La bibliothèque de Patrick
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L'ensorcelée
Barbey d'Aurevilly, Jules Amédée
L’histoire relate un évènement fondateur du récit ; l’engagement de l’abbé de la Croix-Jugan auprès des Chouans. Lorsque ce dernier pense sa cause perdue, il tente de se suicider et renie son humilité de prêtre. Il survit malgré une horrible blessure au visage, signe de sa rébellion. Quelques années plus tard, « lorsqu’on rouvrit les églises » nous retrouvons cet ancien moine aux vêpres de Blanchelande.
Les diaboliques
Barbey d'Aurevilly, Jules Amédée
Quant aux femmes de ces histoires, pourquoi ne seraient-elles pas les Diaboliques ? N'ont-elles pas assez de diabolisme en leur personne pour mériter ce doux nom ? Diaboliques ! il n'y en pas une seule ici qui ne le soit à quelque degré. Il n'y en a pas une seule à qui on puisse dire sérieusement le mot de " Mon ange ! " sans exagérer. Comme le Diable, qui était un ange aussi, mais qui a culbuté, - si elles sont des anges, c'est comme lui, - la tête en bas, le... reste en haut !
Une histoire sans nom
Barbey d'Aurevilly, Jules Amédée
Avec Une histoire sans nom, qu'il écrivit à 72 ans, Barbey d'Aurevilly prouve de façon éclatante sa maîtrise du roman, son art du suspense et son goût de l'horreur. On retrouve dans cette longue et envoûtante nouvelle, considérée avec Les Diaboliques comme l'un de ses chefs-d-oeuvre, les thèmes favoris du célèbre écrivain normand : la passion, le crime, le surnaturel, le satanisme... ici magnifiés par un redoutable portrait de femme, à l'implacable volonté – double exacerbé de l'auteur. L'un des personnages principaux du roman, Lasthénie de Ferjol a donné son nom à un syndrome décrit en psychiatrie : le syndrome de Lasthénie de Ferjol qui est un type de pathomimie au cours duquel le patient se provoque intentionnellement une anémie par des saignements qu'il occasionne lui-même délibérément.