Chroniques de la haine ordinaire Desproges, Pierre
« Je retaperais bien un petit coup sur les jeunes. D'abord parce que je les hais vraiment. Ensuite parce que je sais qu'ils forment la majorité des gens qui s'abaissent à écouter mes chroniques. » Pour la seconde fois, on retrouve les chroniques quotidiennes de Pierre Desproges sur France Inter : féroces, sarcastiques, provocantes et follement drôles.
Des femmes qui tombent Desproges, Pierre
À Cerillac, le docteur Rouchon boit, l'épicier Boucharoux cancane, le boucher Labesse fait des lieux communs, et Catherine, la femme du docteur, élève tant bien que mal son enfant handicapé. Il suffit d'ajouter le meurtre d'Adeline Serpillon dans ce tableau rural et de le saupoudrer d'une nuée de moustiques pour obtenir le premier – et injustement le seul – roman de Pierre Desproges, une histoire singulière qui commence comme un polar de campagne et qui se termine dans un délire science-fictionnesque unique en son genre. Les mots sont rares, les dialogues ciselés, et la poésie surréelle qui s'échappe de ces femmes qui tombent, oscillant entre un Audiard sous acide et un Vian en verve, n'en finit pas de nous faire regretter l'absence définitive d'autres romans dans la bibliographie de Desproges.http://www.amazon.fr/Des-femmes-tombent-Pierre-Desproges/dp/2020336251
Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis Desproges, Pierre
Les mots l'amusent, il en joue et en abuse, avec son humour d'une intense noirceur et son intelligence aiguisée. En ne choisissant qu'un seul mot par lettre, Desproges prend le parti d'être partial, et son dictionnaire superflu d'en devenir indispensable : sous la provocation se cache toujours la réflexion, derrière le jeu de mot facile se glisse la dénonciation tout en poésie de cet “écriveur” hors du commun. « En Afrique du Sud, tout le monde aime les noirs, à part Ted », « Bien plus que le costume trois pièces ou la pince à vélo, c'est la pratique de la torture qui permet de distinguer à coup sûr l'homme de la bête ».Des noms communs aux noms propres en passant par les locutions latines et étrangères (« Fiat Lux : Oh ! la belle voiture ! »), tous les éléments d'un véritable dictionnaire sont réunis, mais au travers du regard de Pierre Desproges, les mots prennent une dimension nouvelle et juste, intemporelle et définitive.
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute Desproges, Pierre
Ce livre est la transcription d'un entretien, très libre, de Pierre Desproges avec Yves Riou et Philippe Pouchain en décembre 1986. Extraits :« Je suis assez fragile sur le plan de l'intimité... »« Je n'aime pas la nuance. Je baise à fond, je bois du calva à 80°, je ne mange pas une cuillère de caviar, il m'en faut six, huit, douze... »
Les étrangers sont nuls Desproges, Pierre
« Les Espagnols sont un peuple fier et ombrageux, avec un tout petit cul pour éviter les coups de corne.Il existe des Eskimos qui attaquent les ours blancs torse nu, au canif. C'est héroïque.Il y a deux sortes d'Israéliens. Les Juifs d'Europe de l'Est ou du Centre, qui ont l'air intelligent avec le front dégarni et même, quelquefois les yeux bleus, les Juifs moyen-orientaux qui ont souvent le genre étranger. »Les textes de ce recueil ont été écrits par Pierre Desproges pour l'hebdomadaire Charlie-Hebdo en 1981. Ils sont illustrés par des dessins originaux d'Edika avec qui Pierre Desproges avait le projet de collaborer.