La bibliothèque de Patrick
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52 - San-Antonio polka
Dard, Frédéric
San-Antonio [52]: Sans vouloir me vanter, vous savez bien que je suis suffisamment sublime pour ne pas avoir besoin de me faire mousser, je suis un skieur de first quality. Selon Béru, je possède à fond la technique du “sale-homme-géant”, du “Juliénas léger” et du ”rapage contrôlé”. Et c'est peut-être grâce à ces qualités que j'ai pu éviter une catastrophe nationale ! Comment ? Entrez dans la danse et vous le saurez. Et en avant la polka de San-Antonio.
53 - En peignant la girafe
Dard, Frédéric
San-Antonio [53]: Ceux qui n'ont jamais vu un individu manger tour à tour :... une semelle de chaussure, un crapaud vivant, une selle de vélo, une corne à poudre, une autre de chef de gare, un écureuil empaillé et un cadran solaire... n'ont jamais vu Bérurier dans le plus extraordinaire numéro de boulimie de tous les temps !Ceux-là ne peuvent pas non plus imaginer le fabuleux San-Antonio tout en haut d'une grande échelle, occupe à... peigner la girafe !Paru en 1963
54 - Le coup du père François
Dard, Frédéric
San-Antonio [54]: Connaissez-vous l'Alabanie ? C'est un coquet pays d'Europe du Sud qui a pour principales ressources l'exploitation des cactus et l'aide de la Chine populaire. Figurez-vous qu'il se passe des choses bizarroïdes à l'ambassade alabanienne de Paris... Mais le gros Bérurier et votre San-Antonio préféré vont sérieusement s'occuper du problème, croyez-moi ! Malheureusement, le révérend Pinaud manque à l'appel et savez-vous pourquoi ? Parce que les Alabaniens lui ont fait la plus terrible, la plus perverse, la plus française des farces... LE COUP DU PÈRE FRANÇOIS !
55 - Le gala des emplumés
Dard, Frédéric
San-Antonio [55]: J'ai déjà exécuté pas mal de missions peu ordinaires, franchement originales, voire extravagantes.Mais celle qui me débarque sur les endosses est, comme dit Béru, "à tomber le cul par terre."Figurez-vous qu'au cours du grand gala de la Rousse, le Vieux me prend à part, me tend la photo d'une gentille dadame d'une quarantaine de balais et me virgule :- je ne vous demande qu'une chose, San-A, devenir l'amant de cette femme.Tout à fait un travail dans mes cordes... Mais il avait oublié un petit détail, le Tondu.La photo datait de vingt ans !Paru en 1963
56 - Votez Bérurier !
Dard, Frédéric
San-Antonio [56]: En vacances à Saint-Turluru-le-Haut avec Félicie, San-Antonio s'ennuie ferme quand il apprend le décès brutal du candidat communiste aux élections législatives partielles dans la ville voisine de Bellecombe-sur-Moulx . Il ne peut résister à mener l'enquête, d'autant plus que deux autres candidats vont décéder dans des circonstances troublantes. Il va pouvoir compter sur l'aide de Bérurier envoyé à la rescousse par le « Vieux » (Directeur de la Police française) ainsi que de Pinaud et de plusieurs autres inspecteurs, sans compter celle de Félicie et d'un adjudant de gendarmerie en retraite.
57 - Bérurier au sérail
Dard, Frédéric
San-Antonio [57]: Figurez-vous qu'Alcide Sulfurik, plus connu dans les milieux de l'espionnage sous le matricule SO4 H2, a été kidnappé au retour d'une importante mission en Chine populaire par un commando de rebelles arabes dans l'aride pays de Kelsaltan ! Connaissez-vous le Kelsaltan ? Il est situé très exactement à l'angle du golfe persique et de l'avenue Raymond-Poincaré... C'est vous dire... Pour l'atteindre, il faut, à dos de chameau, traverser le grand Rasibus ou désert de la soif... Et, par ironie, il a fallu que pour accompagner votre valeureux San-Antonio dans cette mission périlleuse on fasse appel à Pinaud et surtout à Bérurier ! Je ne vous en dis pas plus... Joignez-vous à notre étrange caravane et venez visiter le sérail du cheikh Bérurier (qui est d'ailleurs un cheikh avec provision).
58 - La rate au court bouillon
Dard, Frédéric
San-Antonio [58]: Je ne pouvais pas imaginer qu'un jour je verrais un spectacle pareil ! Bérurier évoluant parmi l'élite mondiale, cohabitant avec tout ce que la Terre a pu produire comme rois, reines, présidents, milliardaires, sommités artistiques... Je vous jure qu'il faut avoir vu ça au moins une fois dans son existence ! Et si tout ce gratin (dont nous étions) n'avait pas été à deux doigts de l 'anéantissement atomique, j 'aurais ri, mais ri, à m'en mettre la rate au court-bouillon !
