Le Journal intime d'un arbre Van Cauwelaert, Didier
Il s’appelait Tristan, il avait trois cents ans, il avait connu toute la gamme des passions humaines. Une tempête vient de l’abattre, et c’est une nouvelle vie qui commence pour lui. Planté sous Louis XV, ce poirier nous entraîne à la poursuite du terrible secret de ses origines. Des guerres de religion à la Révolution française, de l’affaire Dreyfus à l’Occupation, il revit les drames et les bonheurs dont il a été le témoin, le symbole ou la cause. Mais, s’il est prisonnier de sa mémoire, il n’en reste pas moins lié au présent, à travers ce qui reste de lui : des racines, des bûches, une statue de femme sculptée dans son bois, et les deux êtres qui ont commencé à s’aimer grâce à lui… Comment « fonctionne » un arbre ? De quoi se compose sa conscience, de quelle manière agit-il sur son environnement ? Son récit posthume nous fait voir le monde, la nature et les hommes d’une manière nouvelle, par le biais d’une pensée végétale qui évolue au rythme d’un véritable suspense. Captivant, drôle et poignant, Le Journal intime d’un arbre apporte une réponse inédite à une question universelle : quelle est, pour un arbre comme pour un être humain, la meilleure façon de ne pas mourir ?
Le père adopté Van Cauwelaert, Didier
« La première fois que tu es mort, j'avais sept ans et demi. » Quels drames et quels enjeux faut-il pour qu'un enfant décide de gagner sa vie comme écrivain, à l'âge où l'on perd ses dents de lait ? En révélant ses rapports avec son père, Didier van Cauwelaert nous donne les clés de son œuvre, et nous offre son plus beau personnage de roman. Un père à l'énergie démesurée, à l'humour sans bornes et aux détresses insondables, qui a passé sa vie à mourir et renaître sans cesse. Un père redresseur de torts et fauteur de troubles, qui réenchanta le monde par l'incroyable force de son destin, de ses talents et de ses folies au service des autres. Drôle, bouleversant, généreux et tonique, Le Père adopté est à la fois un merveilleux récit des origines et un irrésistible appel à inventer sa vie en travaillant ses rêves. Le Père adopté a reçu le prix Nice Baie des Anges et le prix Marcel-Pagnol 2007. « Didier van Cauwelaert se déboutonne et c'est émouvant. L'exercice est périlleux mais l'écrivain est habile, rusé et léger, ce qui suppose une certaine profondeur. [... ] Drôle et poignant. » Le Monde des livres . « La féérie et la fantaisie éclairent les pages sans jamais tremper dans l'eau de rose. Le rire croise la tragédie avec une élégance pudique (... ). À la manière de Pascal Jardin dans Le Nain jaune , van Cauwelaert signe un portrait émouvant et drôle. » Christian Authier, Le Figaro littéraire . « Enjoué, enlevé, volontairement inconvenant (... ), éminemment romanesque (... ), désopilant (... ), surprenant et divertissant dans les circonstances les plus graves. (... ) un dialogue malicieux, poursuivi au-delà de la mort, dont le lecteur ne se sent jamais exclu. » Delphine Peras, Lire .
Le pouvoir des animaux Van Cauwelaert, Didier
Seul le pouvoir des animaux est en mesure, aujourd’hui, de sauver l’humanité. C’est ce que pense Wendy, jeune biologiste qui vit avec un chat surdoué, une chienne d’avalanche, un perroquet amoureux et un cheval thérapeute. Mais, surtout, elle consacre son temps au plus grand mystère de la nature : le tardigrade, une créature d’un millimètre, indestructible et quasi immortelle, dont une protéine pourrait triompher des pires maladies humaines. Frank, lui, explorateur des glaces et généticien, s’efforce de réintroduire le mammouth en Sibérie pour empêcher la plus grave des catastrophes : le dégel du sol qui libérerait des milliards de tonnes de méthane et de gaz carbonique. Et si la survive de la planète dépendait de l’union de ces deux passionnés que tout oppose ? Prix Goncourt et prix de Vulgarisation scientifique, Didier van Cauwelaert nous entraîne, à partir de faits réels, dans une époustouflante aventure animale et humaine.
Le principe de Pauline Van Cauwelaert, Didier
« Pauline avait un grand principe dans la vie : l'amour sert à construire une véritable amitié. Maxime et moi en sommes la démonstration vivante. Nous aurions pu nous contenter d'aimer la même femme, d'être des rivaux compréhensifs... Mais non. Maxime, pour appliquer le principe de Pauline, a voulu devenir mon protecteur. Et c'est ainsi qu'un voyou à la générosité catastrophique a pris en main le destin d'un romancier dépressif. »Haletant, poignant, irrésistible de drôlerie, le nouveau roman de Didier van Cauwelaert nous plonge dans la tourmente d'une amitié encore plus ravageuse que la passion.
