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Le contraste entre
une parole politique forte et des résultats
squelettiques risque de porter un coup sévère
à la crédibilité du discours politique. En
fait de « retour du politique » revendiqué,
nous avons un Président qui consomme comme aucun autre
les études d’opinions qu’il commande à
grands frais par le biais de ces nouveaux Mazarin que sont
les sondeurs et les publicitaires de son entourage. La
concentration des pouvoirs à l’Élysée,
le manque de déontologie du pouvoir dans les nominations
et quelques discours provocateurs, pourtant souvent non
suivis d’effet, ont permis aux antisarkozystes
pavloviens d’hurler à la menace contre la
République ! Alain Badiou peut se demander « de
quoi Sarkozy est-il le nom », ses outrances
antisarkozystes apposent en réalité le sceau de la
réforme à ce qui ne sont finalement que de
pâles copies des promesses de révolution du
candidat Sarkozy.
Sarkozy n’est
ni le nom de la peste, ni celui de la barbarie…
seulement celui de Nicolas. Il ne représente pas un
danger pour la République, comme tant de commentateurs
ou d’opposants aimeraient le croire, pour la simple et
bonne raison que Nicolas Sarkozy n’est qu’un
Président banalement de droite, un libéral pas
convaincu, un pragmatique opportuniste dont le ton
péremptoire n’a d’égal que sa
capacité au revirement.
Nicolas Sarkozy
n’est donc que le dernier Président du xxe
siècle.
Une perte de temps
pour la modernisation si nécessaire à la vie
politique française.