59 - Vas-y, Béru !
Dard, Frédéric
San-Antonio [59]: Quand la première salve est servie, on enclenche un deuxième chargeur. Le temps prend son temps dans ma tronche, bien que le mitrailleur fasse lissa. Je pense avec une incroyable lucidité. Je me dis des trucs, des choses, des machins. Je devine les mouvements de notre agresseur comme si je le voyais. J'ai entendu un cri et je sais qu'un de mes compagnons a été touché. Je passe la main sous ma veste afin de dégager mon excellent camarade tu-tues de sa gaine. Faut agir mollo pour éviter d'émettre un bruit qui me situerait. Je n'y vois que tchi. Faut que j'attende la deuxième seringuée afin de situer le tireur. Dangereux, car en v'là un qui semble faire le ménage complet.
60 - Tango Chinetoque
Dard, Frédéric
San-Antonio [60]: Moi, vous me connaissez ? J'ai pas l'habitude de vous mener en bateau, et quand ça m'arrive, c'est moi qui rame ! Alors, si je vous affirme que vous n'avez encore jamais lu un bouquin comme celui-ci, vous pouvez me croire ! Dans le Tango chinetoque, vous allez trouver des trucs qui vous feront dresser les poils des bras sur la tronche ! Vous y verrez comment, en Chine, on fabrique mille kilomètres d'autoroute par jour ! Comment un mouton tombe amoureux de Béru ! Comment Béru opère de l'appendicite un zig qui n'en a pas besoin ! Vous y verrez comment le Gros et moi on se paye une virouze dans le Cosmos ! Parfaitement ! Et puis, l'amour à la chinoise, ça ne vous dit rien ? Cette extraordinaire aventure se passe en Chine, mais on ne rit pas jaune pour autant. Et si le coq gaulois se fait déplumasser le dargif par moment, ça ne l'empêche pas de chanter fort ! Non, franchement, je plains Louis XVI qui est mort trop tôt pour avoir pu lire ça ! SAN-ANTONIO
61 - Salut mon Pope!
Dard, Frédéric
San-Antonio [61]: On a chouravé la Victoire de Samothrace. De quoi perdre la tête, nous aussi, les gars !Heureusement que Pinaud se découvre des dons de Sherlock Holmes que personne n'aurait jamais soupçonnés.Malheureusement, ça ne lui servira pas à grand chose, car il va lui arriver un drôle de turbin sur le territoire de la belle Hellène.Heureusement que je suis pote avec le destin et que Béru me tombe sur le poil au bon moment.Malheureusement, ça crache épais dans le secteur.Heureusement que Béru se découvre une vocation de pope.Tout ça n'est pas très orthodoxe, tout de même...Paru en 1966
62 - Mange et tais-toi !
Dard, Frédéric
San-Antonio [62]: Moi, vous me connaissez ? Quand la femme d'un zig qui m'a sauvé la vie vient chialer dans mon giron en me disant que son mari va être flingué deux jours plus tard pour haute trahison, je vole à sa rescousse. Même si c'est à Saigon que le mec en question doit effacer sa ration de prunes. Béru, vous le connaissez ? Il est toujours prêt à suivre son supérieur aussi hiérarchique que bien-aimé sur les sentiers de la gloire et de la châtaigne, même quand il s'agit d'un boulot d'ordre privé. Les femmes, vous les connaissez ? Plus elles sont battues, plus elles vous attirent d'emmouscaillements. Heureusement que moi aussi je les connais ! Ainsi que la manière de s'en servir ! Quant à mon style, si vous le connaissez pas encore, c'est le moment de vous y mettre. Car ça me ferait mal à la thyroïde que vous décédiez en n'ayant lu que Montaigne et Jean-Jacques Rousseau ! Souvenez-vous d'une chose, les gars : la culture, y a que ça de vrai !
63 - Faut être logique
Dard, Frédéric
San-Antonio [63]: Vous croyez aux fantômes, vous ? Moi, non plus ! Seulement Béru y croit, lui. Et quand le Gros doute de ses sens, il fait appel à mon bon sens... Faut être logique ! On m'a toujours appris à l'école que la vérité sortait du puits. Eh bien ! moi, j'y suis descendu, dans le puits ! Et, en effet, j'ai trouvé la vérité... Elle avait une drôle de bouille !"
