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Madame de Montespan
de Decker, Michel
Elle fut la Favorite par excellence ! Louise de La Vallière avait régné sur le cœur du jeune et romantique Louis XIV.Madame de Maintenon régnera sur l'esprit d'un monarque vieillissant et désabusé. Athénais de Rochechouart de Mortemart, marquise de Montespan, régna sur les sens d'un Roi-Soleil à son zénith. Pendant dix ans, elle fut la véritable reine de Versailles : orgueilleuse et redoutable quand il s'agissait d'évincer ses rivales, adulée par le monde des Arts et des Lettres lorsqu'elle protégeait Corneille et Molière, La Fontaine et Lully.Louis XIV ne lui refusait rien et l'adorait. Etait-il inquiet pour sa succession ? Elle lui donna des héritiers qui furent déclarés “nés en vrai et loyal mariage”. Leur descendance a régné sur l'Europe entière. Elle fut éblouissante – on ne s'ennuyait jamais avec elle, affirmait la célèbre princesse Palatine. Jusqu'au jour où son ciel se couvrit de nuages noirs comme les messes et les ongles des sorcières.Peut-on dire que Madame de Montespan a trempé dans la ténébreuse et macabre affaire des poisons, le plus grand scandale du Grand Siècle, comme on l'en a si souvent soupçonnée ? Pour résoudre cette énigme, il fallait une enquête rigoureuse. L'historien Michel de Decker, transformé en détective pour l'occasion, la mène brillamment dans ce récit alerte.
Marie-Antoinette
de Decker, Michel
Vierge et martyre ou papillon frivole ? Marie-Antoinette est à la fois la plus célèbre et la plus méconnue des reines de France. Avec tendresse et ironie, Michel de Decker brosse un portrait nouveau de cette femme fantasque et malheureuse, à l'émouvant destin tragique. Légère, aimant les toilettes, les colliers, les bals, les fleurs et les cinq à sept intimes à Trianon, elle n'a longtemps songé qu'à s'amuser avec de fieffés libertins et des coquines évaporées. Comment n'aurait-elle pas trompé son empoté de mari, lui qui passait le plus clair de son temps à chasser à courre et à bricoler des serrures ? Dans les bras de Hans-Axel de Fersen, par exemple, ce bel officier suédois prêt à se sacrifier pour elle et qui aurait même pu lui sauver la vie. Marie-Antoinette a aimé l'argent, la gloire, le pouvoir et l'amour mais elle est toujours restée digne. Surtout au moment de gravir la dernière marche, celle qui conduit à la mort.
Talleyrand, les beautés du diable
de Decker, Michel
Les amours stratégiques de Talleyrand, homme politique français du XVIIIe siècle.Le pied, la tête et le cœur…« Ma vie, c’est mon pied », affirmait Charles Maurice de Talleyrand-Périgord. Contrairement à ce que l’on a souvent prétendu, il n’était pas né pied bot ; il avait eu le pied dévoré par un porc alors que sa nourrice l’avait posé à terre pour s’entretenir avec un galant, comme il aimait à le raconter afin d’effrayer ses interlocuteurs. Mais si son pied était atrophié, sa tête pétillait d’intelligence et de malice.Son esprit séduisit les plus belles femmes de son temps, car il aimait plus souvent à dégrafer les jupons qu’à porter la robe d’évêque. Et, de fait, le palmarès du séducteur est impressionnant : de la petite dentellière à la duchesse, en passant par une actrice de la Comédie Française, quelques femmes de lettres et une « belle captive », Aimée de Coigny. Sans oublier la reine du Directoire, Madame Hamelin et Madame de Flahaut, à laquelle il fit un fils. Il épousa une femme aussi sotte que belle, séduisit la mère d’Eugène Delacroix, et vécut tendrement ses dernières années auprès de sa jeune nièce Dorothée.Mais il n’y a guère de romantisme dans les aventures de Charles Maurice car il mettait autant d’ingéniosité à conquérir une femme qu’à négocier un traité.Michel de Decker retrace avec bienveillance et sympathie la vie de celui qui fut l’homme le plus discuté de son siècle et dont Madame de Staël disait : « Si sa conversation pouvait s’acheter, je m’y ruinerais. »Biographie de l'auteurHistorien, scénariste pour la télévision, Michel de Decker est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Claude Monet, une vie (Perrin), Diane de Poitiers (Pygmalion), Henri IV, les dames du Vert Galant, Louis XIV, le bon plaisir du roi et Hugo, Victor pour ces dames (Belfond).