La guerre de Stratton Wilson, Laura
Souvent comparée à Ruth Rendell, Laura Wilson (prix Polar du Point 2005) est aujourd'hui une des grandes figures du roman policier psychologique britannique, fascinée par la période du Blitz, qui lui a déjà inspiré un de ses meilleurs suspenses, L'Amant anglais. Histoire de trahison, de chantage et de meurtre, La Guerre de Stratton nous plonge à nouveau dans l'atmosphère oppressante du Londres de la Seconde Guerre mondiale, qu'elle évoque à la perfection. Le " suicide " par défenestration d'une star déchue du muet ne convainc pas l'inspecteur Ted Stratton. Ignorant le veto de ses supérieurs, il continue de mener son enquête, qui va rapidement croiser celle de l'élégante Diana Calthrop, recrutée par le MI5 pour infiltrer un groupuscule néo-nazi. Mais le supérieur de Diana, le puissant Sir Neville Apse, est-il au-dessus de tout soupçon ? Stratton et la jeune femme comprendront-ils à temps que les intérêts des Services secrets et de la pègre londonienne peuvent parfois concorder ?
Une voix disparue Wilson, Laura
Dodie Blackstock, fille du multimilliardaire Wolf Blackstock, n’a que 9 ans lorsque sa mère Susan est enlevée par de mystérieux ravisseurs. Une fois arrêtés, ceux-ci affirment que Susan leur a échappé : pourtant, aucune trace de Susan nulle part… Vingt ans après, Dodie a coupé les ponts avec son père et toute sa famille. C’est alors que l’on retrouve le corps de Susan abandonné sur un chantier. Mais ce n’est pas le plus surprenant : la mort ne remonte qu’à deux jours… Dodie veut comprendre : pourquoi sa mère, vivante et libre, n’a-t-elle jamais cherché à la revoir pendant ces vingt longues années ? Comment a-t-elle pu échapper ainsi à ses ravisseurs ? Pourquoi l’a-t-on assassinée aujourd’hui, alors que tous la croyaient morte depuis vingt ans ? Au-delà de l’enquête sur le crime, c’est une véritable quête qu’entreprend Dodie : une quête d’identité, un véritable retour sur soi à travers l’histoire de sa famille - notamment le passé sulfureux de son père - qui la mènera beaucoup plus loin qu’elle ne s’en doute… Avec la même maîtrise du suspense que dans Mon meilleur ami, Laura Wilson revient sur des thèmes qui lui sont chers : le poids du passé, le domaine équivoque de l’enfance, mais fait aussi un plongeon étonnant dans les heures sombres des années 1970, « sexe, drogue et rock’n roll ».