En 1660, d'Artagnan et Athos participent, chacun à sa façon, à la restauration de Charles II sur le trône d'Angleterre. 1661... Commence en France le règne de Louis XIV, qui engage d'Artagnan dans sa lutte contre Fouquet, lequel est manipulé par Aramis, devenu évêque de Vannes, et qui a entraîné Porthos dans ses aventures. Prise de pouvoir, assaut sur Belle-île, trahison, complot et révolte sont au coeur du règne de Louis XIV où se mèlent histoires d'amour et désespoir. D'Artagnan a vieilli mais rien ne semble pouvoir arrêter son courage, sa témérité et son verbe toujours malicieux voire insolent. L'oeil brillant et la moustache en bataille, il nous entraîne dans le dernier opus de la célèbre trilogie.

Le Vicomte de Bragelonne fait suite aux Trois Mousquetaires et Vingt ans après. Publié de 1847 à 1850, le roman constitue le dernier volet de la trilogie de D'Artagnan et des mousquetaires. Cette oeuvre nous entraîne au coeur de la cour de Louis XIV, du Masque de Fer qui a donné de nombreuses adaptations et nous présente Raoul de Bragelonne, le fils d'Athos. Avec cet opus, c'est la fin des valeurs fondamentales dans une société où la noblesse et le courage de l'épée représentés par les mousquetaires sont remplacés par les intrigues d'une cour que le jeune roi Louis XIV entend bien contrôler, car pour attirer son attention, intrigue et flatterie se sont substituées aux faits d'armes. Seul Aramis saura s'y adapter, mais c'est la fin d'une grande époque, car désormais, trahisons et désillusions font partie intégrante de cette société qui n'est plus qu'une ombre. Ce dernier épisode donnera à D'Artagnan l'occasion de prouver que l'amitié n'est pas un vain mot malgré sa charge au service du Roi et il lui faudra naviguer entre les raisons du coeur et ses devoirs de mousquetaire. Le Vicomte de Bragelonne a été présenté au théâtre par Alexandre Dumas sous le titre « Le prisonnier de la Bastille, fin des mousquetaires ».