Amarok Clavel, Bernard
Le Royaume du Nord [4]: Un coup de poing, et le sort d'un homme bascule : Timax doit se cacher. Fuir la police militaire. Quitter ces hommes rudes et braves qui, trente ans plus tôt, ont défriché les rives gelées de l'Harricana. Et qui, aujourd'hui, font bloc pour protéger l'un des leurs. Raoul le trappeur, qui lui a tout appris, emmènera le “Max”. Pour veiller sur eux, Amarok, le chien aux yeux clairs et au sang de loup. Et c'est la grande traque. La police aux trousses, la peur au ventre... Fuite désespérée devant la justice des hommes qui chassent d'autres hommes. De pistes en bivouacs, ils s'enfoncent dans le Grand Nord, piège immense qui est aussi leur meilleur allié. Avec Amarok, qui jamais ne les abandonnera. Oubliant son instinct de survie, il les suivra jusqu'au bout du courage et du dévouement, dans ce quatrième volume de la série Le Royaume du Nord.
Harricana Clavel, Bernard
Le Royaume du Nord [1]: Harricana ouvre l'une des plus belles sagas romanesques que le Grand Nord canadien ait inspiré. Harricana, c'est la rivière qui mène une famille de pionniers à travers l'immensité des lacs, de la toundra, des marécages et des forêts. Coupés de leurs racines, les Robillard découvrent cette terre démesurée, leur terre désormais, les hivers les plus féroces du monde et la compagnie primitive des trappeurs, coupeurs de bois et Indiens Algonquins. Conquérants d'un monde vierge, ils inventent une nouvelle vie faite de solidarité, de tolérance et de courage. Harricana, c'est la naissance du “royaume du Nord”, la violence, l'émotion et la poésie d'un fabuleux conteur nommé Bernard Clavel.
L'angélus du soir Clavel, Bernard
Le Royaume du Nord [5]: Le temps et les hommes passent sur le Royaume du Nord… A Val Cadieu, le long de la rivière Harricana, tous sont morts ou partis. Koliare, l’Ukrainien, les Garneau… il ne reste plus que le vieux Cyrille Labrèche. Seul avec son cheval. Tel un forcené, il travaille. Avec fièvre. Jusqu’au bout de ses forces. Il songe aux autres. A ceux qui ont fui. Il les maudit mais sait qu’après la terrible crise dont il se fait le prophète, ils reviendront. En attendant, il garde leurs terres, avec une intégrité de bête sauvage. Il en défriche de nouvelles. Encore. Et toujours. Jusqu’au délire. Et dans la nuit qui hurle, il voudra, dernière folie, sonner l’angélus pour ce peuple de fantômes qui a déserté l’église, navire perdu dans une tempête qui l’engloutira. Dans ce tête à tête pathétique d’un homme et d’un cheval, Bernard Clavel retrouve la force des grands récits épiques, la vérité profonde des mythes les plus simples : la terre, la mort, le dernier homme, l’infracassable nature, le courage et par-dessus tout, l’espoir. Il nous prend comme une mer que rien n’arrête.
L'or de la terre Clavel, Bernard
Le Royaume du Nord [2]: Après Harricana, le deuxième volume de la série Le Royaume du Nord nous entraîne plus loin encore, au coeur du Grand Nord canadien, le pays des glaces et des lacs où seuls les chercheurs d'or comme Maxime Jordan osent s'aventurer. C'est sur une île du lac Ouanaka que Jordan a décidé de prospecter. L'endroit est inviolé, et son instinct lui dit que le métal est là, à quelques pieds sous terre. Alors il va creuser, et prouver qu'il avait raison. Bientôt, des hommes sont embauchés et la vie s'organise, rude et souvent violente, car la mine est riche et excite les convoitises. Dans la région, des routes se construisent, des villes surgissent en quelques mois, attirant aventuriers, escrocs et prostituées. Même Jordan a changé. Et peu à peu, lui aussi va se laisser prendre au piège mortel qu'est l'Or de la terre...
La louve du Noirmont Clavel, Bernard
Sous la pleine lune de février, la meute des loups frémit. Au milieu de la clairière, Berg – superbe mâle – se livre à un combat sanglant pour Silva, la plus belle des louves. Vainqueur, Berg s'en va avec sa nouvelle compagne chercher une tanière ou vivre la saison des amours et donner naissance à trois petits. Mais après le bel été vient brutalement l'automne : commencent alors la chasse et la longue errance des loups...
Le carcajou Clavel, Bernard
Quatre Indiens du Canada s’en vont “trapper” en plein hiver dans la taïga. Mais ceux-ci ne sont plus jeunes, le froid est mordant et le gibier est rare, car l’homme a attaqué la forêt ; déboisant à outrance, il a détruit les équilibres naturels… Dans cette ambiance crépusculaire rôde le carcajou, sorte d’incarnation du mal, féroce et cruel, qui dévore tout sur son passage. Waboos, le plus âgé des chasseurs, se lance à sa poursuite … mais que peut-on contre le mal ?
