Collection: Livre 3 dans la collection Histoires d'amour de l'Histoire de France
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Richelieu, qui connaissait bien les femmes pour les avoir
pratiquées plus qu'il ne l'aurait dû, écrit dans
ses Mémoires :
« Il faut avouer que comme une femme a perdu le
monde, rien n'est plus capable de nuire aux États que ce
sexe, lorsque prenant pied sur ceux qui les gouvernent il les
fait souvent mouvoir comme bon lui semble, et mal, par
conséquent. »
Ce qui est méchant, mais bien observé; car nos
charmantes compagnes ont toujours eu une influence
considérable sur la politique. Malheureusement notre
époque, qui est pourtant celle du « strip-tease
», offre le plus bel exemple de pudibonderie qui soit
lorsqu'on aborde l'Histoire; et je ne vois aucun auteur de
manuels capable d'écrire aujourd'hui la phrase du
cardinal. Le rôle des femmes, même s'il est
bénéfique, est volontairement passé sous silence
par les historiens modernes. Plus de bagatelles : des
massacres.
Dans les tomes I et II de cet ouvrage, j'ai montré
le rôle capital joué par les femmes dans la formation
de notre pays : les Clotilde, Judith, Agnès Sorel, Louise
de Savoie, Françoise de Châteaubriand, Diane de
Poitiers, Marie Touchet, etc.
On verra, dans ce troisième tome, que toute la
politique de Henri IV, entre autres, fut dirigée par les
femmes dont il était amoureux.