Derniers contes Poe, Edgar Allan
La vie d'Edgar Allan Poe n'est plus a raconter: ses derniers traducteurs francais, s'inspirant des travaux definitifs de son nouvel editeur J.H. Ingram, l'ont eloquemment venge des calomnies trop facilement acceptees sur la foi de son ami et executeur testamentaire, Rufus Griswold. En depit de ses mensonges, Edgar Poe reste pour nous et restera pour la posterite, de plus en plus admiratrice de son genie, ce que l'a si bien defini notre Baudelaire: Ce n'est pas par ses miracles materiels, qui pourtant ont fait sa renommee, qu'il lui sera donne de conquerir l'admiration des gens qui pensent, c'est par son amour du Beau, par sa connaissance des conditions harmoniques de la beaute, par sa poesie profonde et plaintive, ouvragee neanmoins, transparente et correcte comme un bijou de cristal, -par son admirable style, pur et bizarre, -serre comme les mailles d'une armure, -complaisant et minutieux, -et dont la plus legere intention sert a pousser doucement le lecteur vers un but voulu, -et enfin surtout par ce genie tout special, par ce temperament unique, qui lui a permis de peindre et d'expliquer d'une maniere impeccable, saisissante, terrible, l'exception dans l'ordre moral.-Diderot, pour prendre un exemple entre cent, est un auteur sanguin; Poe est l'ecrivain des nerfs, et meme de quelque chose de plus-et le meilleur que je connaisse.
Double assassinat dans la rue Morgue Poe, Edgar Allan
Double assassinat dans la rue Morgue (The Murders in the Rue Morgue dans l'édition originale) est une nouvelle d'Edgar Allan Poe, parue en avril 1841 dans le Graham's Magazine, traduite en français d'abord par Isabelle Meunier puis, en 1856, par Charles Baudelaire dans le recueil Histoires extraordinaires. C'est la première apparition du détective inventé par Poe, le Chevalier Dupin qui doit faire face à une histoire de meurtre incompréhensible pour la police.
Histoires extraordinaires Poe, Edgar Allan
Dans ces derniers temps, un malheureux fut amené devant nos tribunaux, dont le front était illustré d'un rare et singulier tatouage: Pas de chance! Il portait ainsi au-dessus de ses yeux l'étiquette de sa vie, comme un livre son titre, et l'interrogatoire prouve que ce bizarre écriteau était cruellement véridique. Il y a, dans l'histoire littéraire, des destinées analogues, de vraies damnations,—des hommes qui portent le mot guignon écrit en caractères mystérieux dans les plis sinueux de leur front. L'Ange aveugle de l'expiation s'est emparé d'eux et les fouette à tour de bras pour l'édification des autres. En vain leur vie montre-t-elle des talents, des vertus, de la grâce; la Société a pour eux un anathème spécial, et accuse en eux les infirmités que sa persécution leur a données.—Que ne fit pas Hoffmann pour désarmer la destinée, et que n'entreprit pas Balzac pour conjurer la fortune?—Existe-t-il donc une Providence diabolique qui prépare le malheur dès le berceau,—qui jette avec préméditation des natures spirituelles et angéliques dans des milieux hostiles, comme des martyrs dans les cirques? Y a-t-il donc des âmes sacrées, vouées à l'autel, condamnées à marcher à la mort et à la gloire à travers leurs propres ruines? Le cauchemar des Ténèbres assiègera-t-il éternellement ces âmes de choix? Vainement elles se débattent, vainement elles se ferment au monde, à ses prévoyances, à ses ruses; elles perfectionneront la prudence, boucheront toutes les issues, matelasseront les fenêtres contre les projectiles du hasard; mais le Diable entrera par la serrure; une perfection sera le défaut de leur cuirasse, et une qualité superlative le germe de leur damnation.
La lettre volée Poe, Edgar Allan
Le meurtre atroce de deux femmes sans histoire dans un quartier tranquille de Paris remplit d'horreur les témoins et la presse. La police déconcertée par tant d'aspects contradictoires réussira-t-elle à tirer au clair ce Double assassinat dans la Rue Morgue ou bien faudra-t-il l'esprit analytique d'Auguste Dupin pour démonter un à un les mystères de cette affaire de sang ? Dupin saura-t-il mener à bien la délicate opération qui peut sauver l'honneur d'une dame et récupérera-t-il La lettre volée ? Son intelligence et son habileté suffiront-elles à déjouer l'intelligence et l'habileté du maître-chanteur qui tient la dame à sa merci ? Pour en savoir plus, pour affiner votre discernement et exercer vos compétences orales et écrites, suivez vous aussi de près ces deux enquêtes et résolvez avec brio les énigmes. Une cassette contenant l'adaptation intégrale de l'affaire de la rue Morgue vous donnera un aperçu de ce qu'Edgar Poe appelait les contes de ratiocination !
Le chat noir Poe, Edgar Allan
Quel est le mystérieux chat noir que l'on pensait mort et qui, par ses réapparitions successives, condamnera finalement le narrateur à la potence ?Comment Dupin résoudra-t-il l'énigme de la lettre volée ?Le Chat noIr et La lettre volée : deux nouvelles parfaitement intrigantes par l'un des grands maîtres du genre.L'édition Classiques & Cie collègeSoigneusement annoté, le texte des nouvelles est associé à un dossier illustré, qui comprend :- un guide de lecture (avec des repères, un parcours de l'oeuvre et un groupement de documents sur le motif de l'animal fantastique),- une enquête documentaire : "La police et ses méthodes au XIXe siècle".
Le scarabée d’or Poe, Edgar Allan
Mordu par un mystérieux Scarabée doré, déniché au cœur d'une vieille épave, William Legrand semble devenu fou. Cet insecte l'obsède, l'interpelle, et lui fait même perdre le sommeil... Inspiré par son scarabée, il se lance alors dans le déchiffrage d'un message secret qui devrait le mettre sur la piste du trésor d'un célèbre pirate... L'un des chefs-d'œuvre d'Edgar Allan Poe, traduit et adapté pour faire partager aux jeunes lecteurs francophones cette Fantastique aventure...
Nouvelles histoires extraordinaires Poe, Edgar Allan
Extrait : "Relativement à la très étrange et pourtant très familière histoire que je vais coucher par écrit, je n'attends ni ne sollicite la créance. Vraiment, je serais fou de m'y attendre dans un cas où mes sens eux-mêmes rejettent leur propre témoignage. Cependant, je ne suis pas fou, — et très certainement je ne rêve pas. Mais demain je meurs, et aujourd'hui je voudrais décharger mon âme."
Silence Poe, Edgar Allan
"la rosée, rayonnaient les traits de sa face. Et son front était haut et pensif, et son œil était effaré par le souci ; et dans les sillons de sa joue je lus les légendes du chagrin, de la fatigue, du dégoût de l’humanité, et une grande aspiration vers la solitude.Et l’homme s’assit sur le rocher, et appuya sa tête sur sa main, et promena son regard sur la désolation. Il regarda les arbrisseaux(...)"