Dernière nuit à Twisted River Irving, John
John Irving donne vie à trois générations d’hommes et entraîne le lecteur dans une formidable traversée de l’histoire américaine, depuis les années 50 au 11 septembre 2001, en passant par la guerre du Vietnam. 1954, au nord du New Hampshire, à Twisted River. Dominic Baciagalupo, veuf et père de Danny, travaille comme cuisinier. À la suite de la mort malencontreuse de Jane, sa maîtresse, causée par Danny qui l’a prise pour un ours, père et fils fuient le courroux revanchard du shérif Carl, l’« officiel » de la dame. Première étape, Boston, où Dominic cuisine dans un restaurant italien, où Danny rêve de devenir écrivain. De nouveau inquiétés par le shérif, les Baciagalupo se bâtissent une nouvelle vie dans le Vermont : après avoir tâté de la gastronomie chinoise, Dominic se lance à son compte avec succès et Danny devient un écrivain célèbre. Ultime étape : Toronto. Mais on n’échappe pas si facilement à la rage vengeresse du shérif ! Un récit étourdissant, truffé de rebondissements, d’où se dégage une tendresse infinie.http://www.amazon.fr/Dernière-nuit-à-Twisted-River/dp/2021012832
L'épopée du buveur d'eau Irving, John
Fred « Bogus » Trumper est un fumiste bourré de charme et de bonnes intentions, un combinard superbe et farfelu. Sa femme veut le plaquer, sa maîtresse souhaite un bébé, un cinéaste d''avant-garde tient à réaliser un documentaire sur l''échec à partir de sa biographie. Pour couronner le tout, chevalier errant dans la guerre des sexes, son arme laisse à désirer. Qu''à cela ne tienne, Bogus s''obstine à croire qu''il pourrait bien faire quelque chose de sa vie.
L'Hôtel New Hampshire Irving, John
Rarement une voix avait su captiver l''imagination des lecteurs et des critiques comme celle de John Irving, dans le Monde selon Garp, son premier roman traduit en français. Une fois encore, avec son nouveau livre, L''Hôtel New Hampshire, chacun se laisse envelopper et séduire par un univers tout aussi étrange et désarmant : celui de l''excentrique famille Berry.Car, comme l''explique John — narrateur et troisième rejeton de cette famille qui comprenait cinq enfants, un ours et un chien nommé Sorrow : « Notre histoire favorite concernait l''idylle entre mon père et ma mère : comment notre père avait fait l''acquisition de l''ours; comment notre père et notre mère s''étaient retrouvés amoureux et, coup sur coup, avaient engendré Frank, Franny et moi-même (« Pan, Pan, Pan ! » disait Franny) — puis, après un bref intermède, Lily et Egg (« Paff et Pschitt!» disait Franny).C''est ainsi que la voix de John Berry, tour à tour nostalgique et passionnée, nous relate son enfance et celle de ses frères et sœurs dans trois hôtels et sur deux continents différents. « La première des illusions de mon père était que les ours peuvent survivre à la vie que mènent les humains, et la seconde que les humains peuvent survivre à la vie que l''on mène dans les hôtels.»Ce qu''il advint des rêves de Win Berry et comment ces rêves influèrent sur la destinée de ses enfants, tel est le sujet de ce roman grave et hilarant dû à « l''humoriste américain le plus important de ces dix dernières années», selon les termes de Kurt Vonnegut.
La quatrième main Irving, John
Patrick Wallingford fait un rêve : il est couché sur le ponton d'un lac vert émeraude et une femme à la voix sensuelle, qu'il entend sans la voir, lui propose de retirer leurs maillots mouillés. C'est qu'il est sous le coup d'un puissant analgésique, administré après qu'un lion lui a avalé la main gauche lors d'un reportage sur un cirque, en Inde... Avec sa verve drolatique, John Irving nous raconte la rencontre entre ce candidat à la greffe, un brillant chirurgien sauvé de l'anorexie par sa jeune bonne marathonienne, une yupette aux dents longues, une maquilleuse mâcheuse de gomme, et enfin une sirène vêtue d'un sweat-shirt vert, dans un récit sur la perte et la récupération, qui mène un adolescent attardé à l'âge d'homme - de père - par l'attraction d'un être et d'un lieu magnétiques. Et si l'auteur cherchait à nous prouver que la force du désir est la plus magique des prothèses ?
Les rêves des autres Irving, John
Au commencement de chaque histoire, la vie s’écoule, tranquille, dans une petite ville aux pelouses irréprochables qu’ombragent ormes et noyers. Le héros à l’image de cette régularité, est un être discipliné, discret, accommodant. Quoique, si l’on pouvait se glisser dans les rêves des autres... Cette faculté que John Irving prête à l’un de ses personnages, insomniaque depuis son divorce, nul doute que ce soit au premier chef celle du romancier, celle qui définit le mieux sa vocation. Mais attention ! Derrière les gestes d’un quotidien rangé, la crise couve ; ces honorables citoyens vont faire du scandale. Elles sont sept, ces nouvelles réunies pour la première fois en un volume, vingt-cinq ans de contrepoint à une œuvre romanesque foisonnante. Pour sa plus grande joie, le lecteur y retrouvera ce qu’il connaît : la satire du conformisme, l’imagination débridée, le goût du burlesque, les tabous joyeusement pourfendus – cette vitalité hors du commun qui permet à l’auteur de passer indemne par-dessus les gouffres de ses obsessions. Mais certains y découvriront aussi, parfois, le récit à mi-voix, la description en demi-teinte, la profondeur et l’humanité du propos qui font ici d’Irving un nouvelliste à l’égal de Katherine Mansfield ou Joyce des Dublinois.