Collection: Livre 1 dans la collection Kate Burrows
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Les apparences sont parfois trompeuses. Le rappel de
Martina Cole n’a certes – a priori – rien
de bien original. On le sait : les tueurs en série
sont souvent des voisins au-dessus de tout soupçon, des
amis serviables, des gens bien sous tous rapports. On est au
courant : personne n’est jamais ni tout blanc ni
tout noir, le flic comme le truand, les gentils comme les
méchants. Toujours est-il que la Britannique parvient,
sur la base de ce simple postulat, à tisser une
intrigue dont la puissance va crescendo sur près de 750
pages. Il faut dire que Cole a de la ressource. Si elle rompt
avec le style plus lissé et carrément moins brutal
de ses précédents romans, c’est pour tenter
de comprendre les motivations à tuer, pour
décortiquer l’âme malade d’un pervers
en proie avec le souvenir d’une enfance plus que
perturbée. Pour argumenter son propos, l’auteur ne
fait pas dans la dentelle : violence, nécrophilie,
sadisme, sodomie... Aucun détail n’est
épargné, la fiction prend une tournure
diaboliquement réaliste et psychosociologique. Un peu de
douceur dans ce monde de brutes, toutefois, avec la relation
qui unit Kate Burrows, chargée de traquer George
l’Eventreur, à Patrick Kelly, figure locale
dont les activités frôlent les limites de la
légalité et dont la fille compte parmi les victimes
du tueur. Comment cela peut-il marcher entre eux ?
Martina Cole ne renie pas son plaisir, avec des scènes
à l’érotisme palpable, tout aussi
graphiques et naturalistes que leur pendant gore. Sinistre,
terrifiant, éprouvant, totalement accrocheur, le premier
opus des aventures de Kate Burrows propulse Martina Cole dans
le cercle très fermé des auteurs de thriller aptes
à créer l’addiction. Vivement la
suite.