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Des hommes illustres
Rouaud, Jean
Dans la famille Rouaud, on demande le père : Les Champs d'honneur nous plongeait dans l'histoire des morts de la famille, Des hommes illustres redonne vie aux chers disparus, et au premier d'entre eux, le père. Père prodigieux qui sait tout : à la fois rendre la justice, réparer les catastrophes, surprendre sa petite famille. Aussi à l'aise dans les rues de Paris que sur les routes de Bretagne, il fédère toutes les énergies et suscite toutes les admirations, celle de son fils bien sûr, mais des autres aussi : pour tout le monde, il est le grand Joseph, celui qui connaît toutes les solutions, tous les remèdes. Mais alors, pourquoi n'a-t-il pas su déjouer le mauvais tour que la mort lui préparait un lendemain de Noël ? On ne meurt pas comme ça, sans prévenir, à 41 ans : en tout cas, c'est ce que croyait le petit Jean avant ce premier "couac" de l'enfance.
La désincarnation
Rouaud, Jean
C'est sur le principe de la comptine " Yen a marre, marabout, bout de ficelle... " que ce livre est construit. De détours imprévisibles en digressions malicieuses, Jean Rouaud explore les secrets de la création littéraire. Les héros ? Flaubert et Louis Bouilhet, Balzac et surtout la littérature. Le conflit entre réalisme et lyrisme, c'est la question de la guerre secrète qui oppose depuis toujours, et sans doute pour longtemps encore, la loi d'airain du réalisme aux " mouvements, désordonnements, éperduments de style ", au lyrisme que Flaubert aime tant évoquer, où Jean Rouaud lui aussi se retrouve, subtil lecteur, audacieux écrivain.
Les champs d'honneur
Rouaud, Jean
Quelque part en Loire inférieure. Quelque temps après la guerre. L'histoire d'une famille sur laquelle le destin s'acharne et qui assiste, impuissante, à la mort rapprochée de ses membres les plus chers : le père, la tante, le grand-père, la grand-mère. A priori, rien d'original. Et pourtant, pour pouvoir dire ces morts, Jean Rouaud fait revivre cette famille avec une délicatesse et une tendresse remarquables, qui sont autant de bonheurs de lecture. Et si ses mots sonnent aussi justes, c'est parce que cette famille, c'est la sienne. L'écriture se fait souvenir et le regard de l'enfant croise celui du romancier dans une langue limpide et enjouée, avec laquelle le lecteur entre immédiatement en connivence.