Collection: Livre 17 dans la collection Jack Ryan
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Surprise de taille. Clancy revient avec un roman qui
devrait ravir les fans de la première heure,
nostalgiques de
Jeux de Guerre ou du
Cardinal du Kremlin. Première surprise,
l’action se situe (justement) entre ces deux livres,
donc, chronologiquement, au début de la carrière de
Jack Ryan.
Andropov, chef du KGB, a décidé
d’éliminer le pape. Igor Zaïtsev, obscur
fonctionnaire des transmissions a des scrupules et
décide de monnayer sa défection en avertissant les
services occidentaux. CIA et SIS britannique vont collaborer
pour réussir l’exfiltration du transfuge –
un lièvre dans le jargon de la CIA.
Se trouvant au Royaume-Uni, Ryan se voit donc à son
corps défendant embarqué dans une mission sur le
terrain… En fait, sa première. Il a 32 ans, il est
encore jeune. Bref, on est bien loin du héros vieilli et
acariâtre dépeint dans
L’Ours et le Dragon et surtout, Clancy
s’éloigne ici du thriller militaro-technologique
pur et dur, oubliant les gadgets high-tech et la grosse
cavalerie pour renouer avec le récit d’espionnage
classique, mêlant politique, suspense et
psychologie.
Contrairement aux Clancy récents, partis dans une
"réalité alternative", on retrouve ici des
personnages réels (Reagan, Brejnev, Andropov, Margaret
Thatcher et surtout, évidemment Jean-Paul II…), la
thèse et le récit gagnent en crédibilité,
d’autant que les événements vont bel et bien
se dérouler comme on les connaît. Ryan n’est
pas James Bond et ne va donc pas réussir à
empêcher l’attentat… Même si une ultime surprise attend le lecteur, tout
l’intérêt du roman repose sur la lente et
minutieuse opération d’exfiltration de
Zaïtsev, ses doutes et ses craintes et, en
parallèle, les hésitations et la naïveté
d’un Ryan à l’opposé du héros de
cinéma, superman séducteur omniscient et
omnipotent, on retrouve Jack Ryan presque maladroit,
emprunté, en tout cas de nouveau sympathique…