Antéchrista Nothomb, Amélie
Blanche, une adolescente timide et solitaire, rencontre Christa à l'université. Sûre d'elle, séductrice, Christa est l'exact contraire de sa nouvelle amie. Mais l'amitié idéale qu'imaginait Blanche ne dure qu'un temps et Christa devient peu à peu le bourreau de l'héroïne. Pour échapper à cette 'Antechrista', Blanche devra surmonter ses angoisses.
Attentat Nothomb, Amélie
Epiphane Otos serait-il condamné, par sa laideur, à vivre exclu de la société des hommes et interdit d'amour ? Tour à tour martyr et tortionnaire de ses contemporains, il sera ambassadeur de la monstruosité internationale, juré d'un concours de beauté au Japon, mais aussi et surtout, amoureux. Car que peut une âme sensible enfermée dans un corps disgracié, sinon vénérer l'absolu sous les traits d'une femme ? Amélie Nothomb, à travers ces confessions, décline avec ce mélange d'humour, de tendresse et de cruauté qui, d'Hygiène de l'assassin aux Catilinaires et à Peplum, ont imposé son talent corrosif, une histoire d'amour aussi infernale qu'impossible.
Barbe bleue Nothomb, Amélie
Saturnine cherche une colocation car vivre sur le canapé du tout petit appartement de sa copine, c’est bien gentil mais ce n’est pas une solution durable. C’est alors qu’elle tombe sur une offre des plus alléchantes : une grande chambre dans un super quartier et pour un loyer des plus modestes. Mais elle n’est pas la seule à postuler forcément. Etrangement, elle est la seule vraie candidate, les autres ayant juste envie de voir l’homme dont les huit précédentes colocataires ont disparu. Et en effet, c’est elle que choisit don Elemirio Nibal y Milcar pour devenir la neuvième colocataire. L’homme est étrange, parle comme dans un livre, ne sort jamais et tel Barbe-Bleue lui donne accès à tout sauf à une seule pièce dans laquelle elle ne devra jamais se rendre. Saturnine va-t-elle reproduire le schéma des huit autres femmes ? Va-t-elle disparaître à son tour ? Et ces dernières, qu’est-il advenu d’elles ? Dès le début du roman, le suspense est à son comble…http://www.amazon.fr/Barbe-bleue-Am%C3%A9lie-Nothomb/dp/2226242961
Biographie de la faim Nothomb, Amélie
« Mon corps se déforma. Je grandis de douze centimètres en un an. Il me vint des seins, grotesques de petitesse, mais c’était déjà trop pour moi : j’essayai de les brûler avec un briquet, comme les amazones s’incendiaient un sein pour mieux tirer à l’arc ; je ne réussis qu’à me faire mal. » Ça y est, c’est la rentrée. Le Nothomb nouveau est arrivé. Encore une fiction excentrique qui séduira à coup sûr ses fans les plus transis ? Eh bien non. Car Biographie de la faim est moins un roman qu’un récit sur la jeunesse du phénomène belge, fantasque jeune femme qui ici ne nous cache rien des vingt premières années de son existence. En fil conducteur, la métaphore de la faim, de l’appétit absolu des choses, alpha et oméga d’une vie à littéralement dévorer. Et la faim, Amélie Nothomb sait ce que cela veut dire, elle qui dut en subir les dérèglements les plus cruels, entre anorexie, potomanie et alcoolisme. Folle à lier, la petite Amélie, rejeton d’une grande famille bourgeoise mondialisée avant l’heure, singulièrement à travers les différentes affectations en Asie et aux États-Unis du papa diplomate ? Disons excessive, avide, goulue, illimitée, autant du point de vue de la soif que de la lecture. Le point de sublimation de tout ceci ? La boulimie d’écriture, qui transforme le matériau vécu en un vertiges d’histoires à raconter (treize romans publiés à ce jour et trente-neuf autre textes non publiées qui dorment dans les tiroirs d’Amélie).
Cosmétique de l'ennemi Nothomb, Amélie
« Sans le vouloir, j'avais commis le crime parfait : personne ne m'avait vu venir, à part la victime. La preuve, c'est que je suis toujours en liberté. »C'est dans le hall d'un aéroport que tout a commencé.Il savait que ce serait lui. La victime parfaite. Le coupable désigné d'avance.Il lui a suffi de parler. Et d'attendre que le piège se referme.C'est dans le hall d'un aéroport que tout s'est terminé.De toute façon, le hasard n'existe pas.
Hygiène de l'assassin Nothomb, Amélie
Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, n’a plus que deux mois à vivre. Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l’écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu.Si ce roman est presque entièrement dialogué, c’est qu’aucune forme ne s’apparente autant à la torture. Les échanges, de simples interviews, virent peu à peu à l’interrogatoire, à un duel sans merci où se dessine alors un homme différent, en proie aux secrets les plus sombres.Dans ce premier roman d’une extraordinaire intensité, Amélie Nothomb manie la cruauté, le cynisme et l’ambiguïté avec un talent accompli.
