La bibliothèque de Patrick
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La bibliothèque de Patrick

Douze balles dans la peau
Chase, James Hadley
Les durs eux-mêmes ont parfois besoin de vacances. Et, Paradise Palms, plage du Pacifique, que Chester Cain a choisi pour venir se détendre un peu, semble un lieu de villégiature idéal.Un matin, au réveil, Cain découvre un cadavre en tiers entre sa maîtresse et lui. Du coup, la police locale se retourne contre le touriste. Et le touriste se voit contraint de décrocher sa panoplie de "dur".Chassez le naturel - il revient au galop !
Douze Chinetoques et une souris
Chase, James Hadley
Elle est très belle. Elle vient implorer le détective Fenner de la protéger contre la brute sadique qui la roue de coups. Pour le convaincre, elle lui montre son dos (un dos magnifique) et lui remet 6 000 dollars (une somme intéressante. Une belle entrée en matière ne peut qu'inciter Fenner à protéger l'un et à mériter l'autre.
En trois coups de cuiller à pot
Chase, James Hadley
Une petite ville de province, c'est pas forcément un havre de verdure, un ilot de vertu, un enclos préservé où s'ébattent de braves jeunes gens sous l'œil attendri de leurs aînés. Ce peut être aussi le repaire de spéculateurs en tous genres, de joueurs professionnels, de tueurs. Imaginons donc deux petites villes voisines – l'une est sage, l'autre perverse. Imaginons la Jeanne d'Arc de la bonne petite ville qui décide de bouter les truands hors de la méchante petite ville... Et ceci, en trois coups de cuiller à pot ! Eh bien, on ne peut que lui souhaiter bon vent, tout en se bouchant les oreilles pour ne pas entendre la pétarade des pistolets automatiques.
Eva
Chase, James Hadley
Clive Thurston, romancier à succès venu de nulle part, triomphe à Hollywood, ville des étoiles aussi promptes à illuminer la nuit qu'à s'y perdre sans rémission.Clive Thurston, lui, ne craint rien. Il a, comme merveilleux talisman, l'amour lumineux de Carol. Elle connaît les plus grands. Elle a toutes les forces... Thurston, pourtant, avant qu'il ne le comprenne, voit le cours de sa vie partir en angle droit le jour où son destin croise celui d'Eva.Glaciale, fascinante, mélange de rage et de fragilité, d'une franchise absolue entachée de trous noirs, la jeune femme est bien plus qu'une quelconque passade. Elle est celle qui révélera à Thurston sa véritable nature, celle qui arrachera le masque...
Faites danser le cadavre
Chase, James Hadley
À chacun ses petites manies. Quand on est milliardaire, on peut se payer les fantaisies les plus extravagantes. Kester Weidmann, pour sa part, était prêt à lâcher une fortune pour s'offrir un zombie. C'était une idée fixe. Jusqu'au jour où le cadavre déjà embaumé de son frère disparut sans crier gare. Envolé, le frangin, comme si un grand prêtre vaudou l'avait transformé... en zombie précisément. L'auteur : Né à Londres le 24 décembre 1906, René Brabazon Raymond est le fils d'un colonel de l'armée des Indes qui destine son fils à une carrière scientifique. D'abord élève de la Rochester King's School, le futur Chase prépare un diplôme de bactériologie, puis va étudier à Calcutta les effets de la rage. Pendant la guerre il sert dans la R. A. F. comme pilote puis chef d'escadron. En 1933, il épouse Sylvia Ray, qui lui donne un fils. Après ses études, refusant l'avenir d'employé de banque qui lui est proposé il devient courtier en librairie. Ayant épuisé les joies du porte-à-porte, René Raymond écrit en six week-ends son premier roman, Pas d'orchidée pour Miss Blandish, lequel s'inspire d'un fait divers américain à propos de la famille Barker, dirigée par Maman Barker, et qui était un ramassis de truands, à l'époque de Dillinger. Publié à Londres en 1939, le livre obtient un succès foudroyant : jamais encore on n'avait amoncelé autant de cruauté et de turpitudes en si peu de pages ; René Raymond adopte le pseudonyme de James Hadley Chase. Il utilisera très vite d'autres noms de plume, cela pour une raison pratique : l'Angleterre est en guerre, le papier rationné, et chaque nouvelle identité signifie une attribution de papier supplémentaire. Une centaine de romans noirs devait suivre, avec une régularité métronomique. En virtuose, Chase exécute systématiquement des variations sur un thème unique : la déchéance. Quel que soit le héros de ses livres; journaliste ambitieux, détective intègre, individu quelconque cherchant à acquérir un statut social, il rencontrera immanquablement une femme, ou plutôt la femme. Véritable mante religieuse, perverse, cupide et destructrice, celle-ci le conduira à sa perte après avoir fait de lui un criminel. En raison de la structure et du rythme cinématographiques du récit, le lecteur, matraqué par l'action violente, les personnages sordides, les hécatombes sanglantes, ne peut que s'identifier, le temps du roman, au "héros" manipulé et poussé inéluctablement à la mort brutale. Mais à partir de 1970, Chase modifie sa formule avec le cycle beaucoup plus apaisé de Paradise City. Comme s'il s'était lassé d'engendrer des monstres... Son œuvre abondante comporte, certes, des temps morts, mais aussi quelques chefs-d'oeuvre : Traquenards, Eva, Miss Shumway jette un sort, Pas de mentalité, La chair de l'Orchidée, Trop petit mon ami, etc. Plus de trente titres donnèrent lieu à des adaptations cinématographiques, généralement édulcorées. Mais James Hadley Chase s'est toujours déclaré déçu par les nombreuses adaptations cinématographiques. Les déclarant « toutes mauvaises », il ajoutait : « Les gens de cinéma n'ont jamais vraiment réussi à rendre l'atmosphère de mes livres ».
La mains dans le sac
Chase, James Hadley
Afin de pouvoir rencarder son petit ami Harry en quête d'un coup magistral, Julie se fait engager comme femme de chambre chez un richissime constructeur d'avions.Elle obtient tous les renseignements désirables sur le fonctionnement de la fameuse chambre forte, où la femme de l'industriel garde ses fourrures et ses bijoux. Le résultat parait acquis d'avance.Mais soudain quelque chose surgit, qui fiche tout par terre.
La petite vertu
Chase, James Hadley
On devrait toujours se méfier des fréquentations de bistrots. Harry, un photographe ambulant, fait la connaissance d'un vieux poivrot qui tout d'un coup l'accuse de lui avoir fauché son portefeuille. S'il arrive à prouver son innocence, c'est grâce à une fille au visage angélique. C'est aussi en toute innocence qu'elle commet des larcins et plante même à l'occasion des couteaux dans le ventre de ses victimes.