La bibliothèque de Patrick
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L'affaire Lerouge
Gaboriau, Émile
Le jeudi 6 mars 1862, surlendemain du Mardi gras, cinq femmes du village de La Jonchère se présentaient au bureau de police de Bougival. Elles racontaient que depuis deux jours personne n'avait aperçu une de leurs voisines, la veuve Lerouge, qui habitait seule une maisonnette isolée. À plusieurs reprises, elles avaient frappé en vain. Les fenêtres comme la porte étant exactement fermées, il avait été impossible de jeter un coup d'œil à l'intérieur. Ce silence, cette disparition les inquiétaient. Redoutant un crime, ou tout au moins un accident, elles demandaient que la “Justice” voulût bien, pour les rassurer, forcer la porte et pénétrer dans la maison. Bougival est un pays aimable, peuplé tous les dimanches de canotiers et de canotières; on y relève beaucoup de délits, mais les crimes y sont rares. Le commissaire refusa donc d'abord de se rendre à la prière des solliciteuses. Cependant elles firent si bien, elles insistèrent tant et si longtemps, que le magistrat fatigué céda. Il envoya chercher le brigadier de gendarmerie et deux de ses hommes, requit un serrurier et, ainsi accompagné, suivit les voisines de la veuve Lerouge.
La clique dorée
Gaboriau, Émile
Melle Henriette, fille du comte de la Ville-Handry, est sauvée in-extrémis du suicide par le père Ravinet, brocanteur de son état. « Trop fière pour se plaindre, isolée par les pudeurs de la pauvreté, la malheureuse qui gisait là avait du subir bien des angoisses. Ainsi pensait le père Ravinet, quand une feuille de papier sur la commode attira ses regards. Il la prit. C'était comme le testament de la pauvre fille. Qu'on n'accuse personne. Je meurs volontairement. Je prie Mme Chevassat de porter à leur adresse les lettres jointes. Henriette. » Touché par son malheur, il décide de l'aider à retrouver fortune, honneur et amour et de châtier les escrocs qui cherchent à la dépouiller...
La dégringolade - Tome 1
Gaboriau, Émile
Raymond Delorge, trouvé moribond boulevard Clichy, nous fait le récit de ses aventures. Le père de Raymond, un général, a été tué alors qu'il connaissait les détails d'un coup d'État auquel il ne voulait pas participer. Plusieurs années plus tard, Raymond est devenu ingénieur et s'est épris de Simone de Maillefert, fille de la duchesse de Maillefert. Mais madame la duchesse lui préfère le comte de Combelaine comme gendre. Ce dernier est un imposteur... Complots, amours contrariés, vengeances, tous les ingrédients du genre se trouvent réunis dans cette saga en trois tomes.
La dégringolade - Tome 2
Gaboriau, Émile
Raymond Delorge, trouvé moribond boulevard Clichy, nous fait le récit de ses aventures. Le père de Raymond, un général, a été tué alors qu'il connaissait les détails d'un coup d'État auquel il ne voulait pas participer. Plusieurs années plus tard, Raymond est devenu ingénieur et s'est épris de Simone de Maillefert, fille de la duchesse de Maillefert. Mais madame la duchesse lui préfère le comte de Combelaine comme gendre. Ce dernier est un imposteur... Complots, amours contrariés, vengeances, tous les ingrédients du genre se trouvent réunis dans cette saga en trois tomes.
La dégringolade - Tome 3
Gaboriau, Émile
Raymond Delorge, trouvé moribond boulevard Clichy, nous fait le récit de ses aventures. Le père de Raymond, un général, a été tué alors qu'il connaissait les détails d'un coup d'État auquel il ne voulait pas participer. Plusieurs années plus tard, Raymond est devenu ingénieur et s'est épris de Simone de Maillefert, fille de la duchesse de Maillefert. Mais madame la duchesse lui préfère le comte de Combelaine comme gendre. Ce dernier est un imposteur... Complots, amours contrariés, vengeances, tous les ingrédients du genre se trouvent réunis dans cette saga en trois tomes.
Le crime d'Orcival
Gaboriau, Émile
Un meurtre a été commis au château d'Orcival, propriété du comte de Trémorel. Alors que la police est persuadée d'avoir trouvé les coupables et réglé cette sanglante affaire, l'agent de sûreté Lecoq arrive de Paris et remet tout en question. Ce dénouement rapide lui paraît en effet bien illusoire. Il redémarre l'enquête avec ses méthodes d'investigation très personnelles, examine soigneusement les circonstances du crime, rassemble des détails, découvre des mobiles, relie d'improbables protagonistes et fait éclater la vérité à la surprise générale.Après Dossier 113, Monsieur Lecoq et wem>L'affaire Lerouge, Gaboriau nous emmène une fois de plus à le suite de son agent de sûreté Lecoq, le premier policier professionnel de la littérature.
