La paroissienne Monette, Denis
Dans le but de s’évader de son dur quotidien avec Thérèse, son épouse, dont l’état de santé est très précaire, Rhéaume Bréard se rend chaque jour au parc de son quartier afin d’y nourrir les écureuils. Jusqu’en ce matin de septembre 1960 où, par hasard, il fait la connaissance d’une fort jolie femme dans la quarantaine. À sa grande surprise, cette dernière lui avoue être, tout comme lui, une paroissienne, sans qu’il ne l’ait jamais vue à l’église. Lucille Voyer, maquilleuse de son métier, belle et voluptueuse, entame dès lors avec Rhéaume une amitié qui, tout doucement, se transforme en un sentiment plus profond. Thérèse est à l’agonie. Pourtant, épris de la jolie dame du parc, Rhéaume la courtise, au grand désarroi de sa sœur Juliette et de Jean-Marc, le frère de la moribonde, qui voient en Lucille une vile intruse. Mais un jour, Alain, le cadet de la famille Bréard, enjoué et séduisant, rentre de Californie. Dès le premier regard, c’est le coup de foudre pour la respectable paroissienne. Pour la première fois de sa vie, Lucille aime passionnément, et l’appel de la chair se fait brusquement sentir. Entièrement sous l’emprise d’Alain, elle s’accroche à celui qui, en silence, s’en méfie. Qui donc est cette femme au passé nébuleux que tous semblent redouter? D’où vient-elle? Entre l’amour, le mystère, les ébats sexuels et la haine, le suspense tient en haleine d’un chapitre à l’autre.
Les bouquets de noces Monette, Denis
Victoire Desmeules, femme aux multiples personnalités, mariée et divorcée à trois reprises, trouvera-t-elle le bonheur dans un quatrième mariage? Au fil de ses bouquets de noces, elle aura sans cesse tenté d'aimer, sans parvenir à aimer jusqu'au coeur. Pas même ce fils unique qu'elle aura de son second mariage et qu'elle abandonnera en bas âge à son père, telle une mère dénaturée. Femme de carrière, ambitieuse, elle aura misé sur le succès pour finalement tout perdre, son argent comme sa jeunesse. De Clément à Jean-Paul, de Carl à Léandre, c'est la destruction totale de ses unions comme de sa raison que le roman nous présente. L'histoire d'une femme qui, de ses vingt ans jusqu'à la fin de sa vie, clamera de toute son âme... qu'elle n'était pas née pour être heureuse.
Par un si beau matin Monette, Denis
Au moment de célébrer leur quarantième anniversaire de mariage, Jeanne et Martial Durelle décident de se séparer, de prendre chacun leur vie en main et de poursuivre leur route l'un sans l'autre plutôt que de mourir d'ennui ensemble. Une décision qui fait réagir leurs enfants, Roger, Carole, Sylvain et Julie, mariés ou vivant en couple.L'aîné jette carrément le blâme sur sa mère, alors que l'autre fils s'efforce en vain d'accepter le fait. L'une des filles n'apprécie guère le geste, mais est gênée de rabrouer ses parents, alors que la plus jeune semble vouloir comprendre sa mère, malgré son chagrin pour son père dont elle est la préférée.En découlent le drame familial, les conséquences de la déchirure, les discordes, les rappels à l'ordre, alors que Jeanne tente tout simplement, mission accomplie auprès de ses enfants, de vivre enfin sa vie. Loin de Martial qu'elle prétend avoir si peu aimé... Et lui, désespéré d'avoir à quitter sa petite maison de la rue Garon, s'en va, indécis, passablement démoli, en dépit d'un semblant de fierté.