26 - Rue Pigalle Simenon, Georges
Maigret [26]: Un matin, alors qu'il arrive au Quai des Orfèvres, Maigret apprend par un coup de téléphone anonyme qu'une bagarre a eu lieu dans un petit bar de Pigalle: un règlement de comptes entre truands. Maigret se rend sur place, où il n'y a pas trace de cadavre: le commissaire s'installe, et interroge "sans en avoir l'air" les habitués du lieu.Rue Pigalle est le cinquième volet d'une série de cinq nouvelles qui font l'objet d'un concours hebdomadaire. Chaque nouvelle s'étend sur deuxnuméros : dans le premier sont posés tous les éléments de l'énigme ; dans le second, en quelques lignes, est donné son dénouement.Son édition pré-originale s'est faite dans l'hebdomadaire Paris-Soir-Dimanche les 29 novembre et 6 décembre 1936.
27 - Monsieur Lundi Simenon, Georges
Maigret [27]: Devant la grille noire d'un petit hôtel particulier de Neuilly-sur-Seine, Maigret marque un temps avant de sonner. Lorsqu'on vient lui répondre, il remet sa carte de visite à son interlocuteur et demande à voir le docteur Barion.Le médecin le reçoit dans son cabinet. Il a les yeux cernés et le teint pâle d'un homme qui n'a pas dormi depuis plusieurs jours. Trois semaines plus tôt, la bonne du docteur, une jeune Bretonne nommée Olga Boulanger, a été retrouvée morte dans cette même maison. Bien que le décès d'Olga ait été assez mystérieux, le médecin de l'état civil a délivré le permis d'inhumer.Publication d'une édition pré-originale dans le quotidien « Paris-Soir-Dimanche » (supplément), n° 52 du 20 décembre 1936.
28 - Une erreur de Maigret Simenon, Georges
Maigret [28]: La jeune Emilienne, vendeuse à la Librairie Spéciale, 27 bis rue Saint-Denis (Paris, France), est retrouvée morte dans la cave du magasin après avoir absorbé huit comprimés de somnifère. Son patron, Eugène Labri (quarante-cinq ans) affirme n'avoir rien vu et, en quittant son commerce, vers dix-heures, ne s'être pas rendu compte que son employée n'était pas à son poste.Son édition pré-originale a été publiée dans l'hebdomadaire Paris-Soir-Dimanche, le 3 janvier 1937.
29 - Mademoiselle Berthe et son amant Simenon, Georges
Maigret [29]: Maigret, à la retraite dans sa petite maison de Meung-sur-Loire, reçoit une lettre d'appel au secours d'une jeune femme à Paris: intrigué, il se rend au domicile de Mlle Berthe, à Montmartre. Celle-ci lui raconte qu'elle est menacée de mort par son amant, qui a participé à un cambriolage.Elle a été écrite à Porquerolles pendant l'hiver 1937-38.
29 - Maigret et son mort Simenon, Georges
Maigret [29]: Un témoin gênant Un matin de février, un inconnu téléphone à Maigret : suivi depuis la veille par des hommes qui se relaient, il est convaincu qu'on en veut à sa vie et demande à être protégé. Les appels se renouvellent sans que jamais l'inspecteur Janvier, dépêché par Maigret, parvienne à rejoindre dans la journée le petit bonhomme au chapeau gris. Les appels cessent soudain et on découvre, la nuit même, place de la Concorde, le corps d'un homme tué d'un coup de couteau, le visage défiguré. Maigret se rend sur les lieux et ne quitte plus le mort – son mort – qu'il accompagne jusqu'à l'Institut médico-légal... Adapté pour la télévision anglaise en 1961, sous le titre The Winning Ticket, dans une réalisation de Harold Clayton, avec Rupert Davies (Commissaire Maigret) et pour la télévision française en 1970, par Claude Barma, avec Jean Richard (Commissaire Maigret), Dominique Blanchar (Mme Maigret). Simenon chez Omnibus : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très "noirs' Romans durs
30 - Tempête sur la Manche Simenon, Georges
Maigret [30]: Le couple Maigret se rend à Dieppe pour prendre un bateau pour l'Angleterre. Le temps est tellement mauvais que la traversée de la Manche ne peut être assurée. Les Maigret doivent s'installer dans une pension de la ville portuaire.Le soir même, Jeanne Fénard, une jeune femme qui travaille comme bonne à la pension où les Maigret sont descendus, est abattue.Publication d'une édition pré-originale dans l'hebdomadaire « Police-Film », n° 4 du 20 mai 1938.
