La bibliothèque de Patrick
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1 - L'envol
Painchaud, Sophie-Julie
Racines de faubourg [1]: Peut-on vivre en reniant ses racines? Peut-on évoluer en ayant toujours le regard porté vers le passé? En étant incapable de voir le présent autrement que comme un reflet de son histoire? À la fin de leur vie, Patrick, Paul-Émile, Jean et Adrien, quatre amis d'enfance ayant grandi dans les rues du faubourg à melasse montréalais, éprouvent le besoin de répondre à ces questions en se rappelant ce que fut leur existence. Et, surtout, ce qu'ils furent les uns pour les autres. Sur une trame historique du Québec des années 1950 et 1960, le premier tome de la nouvelle série Racines de faubourg, L'envol, relate la vie et les ambitions de ces quatre jeunes montréalais. Narrateurs à tour de rôle, chacun racontant les péripéties de l'autre, ils écrivent leur propre histoire personnelle tout en étant témoins des événements marquants de l'histoire du Québec. «Et s'il est vrai que les Canadiens français commencèrent à s'unir au lendemain de l'émeute, ce ne fut malheureusement pas le cas pour nous quatre. Dès ce moment, les liens solides nous ayant tous unis depuis l'âge de six ans commencèrent sournoisement à s'effriter, et une grande période de temps allait s'écouler avant que nous puissions être frères à nouveau.» Ils étaient quatre: Paul-Émile, Jean, Adrien et Patrick. Et quatre, ils seront toujours.
2 - Le désordre
Painchaud, Sophie-Julie
Racines de faubourg [2]: Dans le Québec en pleine révolution des années 1970, Paul-Émile, Jean, Adrien et Patrick vivent aussi des chambardements dans leurs vies de couple et familiale. Les séparations, l’exclusion, les mensonges ; les décisions qu’ils ont prises ne s’avèrent pas être les meilleures.Devenus adultes, les quatre hommes constatent que les rêves, les ambitions et les projets d’avenir qu’ils avaient échafaudés n’ont rien à voir avec la réalité. Chacun d’eux vit les bouleversements difficiles d’un monde qu’il croyait inébranlable et regarde, impuissant, le contrôle de sa vie lui glisser entre les doigts. Avec du recul, ils ne peuvent que constater l’étendue des dégâts. Est-ce qu’ils auraient pu, peut-être, faire autrement ? Et même si, en vieillissant, ils tentent de s’éloigner de leurs racines, le faubourg à mélasse n’est finalement jamais bien loin.