64 - Y a de l'action
Dard, Frédéric
San-Antonio [64]: Mon big boss vénéré m'a chargé d'une mission pas marrante : supprimer une fille ravissante qui, d'après lui, est un danger public. Moi, vous me connaissez, j'aime pas particulièrement ce genre de commissions, mais quand le Tondu a une idée dans la tête, il faut en passer par là où il veut. Mais tout se complique, car il y a erreur sur la personne en question. Et je me trouve fourré jusqu'où c'est pas possible dans une affaire incroyable, avec mes deux coéquipiers. On nous en fait voir de toutes les couleurs, et je vous jure que, pour sortir de ce machin, y a de l'action !               
65 - Beru contre San-Antonio
Dard, Frédéric
San-Antonio [65]: Fallait bien que ça arrive un jour ! A force de cavaler côte à côte, Béru et moi, on a fini par se retrouver face à face. Et quand le Gros se met à faire du zèle au point de nous valoir une nouvelle guerre contre l'Allemagne, croyez-moi, c'est duraille d'arranger les bidons. Aller à l'autre bout du monde pour se tirer la bourre, c'est un comble, non ? En tout cas, j'en connais un qui nous a bien eux, tous les deux ; je vous dis pas son blase, il est dans le bouquin !
66 - L'archipel des malotrus
Dard, Frédéric
San-Antonio [66]: Ne le cherchez pas trop sur la carte, encore que sur l'océan Pacifique vous ayez quelques chances. Mais pacifiques, les Malotrus ? Parlons-en, hein ! surtout lorsque Béru vient semer la panique et fomenter des révolutions dans un pays vraiment pas comme les autres. Heureusement qu'il a un gros ticket avec la reine, ce qui doit lui porter bonheur, car il a rudement besoin de veine. Et moi, donc ! Deux condamnations à mort dans la même journée pour chacun de nous, ça commence à bien faire. On ne sait plus où donner de la tête...
67 - Zero pour la question
Dard, Frédéric
San-Antonio [67]: Moi, vous me connaissez ! Je ne m'embarrasse pas de préjugés. Je connais des esprits chagrins qui me diront : « Dans un sous-marin, ça se passe pas comme ça ». Je répondrait à ces pisse-froid que dans mon sous-marin à moi, ça se passe comme ça. La preuve, j'y étais ! Je connais aussi des esprits non moins chagrins qui me diront : « Au pôle Sud, ça se passe pas comme ça ». Je répondrai à ces autres pisse-froid que, dans mon pôle Sud à moi, ça se passe comme ça. La preuve, c'est que nous y étions, Béru et moi ! Allez lui demander, vous verrez ce qu'il vous répondra. Mais, de toute façon, pour les incrédules et les ci-dessus mentionnés : Zéro pour la question ! "
68 - Bravo docteur Béru
Dard, Frédéric
San-Antonio [68]: Bérurier, ex-interne des hôpitaux de Paris ? Ça vous la coupe, hein ? Et pourtant vous allez voir que le Gros sait aussi bien manier le stéthoscope que le saucisson à l'ail. Surtout quand il a comme vieille bonne une sémillante donzelle nommée Pinaud. Et si ce bouquin vous détraque la rate, vous savez maintenant par qui vous faire soigner.
69 - Viva Bertaga
Dard, Frédéric
San-Antonio [69]: Du nouveau, les gars ! Un personnage encore jamais rencontré dans les S.-A. : celui de Marie-Marie. Qui est Marie-Marie ? Je préfère vous le laisser découvrir. Tout ce que je peux dire, c'est que pour ses débuts en compagnie du fameux trio (S.-A., Béru et Pinuche), elle est plutôt servie, la môme ! Tour à tour aux prises avec les Chinetoques, les guérileros, les Indiens réduiseurs de tronches, elle se paye une drôle de virouze dans le Sud-Amérique, sur fond de révolution. Mais qui y a-t-il à la tête de cette révolution ? Oh non, je vous dis rien... Mais je vous parie qu'à la fin de ce bouquin, comme les Rondubraziens, vous crierez : “Viva Bertaga !”
70 - Un éléphant, ça trompe
Dard, Frédéric
San-Antonio [70]: Rappelez-vous bien ce que je vais vous dire, les gars : si Béru ne m'avait pas demandé d'assister à la distribution des prix de Marie-Marie, votre descendance allait se trouver drôlement compromise. Car une bande d'olibrius britanniques s'occupait déjà sérieusement de vos hormones, mes chéries ! Heureusement que le Gros est à la hauteur des situations les plus périlleuses comme les plus scabreuses ! Seulement, le problème, avec lui, c'est qu'il croit parler anglais. Enfin, grâce à des gestes éloquents, il s'en tire tout de même. Surtout avec les Anglaises.
71 - Faut il vous l'envelopper ?