31 - Le notaire de Châteauneuf Simenon, Georges
Maigret [31]: Maigret, à la retraite dans sa maison de Meung-sur-Loire, est interrompu dans ses activités de jardinage par la visite d'un notaire, venu lui demander son aide. Le notaire est collectionneur d'ivoires gravés, et depuis quelques semaines, ses pièces de collection disparaissent de façon mystérieuse.Publication d'une édition pré-originale dans l'hebdomadaire Police-Film, n° 8 du 17 juin 1938.
32 - L'improbable monsieur Owen Simenon, Georges
Maigret [32]: Maigret, passe ses vacances sur la Côte d'Azur, dans un palace de Cannes. Le portier du palace, M. Louis, est une vieille connaissance du commissaire. Bien décidé à profiter du soleil méditerranéen, Maigret va cependant devoir se charger d'une enquête, sur la demande de M.Louis: dans une chambre de l'hôtel, occupée par un vieux Suédois toujours vêtu de gris, on a découvert le cadavre d'un jeune homme, noyé dans la baignoire.Publication d'une édition pré-originale dans l'hebdomadaire « Police-Film », no 12 du 15 juillet 1938.
33 - Ceux du Grand-Café Simenon, Georges
Maigret [33]: Maigret, à la retraite dans sa maison de Meung-sur-Loire, est un peu désœuvré. Pour occuper ses journées, il prend l'habitude de jouer aux cartes avec les habitués du Grand Café. L'ex-commissaire s'enlise dans sa vie de rentier, jusqu'au jour où un drame bouleverse la petite ville: un des partenaires de jeu est retrouvé au volant de sa camionnette, une balle dans la poitrine.Publication d'une édition pré-originale dans l'hebdomadaire « Police-Film », no 16 du 12 août 1938.Lien Amazone
34 - L'Étoile du nord Simenon, Georges
Maigret [34]: Maigret se trouve à quarante-huit heures de la retraite. Dans une chambre de l'hôtel de l'Étoile du Nord, on trouve le corps d'un voyageur de commerce, Georges Bompard. Il a été assassiné d'un coup d'un couteau. Maigret se rend sur les lieux, et alors qu'il visite les chambres, une jeune femme tente de s’enfuir. Devant son comportement bizarre, Maigret décide de l'emmener au Quai des Orfèvres pour l'interroger.Publication d'une édition pré-originale dans l'hebdomadaire « Police-Film/Police-Roman », n° 23 du 30 septembre 1938.
35 - L'Auberge aux noyés Simenon, Georges
Maigret [35]: Le commissaire Maigret se rend à Nemours. Pendant son séjour, il se produit dans les environs un événement curieux, à propos duquel il diligente une enquête. En effet, sur la route qui lie Nemours à Montargis, non loin d'un restaurant appelé L'Auberge aux Noyés, un camion heurte une voiture et la précipite dans le Loing.Lorsqu'on retire le véhicule de la rivière, on ne trouve pas trace de son ou ses occupants. Par contre, dans le coffre, on fait une macabre découverte : une femme, la gorge tranchée, y est enfermée.Publication d'une édition pré-original dans l'hebdomadaire « Police-Film/Police-Roman », n° 29 du 11 novembre 1938.
36 - Stan le tueur Simenon, Georges
Maigret [36]: Maigret et ses inspecteurs ont organisé une planque devant un hôtel de la rue de Birague, où se terre la bande des Polonais, des bandits qui attaquent des fermes isolées du Nord de la France. Un étrange bonhomme, polonais lui aussi, vient proposer à Maigret son aide pour arrêter le chef de la bande, Stan le tueur.Publication d'une édition pré-original dans l'hebdomadaire « Police-Film/Police-Roman », n° 35 du 23 décembre 1938.
37 - La vieille dame de Bayeux Simenon, Georges
Maigret [37]: Maigret prend connaissance d'un billet d'un magistrat lui recommandant de recevoir Cécile Ledru, dans le cadre d'une affaire de famille à traiter avec la plus grande circonspection. Une fois de plus, il s'agit d'un parent de quelque haut fonctionnaire ou de quelque personnage considérable qu'il faudra ménager.Cécile Ledru (vingt-huit ans) confie à Maigret les soupçons qu'elle porte sur le décès de Joséphine Croizier (soixante-huit ans), une riche veuve dont elle était la demoiselle de compagnie. Cécile porte à la victime une grande affection : c'est elle qui l'a recueillie après la mort de ses parents et elle lui doit tout.Publication d'une édition pré-originale dans l'hebdomadaire Police-Roman, n° 41 du 3 février 1939.