Le fait du Prince Nothomb, Amélie
Baptiste Bordave usurpe l'identité du richissime Olaf Sildur, venu mourir devant sa porte. Sa veuve ayant accepté sa présence, Baptiste prend congé de lui-même et devient le maître de la richesse, de l'ivresse et de la beauté. Ce conte pour adultes explore l'utopie à deux. «Il y a un instant, entre la quinzième et la seizième gorgée de champagne, où tout homme est un aristocrate.» Amélie Nothomb
Le sabotage amoureux Nothomb, Amélie
" Aucun journal, aucune agence de presse, aucune historiographie n'a jamais mentionné la guerre mondiale du ghetto de San Li Tun, qui dura de 1972 à 1975. C'est la faveur de cette barbarie que j'ai compris une vérité immense : grâce à l'ennemi, ce sinistre accident qu'est la vie devient une épopée. La mienne serait grandiose : les généraux de l'armée des Alliés m'avaient nommée éclaireur. Sans l'arrivée d'Elena, je serais restée invulnérable jusqu'au bout. Je l'ai aimée dès la premiére seconde. Elle fut ma belle Hélène, ma guerre de Troie, mon sabotage amoureux. J'ai tout vécu pendant ces trois années : l'héroïsme, la gloire, la traîtrise, l'amour, l'indifférence, la souffrance, l'humiliation. C'était en Chine, j'avais 7 ans. " Un conte de sorcières comme il y a des contes de fées. Verve, grossièreté, provocation, drôlerie, mots tranchants et formules paradoxales : Amélie Nothomb écrit au couteau. Avec une pureté rageuse et une innocence perverse. Renaud Matignon, Le Figaro Une extraordinaire giclée de vitriol dans nos trop sages jardins à la française. Pascal Bruckner, Le Nouvel Observateur
Les Aérostats Nothomb, Amélie
"La jeunesse est un talent, il faut des années pour l'acquérir."Dans ce nouveau livre, la romancière se raconte à travers le personnage d’une étudiante bruxelloise. Les aérostats sont des aéronefs dont la sustentation est due à un gaz plus léger que l'air. Elle nous emmène pour la première fois dans son pays natal. Ange, 19 ans "mène une vie assez banale" et étudie la philologie. Après avoir répondu à une petite annonce, elle donne des cours de littérature à Pie, un lycéen de 16 ans dyslexique. La romancière souhaitait avec cette rencontre explorer comment deux "très jeunes gens, qui sont chacun à leur manière, très emprisonnés" peuvent s’aider à avancer. "Ange c’est moi à 19 ans" avoue Amélie Nothomb, qui confie avoir également été, au même âge, "terriblement sérieuse" comme son héroïne. "Elle a beaucoup de points communs avec moi" insiste-t-elle, en pointant notamment les études et les difficultés de la jeune femme à rencontrer des amis.
Les Catilinaires Nothomb, Amélie
La solitude à deux, tel était le rêve d'Emile et de Juliette. Une maison au fond des bois pour y finir leurs jours, l'un près de l'autre.Etrangement, cette parfaite thébaïde comportait un voisin. Un nommé Palamède Bernardin, qui d'abord est venu se présenter, puis a pris l'habitude de s'incruster chez eux chaque après-midi, de quatre à six heures. Sans dire un mot, ou presque. Et cette présence absurde va peu à peu devenir plus dérangeante pour le couple que toutes les foules du monde...C'est une comédie très noire, d'une lucidité tour à tour drôle et dévastatrice, que nous offre ici la romancière d'Hygiène de l'assassin, révélation littéraire de 1992.
Les combustibles Nothomb, Amélie
C'est la guerre et c'est l'hiver. Deux hommes et une femme sont terrés dans un appartement. Combien de jours leur reste-t-il à vivre ? En attendant, il n'est plus interdit de révéler ses vraies passions. L'amour, le désir, l'intelligence résistent-ils au froid ? A-t-on le droit de consumer ses dernières forces à lire de la mauvaise littérature ? Enfin, à l'heure du choix ultime, quel livre est assez important pour ne pas être mis à l'épreuve du feu ?
