4 3 2 1 Auster, Paul
Le premier roman de Paul Auster en sept ans. Une architecture narrative inédite. Une expérience de lecture inoubliable.Un roman-kaléidoscope où un personnage, Ferguson, incarne toutes les figures du destin protéiforme que le monde et l'Amérique des années 1950 furent susceptibles de proposer à l'individu, de l'enfance à l'entrée dans l'âge adulte. Tout en restant fidèle aux obsessions littéraires qui sont les siennes, Paul Auster, avec cet ambitieux et ample nouveau roman, renouvelle et détourne brillamment le genre du roman initiatique en le confrontant à l'Histoire du XXe siècle.
Excursions dans la zone intérieure Auster, Paul
Après avoir, dans Chronique d’hiver, revisité son passé sous le signe des mutations du corps et de l’expérience physique dans tous ses états, Paul Auster s’attache ici à la reconstitution de la formation de son esprit. Parallèlement au parcours individuel que dessine cette autre initiation au monde, le romancier donne à comprendre, de l’intérieur, l’environnement socio-culturel de l’Amérique au sein de laquelle il a vécu ses années de jeunesse, et dont plus de cent illustrations viennent incarner les diverses figures tutélaires, tout comme les temps forts dont la planète fut le théâtre au XXe siècle.
Invisible Auster, Paul
New York, 1967: un jeune aspirant poète rencontre un énigmatique mécène français et sa sulfureuse maîtresse. Un meurtre scelle bientôt, de New York à Paris, cette communauté de destins placés sous le double signe du désir charnel et de la quête éperdue de justice. Superbe variation sur "l'ère du soupçon", Invisible explore, sur plus de trois décennies, les méandres psychiques de protagonistes immergés dans des relations complexes et tourmentées. Le vertigineux kaléidoscope du roman met en perspective changeante les séductions multiformes d'un récit dont le motif central ne cesse de se déplacer. On se délecte des tribulations du jeune Américain naïf et idéaliste confronté au secret et aux interdits, tout autant qu'on admire l'exercice de haute voltige qu'accomplit ce très singulier roman de formation. Au sommet de son art narratif, Paul Auster interroge les ressorts mêmes de la fiction, au fil d'une fascinante réflexion sur le thème de la disparition et de la fuite.
L'invention de la solitude Auster, Paul
« Paul Auster est devenu écrivain parce que son père, en mourant, lui a laissé un petit héritage qui l'a soustrait à la misère. Le décès du père n'a pas seulement libéré l'écriture, il a littéralement sauvé la vie du fils. Celui-ci n'en finira jamais de payer sa dette et de rembourser en bonne prose le terrifiant cadeau du trépassé. » Là se trouve – Pascal Bruckner le note d'emblée dans sa lecture – la clef de voûte du système Auster. L'Invention de la solitude est le premier livre du jeune écrivain, c'est aussi le livre fondateur de son oeuvre, son art poétique. Dans les deux parties – Portrait d'un homme invisible (le père) et le Livre de la mémoire –, Paul Auster interroge la mémoire familiale et met en place un univers que l'on retrouvera dans chacun de ses romans.
La pipe d'Oppen Auster, Paul
Au fil de ces quatorze textes, Paul Auster rend hommage à une constellation de créateurs dont la rencontre, à travers leurs oeuvres et, parfois, dans la vie réelle, a durablement marqué son propre parcours d'écrivain. Si le livre salue des auteurs américains aussi prestigieux que Nathaniel Hawthorne ou Edgar Allan Poe, la créativité d'un Joe Brainard telle que l'exprime son célèbre I remember (qui servit de modèle au Je me souviens de Perec) ou la mémoire d'un George Oppen, figure tutélaire de la poésie américaine, la plupart de ces textes s'attache à payer également tribut aux écrivains français qui ont contribué à faire de Paul Auster (lui-même, un temps, éminent traducteur du français) "le plus européen des écrivains américains" : du grand poète Jacques Dupin auquel le lia une longue et profonde amitié à l'effervescent Georges Perec aussi inventif que sensible, sans oublier André du Bouchet et sa poésie virulente ou Alain Robbe-Grillet, personnalité jubilatoire et écrivain libérateur. Dans un entretien accordé à The Paris Review, Paul Auster évoque également sa propre pratique de l'écriture, insistant sur sa foi inébranlable dans le roman en tant que genre majeur, sans pour autant nier les vertus du septième art tel que l'incarne son ami Jim Jarmusch, dont il qualifie l'un des films, Night on Earth, de véritable poème sur New York. Arts poétiques multiples, infinie variété des tempéraments mais identique engagement vis-à-vis de la création : à travers l'évocation de tant de figures bien-aimées, Paul Auster célèbre avant tout les pouvoirs fédérateurs de l'art s'efforçant d'interpréter et d'éclairer le texte éternellement énigmatique que délivre le monde.
