7500 signes Labro, Philippe
«Ton regard, aussi bien celui du romancier que celui du journaliste, sur tout sujet qui t'intéresse, chaque semaine. Tu as 7 500 signes pour le faire. Tel est le contrat. Un signe, c'est aussi bien une virgule, un blanc entre deux mots, qu'un guillemet ou un point d'exclamation, et, naturellement, des lettres qui forment des mots, lesquels traduisent une pensée ou proposent une image.On prend des notes, on interroge, on fouille des archives, on consulte plusieurs ouvrages, on e-maile à des correspodants (amis et contacts aux États-Unis, en province, en Asie), on rencontre tel ou telle, on voyage. La plupart du temps, on dépasse le compte : 9 000, voire 10 000 signes. Alors, on rabote, on essaie de conserver ce que l'on croit être l'essence même d'un papier, et on n'oublie pas la phrase qu'un vieux routier prononça à l'adresse du grand écrivain Tom Wolfe, lorsqu'il faisait ses débuts dans la presse du New York des années 60 : Arrête-toi quand ça devient emmerdant.En vérité, pour bien exercer ce métier, il ne faut jamais être emmerdant. Jamais.»
Des cornichons au chocolat Labro, Philippe
Stéphanie a treize ans, un chat confident nommé Garfunkel, du culot, des problèmes — parmi lesquels ses mauvaises notes à la Ferme (le lycée) et la mésentente de ses parents — un goût discutable pour les sandwiches aux cornichons et au chocolat, une vision dérangeante sur les adultes et un style, une verve inimitables qui font de son journal un événement littéraire, un document sans précédent, authentique parce que non tronqué, sur le monde de l'adolescence. Le texte original de ce livre a été consigné sur des cahiers d'écolier par Stéphanie X. Publié en 1983 sous le pseudonyme de Stéphanie, Des cornichons au chocolat est devenu un livre culte. Toute une génération s'est reconnue dans le journal de cette adolescente de treize ans : sa solitude et sa révolte, son regard dérangeant sur les adultes, l'école, le travail, et son goût discutable pour les sandwichs aux cornichons et au chocolat.En réalité, le véritable auteur de ce livre n'est autre que le romancier Philippe Labro. A l'époque, par pudeur et par authenticité, il avait préféré se dissimuler sous la fausse identité de cette lycéenne inconnue - ce "je" féminin, pour laisser croire qu'il s'agissait d'un véritable document.Vingt-quatre ans plus tard, Philippe Labro a décidé de reconnaître ce "roman caché" d'autant qu'il constitue le premier volet d'une trilogie féminine poursuivie avec Manuella et enfin avec Franz et Clara.Les lecteurs et lectrices reconnaîtront en effet, dans Des cornichons au chocolat, la patte du célèbre romancier qui a su s'identifier à l'adolescence. On n'oublie pas facilement Stéphanie - un ton inimitable.
Franz et Clara Labro, Philippe
Résumé : Cette histoire commence sur un banc public, en face du lac de Lucerne, où a lieu la plus imprévisible des rencontres. Le coeur brisé par une déception amoureuse, Clara, 20 ans, concertiste dans l'opéra local, y vient s'isoler entre deux répétitions. Franz, un collégien en uniforme, âgé d'a peine douze ans, s'assoit un jour à son côté. Tout l'étonne chez ce garçon mi-homme mi-enfant, intelligent et spontané, qui semble surdoué de prescience et de sagesse. Intriguée, la jeune femme s'attache très vite à ces rendez-vous quotidiens qui l'apaisent. Jusqu'au jour où Franz, avec autant de flamme que d'autorité, lui déclare qu'il l'aime et qu'elle doit l'aimer. Elle lui fait comprendre que c'est impossible. Elle quitte Lucerne peu de temps après. Dis ans plus tard, Franz retrouve Clara à l'issue d'un concert à Boston. Tout commence peut-être ce soir-là.
L'étudiant étranger Labro, Philippe
Invité par une prestigieuse université de Virginie, un jeune Français découvre émerveillé la vie dorée des college boys, leurs équipes sportives, leur campus dans une vallée paradisiaque. C'est le temps d'une Amérique sage, celle d'avant l'explosion des moeurs et le fracas des années soixante. Très vite, le jeune homme comprend qu'il reste un " étudiant étranger ". Il va franchir des lignes, transgresser des tabous, sans même s'en rendre compte : d'abord en faisant l'amour avec une jeune institutrice noire, April. Ensuite en tombant amoureux d'une héritière de Boston, Elisabeth, personnage fantasque et corrosif... Sur un ton limpide de sincérité, ce récit de formation ressuscite, avec humour et nostalgie, les jours fragiles de l'adolescence, quand " tout était la première fois ".