Le voyage d'hiver Nothomb, Amélie
Il n'y a pas d'échec amoureux. A. N.Zoïle est tombé éperdument amoureux de la douce Astrolabe, mais la jeune femme consacre tout son temps à Aliénor, une romancière géniale quoique légèrement attardée. Par dépit, il décide de détourner un avion et de l envoyer percuter la tour Eiffel. A moins que...Tout est possible. Et, dans ce possible, on se laisse volontiers guider par une Amélie défoncée qui, jonglant avec ses figurines de lanterne magique, s envoie joyeusement en l air... Jean-Paul Enthoven, Le Point.Le Voyage d hiver, titre emprunté à Schubert, [...] est une fantaisie originale dont l étrange saveur ne se dissipe pas de sitôt.
Mercure Nothomb, Amélie
Une île. Un vieil homme et une jeune fille y vivent à l'abri de tout reflet. Une infirmière survient pour soigner la jeune fille. Tandis que des relations de plus en plus confiantes se nouent entre elles, l'infirmière découvre les éléments d'un mystère et d'un drame qui tiennent à l'étrange loi que le vieil homme fait régner sur l'île.
Métaphysique des tubes Nothomb, Amélie
Au commencement Dieu était un tube, puissant de l'invincible force de l'inertie, se contentant d'absorber et d'excréter les aliments, sans aucune volonté. Il était né en 1967, au Japon, de parents belges. À deux ans, Dieu se réveilla, il hurla, et seul le plaisir sut apaiser sa colère. Il cessa alors d'être Dieu, pour devenir "Moi". Vint le moment où il pouvait montrer à son entourage qu'il savait parler ; mais quels premiers mots choisir, pour faire plaisir à tous ? Avec une profondeur délicatement ourlée d'humour, la narratrice raconte les trois premières années de sa vie. On y découvre sa première tentative de suicide, sa rencontre avec le chocolat blanc ou son premier deuil. Amélie Nothomb nous offre un roman surprenant, admirablement écrit, en équilibre entre métaphysique et légèreté.
Ni d'Ève ni d'Adam Nothomb, Amélie
«Stupeur et tremblements pourrait donner l'impression qu'au Japon, à l'âge adulte, j'ai seulement été la plus désastreuse des employés. Ni d'Eve ni d'Adam révélera qu'à la même époque et dans le même lieu, j'ai aussi été la fiancée d'un Tokyoïte très singulier.» Amélie Nothomb
Péplum Nothomb, Amélie
« Cherchez à qui le crime profite. Quand un roman commence par cette phrase, on s'attend à ce que ce soit un polar. On n'a pas tort, ce livre pourrait être un polar. Sauf qu'il n'y a pas de policier. Mais il y a un crime. Mobile : Pompéi. Arme du crime : Vésuve. Et le coupable ? Ce pourrait être le temps. À moins qu'il n'ait un alibi. » Avec Hygiène de l'assassin, Le Sabotage amoureux, Les Combustibles et Les Catilinaires, Amélie Nothomb, 29 ans, s'est imposée comme une romancière singulière, grand maître de l'ironie, de la joute verbale, de la cruauté et de l'absurde. Son Péplum est bien plus que la version policière d'une des plus grandes manipulations de l'histoire de l'humanité, plus qu'un récit d'aventures ou qu'un roman fantastique. ll conjugue tous ces genres, avec la virtuosité et le talent exceptionnel de cet écrivain surdoué qui a déjà conquis un public international.
Pétronille Nothomb, Amélie
« Au premier regard je la trouvai si jeune que je la pris pour un garçon de quinze ans. »
Premier sang Nothomb, Amélie
Rendant hommage à son père décédé pendant le premier confinement imposé durant la pandémie de Covid-19, l'écrivaine prend pour point de départ un événement traumatisant de la vie du défunt pour se plonger dans ses souvenirs d'enfance. Alors qu'il est militaire et qu'il négocie la libération des otages de Stanleyville au Congo, Patrick Nothomb se retrouve confronté de près à la mort.
Sans nom Nothomb, Amélie
Sans nom est une nouvelle d’Amélie Nothomb sans titre dans laquelle l'écrivain belge réfléchit à la question de l'existence de Dieu et de l'intérêt d'avoir ou non une réponse à ce sujet. Cette nouvelle, parue dans le magazine Elle en 2001 reste bien méconnue malgré sa valeur intéressante dans la compréhension de l'œuvre de l'auteur.La religion est un thème toujours emprunt de mysticisme dans les œuvres mais aussi les nombreux entretiens qu'a accordé la Nothomb à la presse.http://www.amazon.fr/Sans-Nom-Amélie-Nothomb/dp/B003HMNTQ0
Stupeur et tremblements Nothomb, Amélie
Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n'étais la supérieure de personne. On pourrait dire les choses autrement. J'étais aux ordres de mademoiselle Mori, qui était aux ordres de monsieur Saito, et ainsi de suite, avec cette précision que les ordres pouvaient, en aval, sauter les échelons hiérarchiques. Donc, dans la compagnie Yumimoto, j'étais aux ordres de tout le monde.