Le rattachement Van Cauwelaert, Didier
Imaginez qu'avant de naître, on soumette un projet de vie comme on dépose un plan de vol.Imaginez qu'une sorte de conseillère examine, modifie ou bloque ce projet, tant qu'il ne lui paraît pas convaincant.Imaginez que le projet en question soit celui de Napoléon III...Empereur de gauche élu au suffrage universel après un coup d'État, visionnaire courageux obsédé par les femmes, l'homme qui prétend créer la France moderne, fonder les caisses de retraite, reconnaître le droit de grève, ouvrir aux filles l'accès à l'instruction publique, redessiner Paris et rendre françaises Nice et la Savoie dispose d'une heure et demie pour obtenir son permis de naître.
Le retour de Jules Van Cauwelaert, Didier
Jules [2]: Jules, ancien chien guide d'aveugle, est redevenu un simple animal de compagnie depuis qu'Alice a recouvré la vue. Mais alors qu'il commençait à déprimer, il est sélectionné pour être formateur dans une école canine spécialisée dans la détection des crises d'épilepsie. Il y fait la connaissance de Victoire, une superbe braque détectrice de kamikazes qui cherche à se reconvertir.
Les témoins de la mariee Van Cauwelaert, Didier
Au cœur de ce récit, il y a Marc, photographe célèbre, tombeur de ces dames et play-boy au grand cœur. Or voilà que ce célibataire endurci est tombé amoureux d’une jeune Chinoise et ne s’en « relève pas ». Il réunit alors ses quatre fidèles amis, Banyuls, Jean-Claude, Lucas et Marlène, rencontrés au lycée sur les planches de théâtre, pour leur annoncer son mariage prochain. Problème : Marc se tue le soir même dans un accident de voiture, alors que sa fiancée s’apprête à arriver de Shanghai. Faut-il annoncer la nouvelle à la jeune fille ? Ou mérite-t-elle qu’on prolonge de quelques jours son rêve ?Plus profonde qu’elle n’en a l’air, cette variation rafraîchissante sur l’amitié est née d’un fait divers réel. « C’est le photographe Jeanloup Sieff qui m’a soufflé ce sujet, il y a une dizaine d’années, après la mort d’un de ses amis, confie “DVC”. Mais pour écrire le livre il m’a d’abord fallu comprendre et affiner le personnage de Yun-Xiang. » Cette jeune femme à l’allure sexy va en effet rapidement devenir indispensable à la bande de copains, jusqu’à réveiller les rêves qui sommeillaient en chacun d’eux. Mais quelles sont les véritables intentions de cette faussaire professionnelle, trop maligne pour être honnête ? Et que sait-elle vraiment au sujet de Marc ?Sous le vernis de l’émotion et du suspense, le romancier livre une belle réflexion sur la culture chinoise, pour laquelle il ne cache pas son admiration : « Il y a en Chine une énergie et une capacité d’assimilation tout à fait incroyables. Ils connaissent le sens de leurs actions et se savent portés par un inconscient collectif important. Ce sont des fourmis du bonheur. » Van Cauwelaert lui-même n’a rien d’une cigale.Auteur de son premier polar à l’âge de 8 ans, il n’a depuis jamais cessé de noircir du papier avec un succès éclatant. Après ce roman, il sera d’ailleurs sur tous les fronts cette année avec une nouvelle pièce de théâtre, la suite de son roman pour la jeunesse Thomas Drimm et même l’adaptation hollywoodienne d’Hors de moi, avec Liam Neeson et Diane Kruger. Il ne reste plus qu’à lui souhaiter une chose : que son dos le laisse en paix d’ici là.Yoann étaient de passage dans nos locaux à ...
Noces de sable Van Cauwelaert, Didier
Réflexion faite, Sylvie Janin ne se suicidera pas. Romancière en panne et malheureuse en amour, elle opte pour un séjour au bord de la mer, dans l'ancienne villa familiale, le temps de se réconcilier avec la vie et l'inspiration. Et si, par jeu ou par défi, elle louait les services d'un jardinier, intelligent et drôle de préférence ?Bruno est encore mieux que prévu : brusque, attirant, insaisissable. Dans un roman, il ferait merveille. Pourquoi ne pas le transformer en personnage, le croquer vivant ? Ou même l'aimer, le faire souffrir, le posséder, au propre comme au figuré ?Mais le garçon comprend vite les intentions de son séduisant bourreau. La proie sort ses griffes, la victime devient geôlier. Lequel de ces deux fauves de charme finira-t-il par dévorer l'autre ?
