart à Amsterdam avec Mathias pour continuer l'enquête qui mène à Hieronymus Krül, directeur de la police d'Amsterdam. Bérurier a été pris au piège et est pourchassé et blessé après le meurtre de Hans Bergen. Lui et San-Antonio échappent de justesse à la bande et reviennent à Paris avec des prisonniers, mais ne peuvent compter sur l'aide du Vieux qui n'a toujours pas digéré sa révocation récente. Finalement, l'affaire trouve son dénouement après l'attentat manqué de la Tour Eiffel où Berthe devait involontairement causer l'assassinat du président de la République.
126 - Alice au pays des merguez
Dard, Frédéric
San-Antonio [126]: Dans cet ouvrage, tu prendras connaissance de l'événement le plus important qui ce soit produit depuis que l'homme a marché sur la lune. Un événement que l'on jugeait tellement impensable qu'on y pensait plus. La nouvelle a créé un remue-ménage extrême dans le vie française. Au point que M. le président de la République a honoré ce livre d'une préface. Si mon éditeur a refusé de la publier, c'est parce qu'il était convaincu que, d'ici quelques années, San-Antonio sera bien plus connu que le président ; et qu'il sera donc anormal qu'un auteur célèbre fût cautionné par un président oublié. Il n'en reste pas moins que c'était un très bel élan du cœur dont je remercie vivement le Pommier des Français. Ce qui l'avait motivé ? Je vais te dire, prépare-toi au choc : Béru et Berthe viennent d'avoir un enfant. Un vrai, bien à eux, déjà gras et dégueulasse, car bon sang ne peut mentir. C'est pas l'événement pur fruit, ça ? Ouvre vite la fenêtre, je sens que tu vas t'évanouir. "
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