1 - Et Dieu donnera la victoire Peyramaure, Michel
Jeanne d’Arc [1]: Le monde entier connaît l'histoire de Jeanne la Pucelle qui sauva son pays « avec l'aide de Dieu ». Sur toute la terre, sur tous les continents, Jeanne incarne la France. Mais sait-on qui était cette jeune fille qui, de février 1429 à mai 1431 – en deux ans seulement ! –, entre dans notre histoire pour ne cesser d'y grandir ? Michel Peyramaure n'a pas craint de faire de la petite paysanne de Domrémy l'héroïne d'un roman. Ainsi, d'épreuves en chevauchées, de sièges en batailles, à travers conflits et intrigues, ce premier tome – un autre suivra qui mènera au bûcher de Rouen – fait-il revivre, avec exactitude et vérité, la figure fascinante de Jeanne d'Arc. « Va, Fille Dieu, va ! » disaient les voix et Jeanne allait. « Les hommes d'armes combattront et Dieu donnera la victoire », répétait-elle. Jusqu'au jour où, après le triomphe de Reims, une autre voix se fit entendre : « Jeanne, tu ne dureras guère, un an, deux ans tout au plus. Hâte-toi... »
2 - La couronne de feu Peyramaure, Michel
Jeanne d’Arc [2]: En moins de trois mois (mai, juin, juillet 1429), elle a renversé le cours de l'histoire de France : en levant le siège d'Orléans, elle a arrêté les Anglais sur la Loire; en faisant sacrer le dauphin Charles à Reims, elle a restauré la légitimité royale. Accomplis les deux premiers points de sa mission, il lui reste à “bouter les Anglais hors de France”. C'est alors que le destin chancelle.Dans l'élan de la victoire, il fallait marcher sur Paris. Le roi tergiverse : la politique a repris ses droits. Charles VII use l'héroïne aimée du peuple en de vaines campagnes. Elle échoue devant Paris ; sous les murs de Compiègne, elle est capturée par les Bourguignons, qui la vendent aux Anglais.Alors commence son martyre, sa “passion” qui, de forteresse en forteresse, la mènera à la prison de Rouen et sur le bûcher de la place du Vieux-Marché après une horrible détention et un procès scandaleux où, avec une fermeté, une foi et une grandeur admirable, elle tiendra tête, seule, à l'évêque Cauchon et à l'Inquisition. Mais les Anglais voulaient sa mort.Du milieu des flammes, elle a lancé sept fois vers le ciel le nom de Jésus. Et les assistants sanglotaient. « Nous avons brûlé une sainte ! », s'écria un soldat anglais.Déjà, elle était entrée dans la légende.