Poisson d'amour Van Cauwelaert, Didier
Ce n'est pas un gros roman, mais il est assez nourrissant. En entrée, un videur de concert rencontre une visiteuse de prison. Coup de foudre et pluie de catastrophes. Une chaise à porteurs envahit soudain la vie d'une famille. Deux vieilles dames sont ensevelies sous les trophées remportés. par leur petite-fille basketteuse. Une centenaire s'embaume en mangeant des glands, d'après une recette chinoise. Un professeur Dreyfuss, né Himmler, achète le corps-de ses patientes en viager. Et puis, un sourd oublié dans un moulin sème des pierres, un ancien maire se barricade dans le bureau de son successeur, un cheval passe trois ans de guerre caché dam un grenier. Mais le personnage central, bien qu'il soit conservé dans du formol, est un poisson. C'est à cause de lui que Béatrice, la visiteuse, et Philippe, le videur, se retrouveront dans la forêt amazonienne, au milieu des Indiens, des chercheurs d'uranium et d'une équipe de tournage guidée par un missionnaire suisse. Bref : c'est une histoire d'amour. Et donc, me dira-t-on, elle finit mal. Pas forcément. C'est peut-être même là qu'elle commence.
Rapport Intime Van Cauwelaert, Didier
Un prof de grec au chômage prend en otage une présentatrice télé. Et leur destin bascule en direct, devant des millions de personnes.Dans cette situation aussi tendue pour eux qu'hilarante pour nous, ces deux paumés que tout oppose vont révéler leur vrai visage. Et découvrir qu'ils sont peut-être faits l'un pour l'autre.Grand prix du Théâtre de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre, Prix Goncourt pour Un aller simple, Didier van Cauwelaert nous offre une comédie aussi brillante qu'explosive, créée à Paris au Théâtre des Bouffes-Parisiens, avec dans les rôles principaux Macha Méril et Alain Sachs.
Rencontre Sous X Van Cauwelaert, Didier
« Le jour où j'ai rencontré Talia, on a fait l'amour devant quarante personnes. Ensuite, on est allés prendre un verre. Et on a fait connaissance... »Elle est la star montante du X. Il est une gloire déchue du foot.À dix-neuf ans, ils ont tout connu, tout défié, tout subi.Au milieu des marchands d'esclaves qui transforment les êtres humains en produits dérivés, ils vont se reconnaître, se rendre leurs rêves, leur rire, leur dignité.Bouleversant, violent, furieusement drôle, Didier van Cauwelaert raconte la révolte et la renaissance de deux jeunes qui refusent l'impasse dans laquelle on veut les enfermer.
Un aller simple Van Cauwelaert, Didier
« J'ai commencé dans la vie comme enfant trouvé par erreur. Volé avec la voiture, en fait... C'était une Ami 6 de race Citroën, alors on m'a appelé Ami 6, en souvenir. Avec le temps, pour aller plus vite, c'est devenu Aziz. » Recueilli par les Tsiganes des quartiers nord de Marseille, Aziz est un sans-papiers de naissance. À dix-huit ans, n'ayant pas les moyens de s'acheter un faux passeport français, il s'offre la nationalité marocaine, et sa vie bascule. Expulsé vers son prétendu pays « d'origine », dans le cadre d'une grande opération médiatique du gouvernement français, il se retrouve dans le Haut-Atlas en compagnie d'un attaché humanitaire chargé de le « réinsérer dans ses racines ».Avec ce voyage initiatique aussi drôle que poignant, cette histoire d'amitié imprévisible entre un petit délinquant seul au monde et un fonctionnaire idéaliste en dépression nerveuse, Didier van Cauwelaert a signé son plus grand succès, traduit en vingt-cinq langues, couronné par le prix Goncourt.
Une vraie mère… ou presque Van Cauwelaert, Didier
« En trois mois, ma mère a perdu onze points. Elle n’a jamais conduit aussi mal que depuis qu’elle est morte. Il faut dire que j’ai laissé la carte grise à son nom, et j’ai l’excès de vitesse facile. Mais voilà qu’un jour, une lettre de la préfecture la convoque à un stage de récupération de points. C’est alors que Lucie Castagnol, bouillonnante comédienne à la retraite, se jette sur moi avec la ferme intention d’interpréter le rôle de la disparue. » Irrésistible de drôlerie et d’émotion, l’histoire plus vraie que nature d’un romancier aux prises avec la doublure de sa mère qui, de catastrophes en élans fusionnels, réactive en lui les conflits qu’elle a décidé de résoudre.