Dard, Frédéric
San-Antonio [71]: J'aime mieux vous prévenir, les gars : des histoires pareilles, vous n'en trouverez pas souvent. Ce qui vaut mieux pour ma santé. Mamma mia ! A la fin de ce circus effarant, je ne savais plus bien si je m'appelais San-Antonio, Edouard ou la Joy ! Y a fallu que je me cramponne aux branches ! Et surtout que je garde la tête froide, ce qui n'était pas fastoche avec la lampe à souder qui me servait de chapeau ! Le transformateur cérébral, vous savez ce que c'est, vous ? Moi, je l'ignorais. Mais maintenant, je sais !
72 - En avant la moujik
Dard, Frédéric
San-Antonio [72]: Je connais plusieurs centaines de milliers de femmes qui vont avoir un sérieux pincement au cœur en lisant les premières lignes de cette histoire imaginez un peu, mes belles, le beau, l'unique, celui qui vous fait tourner les têtes, le commissaire San-Antonio vient de se marier ! Et pour mettre un comble à votre désappointement, sachez que sa légitime n'est autre que la fille d'un célèbre savant russe... Mais sachez aussi qu'elle pèse deux cents livres et qu'à côté d'elle Berthe Bérurier est une starlette d'Hollywood ! Rassurez-vous, il y a gros à parier qu'avant la fin de ce chef-d'œuvre, le magnifique commissaire sera de nouveau disponible... "
73 - Ma langue au Chah
Dard, Frédéric
San-Antonio [73]: Pour tout vous dire, je rêvais depuis longtemps d'aller en Iran... mais pas dans ces conditions ! Au XXe siècle, être obligé de se battre au sabre, c'est surprenant, non ? Mais, croyez-moi, votre San-Antonio se révèle vite un as de cette discipline et les sbires qui se sont frottés à lui, s'ils n'étaient pas déjà des eunuques, ne sont pas près de mettre Casanova en péril. Quant à Bérurier au pays des Mille et Une Nuits (des mille et un z'ennuis, plutôt), c'est pas racontable en page 4 de couverture. Sachez que s'il y a plusieurs façons de donner sa langue au chat... la donner au Chah n'est pas la plus facile, vous allez voir !
74 - Ça mange pas de pain
Dard, Frédéric
San-Antonio [74]: Moi, vous me connaissez ? Jouer les privés, c'est pas mon fort. Même si le Vieux me flanque sa bénédiction... Même si le client allonge douze briques sur la table de notre salle à manger... En matière de police, comme en amour, je suis professionnel jusqu'aux extrémités. On ne se refait pas. Tout ça pour dire que douze millions d'A.F. me laissent de glace, comme disent les Lapons. Et pourtant, douze briques, hein... ça mange pas de pain !
75 - N'en jetez plus !
Dard, Frédéric
San-Antonio [75]: « Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Président du Sénat, Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, Messieurs les Membres du Gouvernement, Messieurs les Députés, Messieurs les Sénateurs, Messieurs les Membres du Conseil Constitutionnel, Mesdames, Messieurs et Divers, permettez-moi, en ma qualité de citoyen français nanti d'une carte d'électeur en état de marche et d'ex-abonné d'honneur au Gaz de France, de vous poser respectueusement les questions ci-dessous : Avez-vous déjà vu mon Bérurier, que dis-je ! votre Bérurier, se muer tour à tour en rabbin, en pilote de ligne et en saint Jean-Baptiste ? Avez-vous déjà lu la correspondance qu'il adresse à notre Sainte Paire le Pape ? M'avez-vous vu sauver de la fange, de la mort, et du déshonneur, l'un des Français les plus prestigieux de notre hexagonerie ? Non, n'est-ce pas ? C'est bien ce que je pensais. Alors qu'attendez-vous pour lire ce livre ? Hmmm ? »
76 - Moi, vous me connaissez ?
Dard, Frédéric
San-Antonio [76]: Des nuits comme celle-là, je vous jure…Y a qu’à Paname qu’on en rencontre ! Et encore, faut attendre minuit.Pourtant, ça démarrait plutôt pas mal. Moi, vous me connaissez ? Je me voyais déjà plonger dans les transports en commun en compagnie de la môme Rébecca… Je lui mijotais un programme de gala, avec une cargaison de frissons tous plus voluptueux les uns que les autres.Remarquez, des frissons y en a eu au cours de cette sacrée nuit !Et pas qu’un peu !Seulement, ça n’était pas ceux que j’escomptais. Lorsqu’il s’est mis à pleuvoir de la viande froide, j’ai drôlement regretté d’être sorti sans pébroque.Heureusement que Berthe Bérurier m’accompagnait. Parce qu’avec une Jeanne d’arc de deux tonnes, vous me direz ce que vous voudrez mais on se sent moins seul !Paru en 1971
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