La bibliothèque de Patrick
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La bibliothèque de Patrick

American Psycho
Bret Easton, Ellis
“Je suis créatif, je suis jeune, [...] extrêmement motivé et extrêmement performant. Autrement dit, je suis foncièrement indispensable a la société.” Avec son sourire carnassier et ses costumes chics, Patrick Bateman correspond au profil type du jeune Yuppie des années Trump. Comme ses associés de la Chemical Bank, il est d'une ambition sans scrupules. Comme ses amis, il rythme ses soirées-cocktails de pauses cocaïne. À la seule différence que Patrick Bateman viole, torture et tue. La nuit, il dévoile sa double personnalité en agressant de simples passants, des clochards, voire un ami. Mais il ne ressent jamais rien. Juste une légère contrariété lorsque ses scénarios ne se déroulent pas exactement comme prévu...
Lunar Park
Bret Easton, Ellis
Dans Lunar Park, Bret Easton Ellis, enfant terrible des lettres américaines, pense que les madeleines de Proust sont des mandarines, que sa maison d'Elsinore Lane est hantée, que le spectre de son père mort et peut-être aussi Patrick Bateman, le tueur d'American Psycho, que la moquette “pousse” dans la salle de séjour, qu'un cœur bat sous “la peau” d'un oiseau en peluche appelé Terby, que les femmes autour de lui ne verront jamais ces apparitions surnaturelles, que son fils sait où sont allés les garçons qui disparaissent mystérieusement, qu'il doit retrouver la simplicité des phrases qu'il écrivait dans son premier roman, qu'un massacre des innocents d'un genre nouveau est en cours, qu'une seconde chance lui est donnée, que Lunar Park sera son dernier roman.Avec son humour détaché et sa virtuosité, Bret Easton Ellis se joue du mythe de l'écrivain et nous plonge dans un rêve halluciné et jubilatoire, tout à la fois une sorte d'autobiographie fictive, un récit fantasmagorique de la vie de banlieue aux Etats-Unis, un hommage aux films et à la littérature d'épouvante, un témoignage de la douleur d'un fils, un exorcisme et une réévaluation de sa vie et de son œuvre. « Je ne veux pas avoir à clarifier ce qui est autobiographique et ce qui l'est moins. Mais c'est de loin le livre le “plus vrai” que j'aie écrit. Au lecteur de décider ce qui, dans Lunar Park, a bien eu lieu. » Bret Easton Ellis.
Suite(s) Impériale(s)
Bret Easton, Ellis
Clay, l’anti-héros du premier best-seller de Ellis, Moins que zéro, revient à Los Angeles. Il a vingt ans de plus, il est un peu plus vieux, un peu plus seul et désoeuvré. Il retrouve ceux qu’il a connus dans sa jeunesse, Blair, Trent, Julian, Rip… les représentants d’une génération dorée et perdue, abandonnés à la vacuité, la solitude et la vanité qui les détruisent. Producteur associé à l’adaptation cinématographique de son dernier scénario, Clay participe au casting du film, joue de son pouvoir, séduit Rain, une jeune actrice sublime et sans talent, lui fait de fausses promesses. Il est prêt à tout pour la posséder. Mais qui manipule qui ? Clay découvre vite qu’il est constamment observé et suivi…Jalousie, trahisons, meurtres, manipulations… ici, dans la Cité des Anges, chacun se heurte aux mêmes jeux d’emprise et aux mêmes démons, s’enivre de sexe, d’images, de drogues, de fêtes irréelles… et se révèle toujours plus amer et désespéré. Le vide et la fureur aspirent les personnages, et leur font perdre tout sens des limites. On est saisi par la virtuosité du style sobre et acéré, les chapitres courts donnent à la narration un rythme percutant. L’atmosphère est oppressante, la noirceur non dépourvue d’humour. L’angoisse et la tension croissantes annoncent une lente descente aux enfers. Le portrait de notre époque est aussi violent que subversif.