Le dossier 113
Gaboriau, Émile
Prosper Bartomy est le caissier de M. André Fauvel, riche et honorable banquier de Paris. Le patron a toutes les considérations pour son employé, qu'il invite quotidiennement à sa table et qui est promis à sa nièce, la délicieuse Madeleine. Une belle relation personnelle et professionnelle, en somme. Jusqu'au jour où 350 000 francs disparaissent de la caisse ! Chacun convaincu de son innocence et de la culpabilité de l'autre – eux seuls connaissaient du coffre et la clé, et le mot –, les deux hommes vont s'entredéchirer. Et au jeu des soupçons de la police, c'est le caissier qui sera emprisonné, et qui jurera de faire éclater la vérité pour laver son honneur ! Heureusement, il est rapidement aidé dans sa tâche par le curieux, perspicace et diablement efficace M. Verduret – avatar anonyme de l'enquêteur Lecoq ! Le Dossier 113 est une enquête passionnante, qui traite à sa manière des secrets de famille, du mensonge et de l'amour.
Le petit vieux des Batignolles
Gaboriau, Émile
Le crime du Petit vieux des Batignolles était presque parfait. Il a fallu la patience, le sens méthodique de l'investigation, le calme et enfin la faculté de déduction exceptionnelle de l'inspecteur Méchinet, – ancêtre dans l'arbre généalogique policier des Sherlock Holmes, Hercule Poirot, Maigret – pour que le roman policier moderne naisse.
Les esclaves de Paris - Tome 1
Gaboriau, Émile
Première Partie : LE CHANTAGE. La journée du 8 février 186. fut une des plus rigoureuses de l'hiver. A midi, le thermomètre de l'ingénieur Chevalier, qui est l'oracle des Parisiens, marquait 9 degrés 3 dixièmes en dessous de zéro. Le ciel était sombre et chargé de neige. La pluie de la veille était si bien gelée sur les pavés que la circulation était périlleuse et que les fiacres et omnibus avaient interrompu leur service. La ville était lugubre. A Paris, bien qu'on y puisse mourir de faim, tout comme sur le radeau de la Méduse, on ne s'inquiète pas démesurément de ceux qui n'ont pas trouvé place à table. Mais l'hiver, quand la Seine charrie, involontairement, on pense à ceux qui n'ont pas de bois et on les plaint. Cela est si vrai que ce jour du 8 février, la maîtresse de l'Hôtel du Pérou, Mme LOUPIAS, une âpre et dure Auvergnate, se préoccupa de ses locataires autrement que pour augmenter leur loyer ou les harceler de ses incessantes demandes d'argent. — Quel froid d'ours ! dit-elle à son mari, occupé à bourrer de charbon de terre le poêle de la loge. Par des temps pareils, je suis toujours inquiète, depuis cet hiver où nous avons trouvé un de nos locataires pendu là haut. L'accident nous coûta bien cinquante francs, sans compter les injures des voisins. Tu devrais voir ce que font nos gens des mansardes. — Baste !.... répondit LOUPIAS, ils sont sortis pour se réchauffer. — Tu crois ? — J'en suis sûr. Le père TANTAINE a filé au petit jour, et j'ai vu peu après descendre M Paul VIOLAINE. Il n'y a plus là haut que Rose, et je pense qu'elle aura eu le bon esprit de rester couchée. — Oh ! celle là, fit la LOUPIAS d'un ton méchant, je ne la plains guère...
Les esclaves de Paris - Tome 2
Gaboriau, Émile
Des malfaiteurs fondent une redoutable association qui va faire trembler Paris dans ses tréfonds. Dans l'ombre, ils recueillent méthodiquement les honteux secrets, petits et grands, de la population. Au bout de vingt-cinq années d'efforts opiniâtres, ils disposent d'une mine de renseignements suffisamment fournie pour mettre enfin à exécution leur plan machiavélique. Autour de ces passions humaines si banales que sont l'amour, l'ambition et l'argent, les très nombreux personnages de l'intrigue tourbillonnent sans se rendre compte du piège tendu qui se referme inexorablement. Paris ne deviendra-t-il qu'un gigantesque marché aux esclaves ?
Les gens de bureau
Gaboriau, Émile
Il est toujours bon de consulter les hommes spéciaux. Aussi, avant de livrer ce volume à mon imprimeur, j'ai cru devoir soumettre le manuscrit à un de mes amis, sous-chef dans une de nos administrations publiques. Huit jours après, il me retournait mon livre avec le billet suivant : « Je ne sais en vérité, mon cher, où vous avez puisé vos renseignements. Vos personnages n'ont pas la moindre vraisemblance. Ils n'existent pas. Que vous connaissez peu les employés ! Ce sont tous, sans exception, des hommes de mérite, intelligents, laborieux, actifs, fanatiques de leurs devoirs. Savez-vous qu'on n'ouvre pas les portes avant dix heures pour les empêcher d'arriver trop tôt ? Savez-vous que le soir il faut leur faire violence pour les mettre dehors sur le coup de quatre heures ? J'en connais qui ont refusé à la fin du mois de toucher leurs appointements, parce qu'ils ne croyaient pas les avoir assez bien gagnés. Et le mécanisme administratif, quelle singulière idée vous vous en faites ! Y a-t-il exemple d'une seule affaire qui ait traîné en longueur dans n'importe quel ministère ? Et quelle politesse dans tout le personnel, quelle urbanité parfaite, quel savoir-vivre !… Demandez au public. Quant au favoritisme, chacun sait qu'il n'existe plus depuis les immortels principes de 89.