38 - L'amoureux de madame Maigret Simenon, Georges
Maigret [38]: Lorsque le gardien du square donnant sous les fenêtres de Maigret ferme la quatrième grille, le commissaire constate que, curieusement, celui-ci n'a pas vu l'homme au complet gris, assis sur un banc. Maigret prend son veston et descend sur la place ; il se rend directement auprès de l'inconnu. Par la fenêtre, Mme Maigret voit son mari penché sur l'homme assis et hocher négativement la tête. Il est mort.L'enquête établit que l'homme (surnommé l'amoureux de Maigret par le commissaire) a été abattu à l'aide d'une carabine à air comprimé. Le coup est certainement parti d'un appartement donnant, comme celui des Maigret, sur la place des Vosges. Mais la surprise tient essentiellement au fait que la victime est en réalité un jeune homme de vingt-huit ans, qui portait un déguisement.Son édition pré-originale a été publiée dans l'hebdomadaire « Police-Roman », no 66 du 28 juillet 1939.
39 - Les caves du Majestic Simenon, Georges
Maigret [39]: Il y a le Paris de l'opulence et des raffinements délicats. Il ya celui des petits matins blêmes et des couples éreintés. Prosper Donge, employé d'un palace situé sur les Champ-Élysées, trouve de bon matin le cadavre d'une cliente tassé dans l'une des quatre-vingt-douze armoires métalliques du vestiaire. Cette jeune Américaine aurait été étranglée alors que le mari était absent pour affaires. Que faisait-elle là ? Maigret découvre alors pour les besoins de l'enquête un monde à part fait de coulisses et de pièces cachées ; un monde avec ses codes et ses drames où s'affairent des anonymes et où la richesse extrême côtoie la précarité, la fatigue et le travail de ceux qui,dans l'ombre, servent, regardent, ressentent et n'en pensent pas moins... Le roman a d'abord été pré-publié dans l'hebdomadaire Marianne en 1940.Lien Amazone
40 - La maison du juge Simenon, Georges
Maigret [40]: Tombé en disgrâce sans trop savoir pourquoi, Maigret a été nommé en Vendée où il s'ennuie. Un jour pourtant, un douanier qu'il connaît lui envoie sa femme pour signaler la présence d'un cadavre dans la maison de leur voisin, un ancien juge en retraite. Maigret arrive dans un village de pêcheurs méfiants, obéissant à ses propres règles et faisant front devant l'étranger. Ce que Maigret va découvrir à force de patience dépasse le simple fait divers. Le juge ne nie pas. Il y avait bien un mort chez lui dont il a voulu se débarrasser à la faveur de la marée. S'il n'avait jamais vu la victime et ne sait pas comment ni pourquoi l'inconnu est venu se faire tuer chez lui, le petit homme, remarquable de calme et de distinction, a bien d'autres choses à raconter... Lien Amazone
41 - L'homme dans la rue Simenon, Georges
Maigret [41]: On a découvert au Bois de Boulogne le cadavre d'un médecin menant une existence mondaine, tué d'un coup de revolver. Devant l'absence d'indices, Maigret décide de faire une reconstitution, espérant ainsi qu'un des badauds présents le mènera sur une piste. C'est ainsi que va commencer une chasse à l'homme qui va durer cinq jours.Elle a été écrite à Nieul-sur-Mer en 1939. Son édition pré-originale a été publiée dans l'hebdomadaire « Sept Jours», no 11 et 12 des 15 et 22 décembre 1940, sous le titre Le prisonnier de la rue.
