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Chambre froide
Walters, Minette
Mal mariée à David Muybridge qui la battait, Phoebe vit désormais sous le regard haineux des habitants de son village : ils la soupçonnent d'avoir assassiné son mari mystérieusement disparu il y a dix ans. Entourée par Diana et Anne, qui partagent sa solitude, elle devra démentir les ragots qui se déchaînent lorsque sont découverts, dans le parc qui entoure son manoir, les restes méconnaissables d'un cadavre. La police semble toute disposée à croire qu'il s'agit du mari introuvable, si disposée d'ailleurs à adhérer à cette thèse que les indices qui pourraient innocenter Phoebe sont systématiquement négligés.Minette Walters excelle dans la description de la lourde atmosphère d'un village anglais prompt à frapper d'ostracisme ceux de ses membres qui feignent d'être indifférents à son jugement. Elle entraîne le lecteur dans une intrigue où les ressorts psychologiques implacables de la rancoeur sont décrits avec Le charme des jardins anglais tient au savant désordre qui y règne et à la fréquence des meurtres qui s'y commettent. Indifférentes aux ragots du village qui les accusent de sorcellerie et de moeurs bizarres, Diana, Anne et Phoebe, amies intimes en apparence, vivent à l'écart dans un manoir dont le parc abrite une antique chambre froide du XVIIe siècle où l'on découvre les restes congelés et méconnaissables d'un homme aux doigts et aux dents arrachés. Le cadavre serait-il celui de ce salaud de David Muybridge, le mari de Phoebe inexplicablement disparu dix ans plus tôt ? Deux flics aux méthodes opposées, les unes subtiles les autres discutables, tentent de percer l'énigme. Ils auront du mal à faire perdre leur flegme aux trois vipères de Streech Grange.
Cuisine sanglante
Walters, Minette
Malgré ses aveux, la meurtrière obèse qui a assassiné sa mère et sa soeur à la hache, est-elle vraiment ce qu'elle paraît être? C'est ce que se demande la romancière chargée d'écrire sa vie...
La muselière
Walters, Minette
Mathilda Gillespie parlait trop, buvait trop et terrorisait son entourage. Elle était richissime, avare et fabulatrice. Sa fille se droguait, sa petite-fille la volait. Son testament, ignoré de tous, les déshéritait. On la retrouva noyée dans sa baignoire, enguirlandée d'asters et d'orties blanches, comme Ophélie, et affublée d'une muselière en fer rouillé, comme une sorcière médiévale. Ce suicide, ou plus vraisemblablement ce meurtre, était une sorte de chef-d'œuvre, une énigme résultant d'une vie entière de mensonges, d'amours étranges, de haines et de violence. Seul le journal intime de Mathilda pourrait peut-être en livrer tous les secrets. Mais ce journal a disparu.
Résonances
Walters, Minette
Dans le garage de sa luxueuse demeure, l'architecte Amanda Powell découvre un clochard mort de froid. Émue, elle prend en charge ses obsèques. Mais son garage contenait de la nourriture, alors pourquoi cet homme s'est-il laissé mourir de faim ? C'est la question que se pose le reporter Michael Deacon, spécialiste des sans abris. Il se lance dans une enquête au cours de laquelle il recueille Terry, un jeune sans famille qui a préféré la rue à l'internement. Ce grand gaillard d'une quinzaine d'années a bien connu le clochard. Avec son aide et celle d'un photographe, le journaliste plonge dans le passé et s'intéresse à de mystérieuses disparitions. Si le récit se déroule avec comme arrière-plan social, le milieu des SDF, ce n'est pas là son seul intérêt. Les protagonistes sont tous confrontés à des problèmes affectifs et d'identité que la romancière aborde avec virtuosité, en analysant les relations familiales, la misère, le péché et la rédemption.