La Vie intérieure de Martin Frost Auster, Paul
Un écrivain, Martin Frost, s’installe dans une maison prêtée par un couple d’amis, les Restau, afi n d’y jouir d’un peu de calme, loin du rythme épuisant de la vie new-yorkaise. À peine arrivé dans cette demeure isolée au milieu des bois, il découvre qu’une mystérieuse jeune femme, Claire – la nièce de Diane Restau ? –, y a également pris ses quartiers... Elle se révélera être la “muse” de Martin... Paul Auster, dont on connaît l’intérêt pour le cinéma depuis Smoke et Lulu on the Bridge, est à la fois l’auteur et le réalisateur de ce film produit par Paulo Branco et tourné au Portugal.En fin de volume, une interview de l’auteur.
Moon palace Auster, Paul
Marco Stanley Fogg : le nom même de son héros place ce roman sous le signe de l'exploration et du voyage . Et c'est bien une odyssée qui nous est offerte, dans la tradition des mille et une nuits comme du grand roman américain ; un parcours fertile en paysages fantastiques, personnages hors du commun, tribulations multiples. Mais tout voyage est aussi une quête interieure et initiatique. Sous l'abondance des lieux et des couleurs, le vrai périple de Marco Stanley Fogg est une recherche de l'identité, une exploration de la solitude et de l'incomplétude universelles.
Mr Vertigo Auster, Paul
L'histoire et les aventures d'un personnage dont la carrière commença quand, dans son enfance, un vieux Noir lui apprit à marcher sur l'eau.
Seul dans le noir Auster, Paul
Contraint à l'immobilité par un accident de voiture, un septuagénaire, August Brill, ancien critique littéraire, trouve refuge contre les souvenirs qui l'assaillent lors de ses innombrables insomnies en se racontant l'histoire d'un monde parallèle où le 11 septembre n'aurait pas eu lieu et où l'Amérique ne serait pas en guerre contre l'Irak mais contre elle-même, en proie à la plus dévastatrice des guerres civiles. Mais par l'un de ces diaboliques effets que seule la fiction est capable de produire, monde véritable et monde imaginaire en viennent peu à peu à s'interpénétrer pour se se lire l'un l'autre, contraignant le vieil homme à raconter ce qui insiste pour être dit, à se confronter aux traumatismes du réel, et l'amenant à concevoir la guerre comme ultime paradigme des ténèbres que chacun porte en soi pour en exorciser les fantômes dévorants. Un tour de force romanesque au service d'un projet d'une exceptionnelle ambition.
Sunset Park Auster, Paul
Parce qu’il s’est toujours senti coupable de la mort accidentelle de son demi-frère, Miles s’est banni de sa propre histoire. Il a quitté sa famille, abandonné ses études, et travaille, en Floride, à débarrasser les maisons désertées par les victimes des subprimes. Amoureux d’une fille trop jeune, passible de détournement de mineure, il est obligé de partir. Il trouve refuge à Brooklyn où son ami Bing Nathan squatte une maison délabrée avec deux jeunes femmes. Désormais Miles se trouve géographiquement plus proche de son père, éditeur indépendant qui tente de traverser la crise financière et de préserver son couple. Il n’attend qu’une occasion pour renouer avec son fils, mais ignore que certaines blessures sont inguérissables... Un roman sur l’extinction des possibles dans une société aussi désorientée qu’elle est démissionnaire et où la violence s’est substituée à l’espoir.