42 - Cécile est morte Simenon, Georges
Maigret [42]: Maigret s'en veut. Il aurait dû savoir. Elle lui avait pourtant demandé de l'aide. Cécile venait chaque matin, les derniers temps, l'attendre dans l'antichambre de son bureau de la P. J., à tel point que ses collègues jasaient et se moquaient de lui. Elle attendait, espérait, racontait à nouveau que quelqu'un, chez sa tante, entrait sans laisser de traces. Visitait... Maigret était occupé. Un gang de Polonais. Les affaires courantes... Il aurait dû savoir. Lien Amazone
43 - Vente à la bougie Simenon, Georges
Maigret [43]: Le 14 janvier, dans une auberge du Pont-du-Grau, des paysans sont venus pour la vente aux enchères d'une cabane, des prés attenants et de bétail. L'un des éventuels acheteurs, Borchain, a eu l'imprudence de montrer son portefeuille plein de billets. Or, pendant la nuit suivante, dans une chambre de l'auberge, on a retrouvé le cadavre de Borchain, le crâne fracassé. Maigret, qui dirige à cette époque la Brigade mobile de Nantes, se rend sur les lieux pour interroger les occupants de l'auberge.Son édition pré-originale a été publiée dans l'hebdomadaire Sept Jours, n° 29 et 30 des 20 et 27 avril 1941.
44 - Signé Picpus Simenon, Georges
Maigret [44]: « Demain, à cinq heures de relevée, je tuerai la voyante. Signé : Picpus. » Qui est ce Picpus ? Quelle voyante ? Pourquoi ce crime invraisemblable et sans mobile annoncé ? Maigret, qui a fait établir une surveillance très large au risque d’être ridicule, en arrive, pour la première fois de sa carrière, à souhaiter que le meurtre ait bien lieu. Ce qui arrive en effet. Une Mlle Jeanne est poignardée chez elle dans son boudoir. Dans la cuisine mitoyenne est enfermé à clef un vieil homme en pardessus, calmement assis sur une chaise. Il attend. Il semble n’avoir rien vu et pleure doucement à la nouvelle du drame.Lien Amazone
45 - Menaces de mort Simenon, Georges
Maigret [45]: Un certain Emile Grosbois, un millionnaire enrichi dans le commerce de ferraille, a reçu des lettres de menaces de mort. Il vient demander l'aide de la PJ, et il invite Maigret à passer le week-end dans sa maison de campagne. Maigret accepte de s'occuper de l'affaire, et découvre une étrange famille: le frère jumeau de Grosbois, et ses neveux et nièces. Tous semblent bien intéressés à l'héritage de la fortune Grosbois...Son édition pré-originale a été publiée dans l'hebdomadaire « Révolution Nationale», no 21-26 du 8-12 avril 1942.
46 - Félicie est là Simenon, Georges
Maigret [46]: Félicie est partie faire les courses. À son retour, Jules Lapie, le paisible retraité dont elle tient le ménage, a été assassiné. Le commissaire Maigret, avec sa sagacité habituelle, a tout de suite compris que la jeune fille au physique ingrat savait quelque chose, que derrière ses airs revêches elle cachait un cœur tendre... Comment l’amener à se confier ? Qui protège-t-elle en gardant le silence ? Rarement un témoin aura donné autant de fil à retordre au célèbre commissaire... Lien Amazone
48 - La pipe de Maigret Simenon, Georges
Maigret [48]: Il était sept heures et demie. Dans le bureau du chef, avec un soupir d’aise et de fatigue à la fois, un soupir de gros homme à la fin d’une chaude journée de juillet, Maigret avait machinalement tiré sa montre de son gousset. Puis il avait tendu la main, ramassé ses dossiers sur le bureau d’acajou. La porte matelassée s’était refermée derrière lui et il avait traversé l’antichambre. Personne sur les fauteuils rouges. Le vieux garçon de bureau était dans sa cage vitrée. Le couloir de la Police judiciaire était vide, une longue perspective à la fois grise et ensoleillée.Lien Amazone
49 - Maigret se fâche Simenon, Georges
Maigret [49]: Dans sa retraite de Meung-sur-Loire, Maigret est sollicité par Bernadette Amorelle qui s'inquiète de la récente noyade dans la Seine de sa petite-fille Monita : la jeune fille nageait bien et il ne doit pas s'agir d'un accident.Publication d'une édition préoriginale en feuilleton dans le quotidien France-Soir, du 19 mars au 9 mai 1946 (soit 38 épisodes).
50 - Maigret à New-York Simenon, Georges
Maigret [50]: Maigret est un jour tiré de sa retraite, à Meung-sur-Loire, par un jeune homme. Jean Maura est inquiet au sujet de son père, homme d'affaires considérable qui habite New York : ses lettres, toujours d'une grande affection, le montrent angoissé depuis quelque temps. Maigret accepte d'accompagner Jean Maura à New York.Publication d'une édition pré-originale dans le quotidien L'Aurore entre le 25 juin et le 7 août 1946 (38 épisodes).Lien Amazone