Le tonnerre de Dieu (Qui m'emporte) Clavel, Bernard
De temps en temps, quittant sa femme, Brassac descend à Lyon pour satisfaire sa passion de la boisson et des filles. Là, devant un public complaisant, il joue volontiers le hobereau excentrique. Lorsqu'il regagne son domaine, il ramène souvent avec lui un chien perdu ; ainsi sa maison en est pleine... Cette fois, c'est une fille. Il était saoul ; elle, abrutie de sommeil. L'un suivant l'autre, ils arrivent chez lui, dans cette maison délabrée où il vit en sauvage entre sa femme et ses chiens. Et elle demeure, s'installe...
Malataverne Clavel, Bernard
Ils sont trois, trois copains disparates réunis par le hasard dans un bourg du Jura. Serge, blond, fragile, très fils de famille ; Christophe, opulent comme l'épicerie paternelle ; enfin Robet, apprenti plombier, qui fuit un foyer où l'ivrognerie règne, et dont le seul réconfort est Gilberte, la fille d'un fermier voisin.Ce ne sont pas –pas encore– des voyous.Seulement des gosses incompris de leurs parents, livrés à eux-mêmes, incapables de s'insérer dans notre société. Enhardis, grisés par un vol de fromage, ils décident de tenter "un grand coup" à Malataverne. Serge et Christophe ont tout mis au point. Seul, Robert hésite.Lâcheté ? Honnêteté ? Superstition ? Personne ne peut l'aider, il est seul devant sa conscience. Seul devant les yeux clairs de Gilberte. Seul devant Malataverne, le lieu maudit.
Maudits sauvages Clavel, Bernard
Le Royaume du Nord [6]: Arrivé au terme de sa longue traversée du Royaume du Nord, Bernard Clavel, la nostalgie au coeur, reprend son chemin, une dernière fois dans ces immensités blanches où hurle un vent à nul autre pareil. Le « Nordet » souffle sur ses pages qui chantent en forme d'apothéose et de chute, l'esprit des indiens Wabamahigans, leur résistance face aux bâtisseurs de la Baie James et leur lente agonie sur la terre où les avait menés la légendaire Tiska à la poursuite d'un loup blanc. Seule la mort évitera au chef Mestakoshi de voir, de sa tente traditionnelle, son fils et son arrière-petit-fils parmi les Indiens alignés devant le magasin général déchirant à longueur de jour des billets de bingo. Bernard Clavel nous dévoile l'envers d'une épopée. Avec passion, sans manichéisme. Il nous montre du point de vue de ceux qu'on appelait « les maudits sauvages » un des drames les plus poignants des temps modernes : la disparition d'un monde, d'un peuple sous les coups de boutoir de la civilisation. Jamais il ne fut plus inspiré, plus attachant, plus fort.
Meurtre sur le Grandvaux Clavel, Bernard
« Si ce roman a jailli de moi d’un trait, c'est à la manière du sang qui coule d’une blessure. La dernière ligne écrite, j'étais comme vidé de vie », avoue Bernard Clavel qui atteint là une force tragique, une puissance et une maîtrise uniques. L’intensité du drame est à la mesure de sa brièveté. Des mots simples et forts nous mènent dans ce pays aussi mythique que vrai, où les hommes, isolés de tout, perdus dans les brouillards d’une montagne toujours noire, enfermés dans leurs secrets, se dressent, rudes, fiers et sauvages.
Miséréré Clavel, Bernard
Au Canada, comme aux États-Unis, la Grande Dépression de 1929 jette sur les routes des milliers de chômeurs. Pour prévenir les émeutes populaires dans les grandes villes, l'État livre en pâture le Royaume du Nord aux plus pauvres. Ces colons faméliques arrivent alors en Abitibi. Bercés de discours trompeurs, ils ignorent qu'il leur faudra conquérir cette terre qu'ils croyaient offerte, défricher d'impénétrables forêts, se battre contre la neige et le froid, et surtout contre eux-mêmes. Miserere, c'est l'histoire de ces hommes et de ces femmes animés d'une folle espérance qui vont réussir l'impossible : vivre et garder leur dignité au milieu d'une nature inhumaine.
Victoire au Mans Clavel, Bernard
Admis au sein d’une équipe de coureurs et de mécaniciens, Bernard Clavel raconte la plus célèbre course du monde, non pas en spécialiste mais en homme qui a découvert là un univers exaltant, un métier de rigueur et de passion, une camaraderie née des joies et des angoisses partagées. Mais tandis que, sur la piste, les pilotes foncent à plus de 200 km/h vers la gloire ou l’échec – et parfois la mort –, tandis que, dans les stands, des mécaniciens anonymes réalisent d’extraordinaires prouesses techniques, Le Mans est aussi un grand rassemblement de “fans” et de curieux, une fête de couleurs, de jeux et de chansons, dont l’éclat va briller sans trêve, de nuit et de jour, durant vingt-quatre heures. Au roman, Bernard Clavel a préféré ici le témoignage, le récit en prise directe sur une réalité complexe et chargée d’émotions, intensément contemporaine.