Bleue comme une orange Spinrad, Norman
Fin du XXIe siècle.
Un réchauffement accéléré de la planète a précipité la montée des eaux, éradiqué certains espaces de la carte,
transformé les régions chaudes en déserts et la Sibérie en une nouvelle... Californie.
La Terre est-elle réellement sur le point d’atteindre la condition Vénus, c’est-à-dire de se transformer en un territoire inhabitable ?
C’est à Paris, devenue une cité tropicale colonisée par les perroquets, les alligators et les Bougainvillées, que l’ONU décide d’y consacrer un congrès.
Où l’on soupçonne bientôt la Grande Machine Bleue, un puissant cartel, de provoquer délibérément ces bouleversements climatiques pour vendre sa technologie.
Jack Barron et l'éternité Spinrad, Norman
Vous avez un problème ? Alors appelez Jack Barron ! Au 212.969.6969, en PCV !
Et retentissent des dizaines de milliers d’appels. Et cent millions d’Américains de l’an 1995 attendent chaque mercredi soir sur leur petit écran... le séduisant, le fascinant, le provocant Jack Barron. Ce redresseur de torts qui ne craint ni le gouvernement, ni les banques, ni la C.I.A. Rien !
Jusqu’au jour où Jack Barron affronte le tout-puissant, l’immonde et immensément riche Benedict Howards. Qui détient le secret des secrets : celui de l’Immortalité humaine !
Alors, sur l’écran, de semaine en semaine va faire rage un combat toujours plus sauvage et impitoyable – combat de deux hommes qui se haïssent, mais surtout combat entre deux pouvoirs terrifiants : l’information et l’argent.
L’enjeu ? L’Immortalité humaine. Mais conquise à quel prix ?
Norman Spinrad Spinrad, Norman
Né en 1940 à New York, Norman Spinrad est depuis les années soixante l’un des plus représentatifs et l’un des plus originaux des auteurs de la Nouvelle Vague américaine. Surtout connu en France pour deux romans étonnants : Jack Barron et l’Éternité et Rêve de fer, dont la publication fit l’effet d’une bombe dans le monde de la science-fiction, Norman Spinrad reste avant tout pour les critiques américains « l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur des auteurs de nouvelles que compte le genre » comme l’a écrit Ursula le Guin. Une réputation méritée qu’il doit au punch de ses idées ; des idées choc qui démolissent en quelques lignes les tabous littéraires et politiques apparemment les plus solides. Iconoclaste, contestataire, apôtre ambigu des hallucinogènes, Spinrad est un écrivain à l’humour dévastateur, d’une stupéfiante diversité. SOMMAIRE :1 – Préface de Patrice DUVIC2 – Le dernier des Romani (The Last of the Romani, 1963)3 – Subjectivité (Subjectivity, 1964)4 – Les anges du cancer (Carcinoma Angels, 1968)5 – Le dernier hurrah de la horde d’or (The Last Hurrah of the Golden Horde, 1969)6 – Le grand flash (The Big Flash, 1969)7 – L’herbe du temps (The Weed of Time, 1970)8 – Continent perdu (Lost Continent, 1970)9 – Nulle part où aller (No Direction Home, 1971)10 – La beauté de la chose (A Thing of Beauty, 1972)11 – Souvenir de famille (Heirloom, 1972)12 – Tous les sons de l’arc-en-ciel (All the Sounds of the Rainbow, 1973)13 – Black-out (Black-Out, 1977)
Oussama Spinrad, Norman
Il s'appelle Oussama, comme des centaines d'autres jeunes élevés dans le strict respect de la loi coranique du Califat, un territoire englobant l'Arabie saoudite et les pays qui l'entourent, devenu en quelques années une puissance mondiale. Remarqué par les services secrets du Calife, Oussama est envoyé en France pour intégrer une cellule terroriste, porteur d'une mission dont il ne connaît pas encore la teneur. Là. le jeune jihâdiste découvre un Occident insoupçonné, aux antipodes de l'enfer dont on lui a rebattu les oreilles durant toute son enfance, à même de le faire douter du bien-fondé de son éducation et de sa foi.
Rêve de fer Spinrad, Norman
Et si, écœuré par la défaite allemande en 1918, Adolf Hitler avait émigré aux Etats-Unis ? S'il s'était découvert une vocation d'écrivain de science-fiction ? S'il avait rêvé de devenir le maître du monde et s'était inspiré de ses fantasmes racistes et belliqueux pour écrire Le Seigneur du Svastika, un roman couronné par de prestigieux prix littéraires ? Etonnante uchronie et terrifiante parodie, Rêve de fer est une dénonciation sans appel et sans ambiguïté du nazisme.