Collection: Livre 2 dans la collection Marco Polo
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Marco Polo sur son lit de mort, est pressé par ses amis
de confesser ses mensonges et affabulations. Il leur
répond :
Deuxième époque : A la cour du grand khan
(1275-1295)
Les Voyages interdits offrent encore aujourd'hui une source
quasi inédite sur la découverte de
l'Extrême-Orient. Jennings l'a enrichi de connaissances
géographiques et culturelles dignes d'un anthropologue,
tout en posant un regard libertin et impertinent sur les tabous
de l'Occident.
Polo pour écrire Marco Polo, Les Voyages interdits. Il
est l'auteur de plusieurs best-sellers internationaux dont
Raptor (inédit) et le célèbre Azteca.
«Gary Jennings est le plus grand des romanciers
historiques américains.»
«Un immense récit picaresque, écrit par un
maître du roman historique.»
«1200 pages truculentes. Une biographie alternative
d'une précision rare.»
«Un classique, de la première à la
dernière page.»
«Fabuleux, somptueux et excessivement
réjouissant.»
«Ce livre est à la hauteur de sa
légende.»
Lorsque nous pénétrâmes dans Khanbalik -
après avoir atteint, dans le crépuscule du jour
finissant, l'endroit où la route poussiéreuse
cède la place à une belle et large avenue qui conduit
à la ville -, notre petite troupe se trouva prise en
charge, à ma grande surprise, par un comité d'accueil
considérable.
Gary Jennings a littéralement arpenté le monde sur
les traces exactes de Marco Polo pour écrire Marco Polo,
Les Voyages interdits. Il est l'auteur de plusieurs best-seller
internationaux dont Raptor (inédit) et le
célèbre Azteca.
«Je ne vous ai pas dit la moitié de ce que j'ai vu et
fait !»
En 1275, après quatre années d'un voyage
mouvementé, relaté dans Marco Polo les Voyages
interdits : Vers l'Orient, Marco Polo arrive enfin à
Khanbalik. Il y découvre les raffinements et les
cruautés de la cour du grand khan Kubilaï qui,
impressionné par l'habileté du Vénitien, lui
confie de délicates et dangereuses missions. Tour à
tour espion, ambassadeur et même collecteur d'impôt,
Marco Polo complète sa collection de coutumes et
d'expériences extrêmes, à travers la Chine, le
Tibet, l'Inde. Il raconte, avec la même verve moqueuse, un
brin de tendresse et surtout beaucoup d'ironie parfois cruelle,
tout ce qu'il n'aurait pas dévoilé par crainte de
heurter les sensibilités de son temps... et du nôtre.
The New York Times
Le Figaro Magazine
Le Point
Newsweek
The Washington Post
Point de Vue
Extrait
Ce fut d'abord, semblant nous attendre, un escadron de
fantassins mongols bardés d'un fer impeccablement poli et
de cuir huilé. Contrairement à ce qu'avait fait
à Kachgar la garde de Kaidu, ils ne cherchèrent pas
à s'interposer pour arrêter notre marche.
Impressionnants d'ordre et de précision, ils nous
présentèrent leurs lances étincelantes
alignées à l'oblique dans un salut parfaitement
rectiligne et allèrent se placer en formation carrée
autour de notre convoi, nous escortant tout le long de
l'avenue. Une foule d'habitants, curieux de nous voir passer,
avaient fait une pause dans leurs occupations quotidiennes pour
venir nous observer.
Un second groupe nous attendait, composé d'un certain
nombre de messieurs distingués et d'un âge
respectable - quelques Mongols, quelques Han, d'autres à
l'évidence arabes ou persans -, enveloppés dans de
longues robes de soie aux couleurs vives, abrités sous un
dais à franges tenu au bout d'une perche par un esclave.
Ces vénérables anciens prirent place de part et
d'autre de notre cortège, tandis que leurs domestiques
faisaient des bonds d'écureuil, s'échinant à
maintenir les dais dans la position adéquate. Tous nous
souriaient, nous gratifiant de gestes de bienvenue
ponctués d'aimables salutations dans différentes
langues :
- Mendu ! Ying-jie ! Salââm !
Leurs paroles ne tardèrent pas à se noyer dans les
invraisemblables hurlements de cornes et le fracas
métallique des cymbales d'une troupe de musiciens venus
rejoindre notre procession.
Biographie de l'auteur