1 - Debout les morts Vargas, Fred
Les Évangélistes [1]: Un matin, la cantatrice Sophia Siméonidis découvre, dans son jardin, un arbre qu'elle ne connaît pas. Un hêtre. Qui l'a planté là ? Pourquoi ? Pierre, son mari, n'en a que faire. Mais la cantatrice, elle, s'inquiète, en perd le sommeil, finit par demander à ses voisins, trois jeunes types un peu déjantés, de creuser sous l'arbre, pour voir si... Quelques semaines plus tard, Sophia disparaît tandis qu'on découvre un cadavre calciné. Est-ce le sien ? La police enquête. Les voisins aussi. Sophia, ils l'aimaient bien. L'étrange apparition du hêtre n'en devient que plus énigmatique.
2 - Un peu plus loin sur la droite Vargas, Fred
Les Évangélistes [2]: En planque sous les fenêtres de l'appartement du neveu d'un député, place de la Contrescarpe, Kehlweiler avise soudain une drôle de chose sur la grille d'un arbre. Un petit déchet blanchâtre au milieu d'excréments canins. Pas de doute, c'est un os. Et même un os humain... Naturellement, lorsque Kehlweiler apporte sa trouvaille au commissariat du 5e arrondissement, les flics lui rient au nez. Mais ce petit bout d'os l'obsède tellement qu'il abandonne ses filatures parisiennes et suit une piste jusqu'à Port-Nicolas, un village perdu au bout de la Bretagne. Là vit un pit-bull. Une sale bête, qui avalerait n'importe quoi. Y compris un bout de cadavre. Reste à trouver le cadavre. Et l'assassin...
3 - Sans feu ni lieu Vargas, Fred
Les Évangélistes [3]: Tout semble accuser Clément Vauquer, un accordéoniste simplet mais ni fou, ni cruel, du meurtre de deux femmes. Recherché par la police, Clément se terre chez la vielle Marthe. Mais cela ne peut durer, il faut découvrir l’assassin. Louis Kehlweiler, dit l’Allemand, et ses trois assistants, Marc, Lucien et Mathias, héros de «Debout les morts» et de «Un peu plus loin sur la droite», mènent l’enquête, décidés à innocenter Clément.Présentation Amazon :Clément Vauquer est une rareté. Il est stupide au point d'exécuter ce qu'on lui demande de faire sans se poser de questions, et assez aveugle pour ne pas voir la tombe qu'on creuse sous ses pieds. Pour un manipulateur, c'est une véritable aubaine. Lorsque son portrait s'étale à la une de tous les journaux et qu'on l'accuse d'être le tueur en série de jeunes parisiennes, il n'y a que la vieille Marthe pour croire à son innocence. Cette ancienne prostituée, qui avait pris Clément enfant sous son aile, va tout faire pour prouver l'innocence de "son petit". Elle fait appel à Louis Kehlweiler, ancien client et ami de longue date, qui va mener l'enquête avec son équipe d'érudits, les évangélistes. Fred Vargas, l'une des plus talentueuses représentantes du polar français, reprend les personnages de Un peu plus loin sur la droite, et continue la saga des Évangelistes, son trio d'enquêteurs lunaires. Il leur faudra déployer ingéniosité et sagacité pour venir à bout d'une sanglante machination, où poésie rime avec crimes en série. --Christophe DupuisPrésentation Laure256, sur le site critiqueslibres. Com :On cherchera en vain le commissaire Adamsberg et son inénarrable adjoint Danglard dans Sans feu ni lieu, mais on y retrouvera avec plaisir les trois évangélistes, Lucien, Marc et Matthias, qui habitent trois étages différents d’une vieille baraque pourrie – en compagnie de Vandoosler le vieux, oncle et parrain de Marc, ancien commissaire de police mis à pied pour avoir aidé un criminel à s’échapper –, déjà actifs dans Debout les morts et Un peu plus loin sur la droite, roman où apparaît pour la première fois Louis Kehlweiler, dit l’Allemand, qui mène ici sa deuxième enquête.L’histoire est assez brillamment menée, pleine d’humour et originale, avec un début alléchant où entre en scène Clément Vauquer, un pauvre demeuré accusé de plusieurs meurtres de femmes, et qui vient trouver refuge auprès de Marthe, ex prostituée qui l’a élevé. Celle-ci va le défendre bec et ongle, même si beaucoup de charges pèsent contre lui, et convaincre ses amis précédemment cités de mener l’enquête…Au fond, il semblerait que le plaisir ne soit pas tant dans l’intrigue (on a parfois une impression de répétition ou de lenteur) que dans les personnages savoureux que l’auteur anime sous nos yeux, souvent attachants et hors du commun : c’est comme à chaque fois ce qui fait toute l’originalité de Fred Vargas.