Le GAL, L'égout Martin, Roger
Hervé Dupont avait vraiment tout pour plaire... Fasciste, négationniste, poseur de bombes... A priori, sa mort accidentelle, lors d'une banale bagarre avec des co-détenus dans la prison où il purge perpète, ça ferait presque croire à la justice immanente. Le hic, c'est que personne ne semble croire à la version officielle de cette triste fin. Le Poulpe n'a plus qu'à réviser sa géographie. De Paris au Havre, de Pau à Carpentras, de Montmédy à la Belgique, il va constater que si les voyages forment toujours la jeunesse, certains entraînent parfois jusqu'au bout de la nuit. Le Poulpe est un personnage libre, curieux, contemporain, qui aura quarante ans en l'an 2000. C'est quelqu'un qui va fouiller, à son compte, dans les failles et les désordres apparents du quotidien. Quelqu'un qui démarre toujours de ces petits faits divers qui expriment, à tout instant, la maladie de notre monde. Ce n'est ni un vengeur, ni le représentant d'une loi ou d'une morale, c'est un enquêteur un peu plus libertaire que d'habitude, c'est surtout un témoin.
Quai des désespoirs Martin, Roger
Héléna Rénal reprend une affaire qu'elle avait d'abord dédaignée, quand Mircea Stanku est retrouvé mort dans d'étranges conditions. Elle doit impérativement remonter la filière roumaine. Son chemin la conduit à Paris où, dans la peau d'une prétendue candidate au départ, elle entre en contact avec les premiers intermédiaires d'une organisation tentaculaire. Embarquée pour Le Havre dans un camion-citerne, elle commence un long voyage faisant l'expérience réelle d'une clandestine victime de toutes les escroqueries.