Le flûtiste invisible Labro, Philippe
'Sur un paquebot qui va vers l'Amérique, un jeune homme rencontre une femme qui lui fait perdre toute innocence. Dans un bistrot, un inconnu vient me dire : "Je vous ai eu dans ma ligne de mire, en Algérie." C'est parce qu'il avait froid, dans une briqueterie en Hongrie, que mon voisin, quant il était petit enfant, a échappé à Auschwitz. Par trois fois, le "flûtiste invisible", qu'on peut appeler le hasard – ou la main de Dieu –, fait basculer des existences. Pourquoi? C'est toute la question de ce roman.' Philippe Labro.
Ma mère, cette inconnue Labro, Philippe
« Netka, il y a du slave dans ce nom qui sonne clair. Elle a cinquante pour cent de sang polonais dans ses veines. Il me faudra beaucoup de temps pour identifier la Pologne, chercher la trace du père inconnu, éclaircir les mystères, imaginer l'enfant-valise, la petite fille abandonnée. Elle est, elle était ma mère. » Philippe Labro.
On a tiré sur le Président Labro, Philippe
""On a tiré sur le Président", c'est la phrase que toute l'Amérique a prononcée le 22 novembre 1963, jour de la mort de JF Kennedy. Je l'ai entendue sur la côte Est des États-Unis où je me trouvais. J'ai filé à New York pour prendre le premier avion pour Dallas. Sur place, j'ai vécu l'événement dans les couloirs du quartier général de la police. J'ai vu Oswald, j'ai rencontré Jack Ruby, la veille du jour où il assassina Oswald. J'ai connu les flics, la presse, la confusion, le Texas, les mystères." Pour la première fois, Philippe Labro livre son récit authentique et passionnant – accompagné de sa vision de la personnalité de JFK et de sa conviction sur qui a "tiré sur le Président".
Tomber sept fois, se relever huit Labro, Philippe
" Quelque chose a changé." Avec ces quatre mots, commence le nouveau récit de Philippe Labro. Ce" quelque chose " n'est autre que le début de la plongée dans unedépression nerveuse dont il a été victime entre septembre 1999 et mai 2001.L'histoire s'amorce dans ses bureaux de " patron " de RTL et setermine au festival de Cannes où il siège comme juré. Entre ces deux moments,le lecteur va suivre les " séquences du malheur " et les "séquences du bonheur " d'un homme qui " craque " au sommet de saréussite, et qui va dire la vérité sur cette maladie qui touche, a touché,touchera un Français sur cinq. L'auteur de La Traversée raconte sans fard niconcession ce que signifie perdre le désir, l'énergie, la passion, l'estime desoi. Il restitue " cette tristesse sans larmes ", ce " novembrede l'âme " et dit " comment c'était ". Il évoque les effets de" la broyeuse " qui vous ronge le ventre, la tentation du suicide, ladégradation de son image, les dialogues avec le psychiatre, les antidépresseurset leurs séquelles, un court et terrible séjour en hôpital. Mais ce témoignageunique constitue aussi une éclatante affirmation de la force de la vie. Avec lapatience, la compréhension et l'amour de ses proches, " on peut s'ensortir ", jure Philippe Labro
Un été dans l'Ouest Labro, Philippe
" Rien ne vous prépare à l'Ouest ", dit le narrateur, l'étudiant étranger de Philippe Labro, parti travailler tout un été dans les montagnes du Colorado.Pour atteindre ce territoire irréel et sauvage, il est d'abord confronté au peuple de la " route ". Il rencontre Amy, la fille Clarke, aux cheveux fous, qui exhalent des senteurs de fleurs séchées - la liberté même. Il vivra avec elle un grand amour, fulgurant, dont le souvenir ne cessera de le hanter. Dans l'Ouest, c'est un autre monde, celui d'hommes porteurs de mystère :Bill, colosse impénétrable, recherché par d'étranges motards ; Dick, et son regard insensé de cascadeur ; Mack, qui l'initie aux secrets de la forêt.Au terme de cette aventure initiatique, qu'est devenu le jeune homme ignorant, apeuré, assoiffé de vivre et de savoir qui se faisait appeler Frenchy ?