1 - Du côté de chez Swann Proust, Marcel
À la recherche du temps perdu [1]: Le livre débute avec la partie "Combray", du nom du village d'enfance du narrateur Marcel. Toute cette partie se déroule en fait en une nuit, alors que la narrateur se couche et se remémore des souvenirs. Il pense à son enfance, aux visites de M. Swann, à Mlle Vinteuil et la duchesse de Guermantes. Il fait plusieurs descriptions de ses souvenirs à l'époque où il vivait à Combray. La section se termine au réveil du narrateur, après l'évocation de ses souvenirs. La deuxième partie, " Un amour de Swann ", raconte plutôt l'histoire de Swann, bien avant sa rencontre avec le narrateur à Combray. Swann tombe alors amoureux d'Odette, mais abandonne cet amour suite à une crise de jalousie. Finalement, la troisième partie, "Noms de pays: le Nom", raconte l'adolescence du narrateur à Paris et son amour avec Gilberte Swann.
1 - Le côté de Guermantes - Partie 1 Proust, Marcel
À la recherche du temps perdu [1]: Les Guermantes n'étaient pas seulement d'une qualité de chair, de cheveu, de transparent regard, exquise, mais avaient une manière de se sentir, de marcher, de saluer, de regarder avant de serrer la main, par quoi ils étaient aussi différents en tout cela d'un homme du monde quelconque que celui-ci d'un fermier en blouse. Et malgré leur amabilité on se disait : N'ont-ils pas vraiment le droit, quoiqu'ils le dissimulent, quand ils nous voient marcher, saluer, sortir, toutes ces choses qui, accomplies par eux, devenaient aussi gracieuses que le vol de l'hirondelle ou l'inclinaison de la rose, de penser : " Ils sont d'une autre race que nous, et nous sommes, nous, les princes de la terre. " " Proust est quelqu'un dont le regard est infiniment plus subtil et plus attentif que le nôtre, et qui nous prête ce regard, tout le temps que nous le lisons. Et comme les choses qu'il regarde (et si spontanément qu'il n'a jamais l'air d'observer) sont les plus naturelles du monde, il nous semble sans cesse, en le lisant, que c'est en nous qu'il nous permet de voir... Vous êtes extraordinaire, mon cher Proust ! Il semble que vous ne parliez que de vous, et vos livres sont aussi peuplés que toute La Comédie humaine... " André Gide
1 - Le côté de Guermantes - Partie 2 Proust, Marcel
À la recherche du temps perdu [1]: Les Guermantes n'étaient pas seulement d'une qualité de chair, de cheveu, de transparent regard, exquise, mais avaient une manière de se sentir, de marcher, de saluer, de regarder avant de serrer la main, par quoi ils étaient aussi différents en tout cela d'un homme du monde quelconque que celui-ci d'un fermier en blouse. Et malgré leur amabilité on se disait : N'ont-ils pas vraiment le droit, quoiqu'ils le dissimulent, quand ils nous voient marcher, saluer, sortir, toutes ces choses qui, accomplies par eux, devenaient aussi gracieuses que le vol de l'hirondelle ou l'inclinaison de la rose, de penser : " Ils sont d'une autre race que nous, et nous sommes, nous, les princes de la terre. " " Proust est quelqu'un dont le regard est infiniment plus subtil et plus attentif que le nôtre, et qui nous prête ce regard, tout le temps que nous le lisons. Et comme les choses qu'il regarde (et si spontanément qu'il n'a jamais l'air d'observer) sont les plus naturelles du monde, il nous semble sans cesse, en le lisant, que c'est en nous qu'il nous permet de voir... Vous êtes extraordinaire, mon cher Proust ! Il semble que vous ne parliez que de vous, et vos livres sont aussi peuplés que toute La Comédie humaine... " André Gide
1 - Le côté de Guermantes - Partie 3 Proust, Marcel
À la recherche du temps perdu [1]: Les Guermantes n'étaient pas seulement d'une qualité de chair, de cheveu, de transparent regard, exquise, mais avaient une manière de se sentir, de marcher, de saluer, de regarder avant de serrer la main, par quoi ils étaient aussi différents en tout cela d'un homme du monde quelconque que celui-ci d'un fermier en blouse. Et malgré leur amabilité on se disait : N'ont-ils pas vraiment le droit, quoiqu'ils le dissimulent, quand ils nous voient marcher, saluer, sortir, toutes ces choses qui, accomplies par eux, devenaient aussi gracieuses que le vol de l'hirondelle ou l'inclinaison de la rose, de penser : " Ils sont d'une autre race que nous, et nous sommes, nous, les princes de la terre. " " Proust est quelqu'un dont le regard est infiniment plus subtil et plus attentif que le nôtre, et qui nous prête ce regard, tout le temps que nous le lisons. Et comme les choses qu'il regarde (et si spontanément qu'il n'a jamais l'air d'observer) sont les plus naturelles du monde, il nous semble sans cesse, en le lisant, que c'est en nous qu'il nous permet de voir... Vous êtes extraordinaire, mon cher Proust ! Il semble que vous ne parliez que de vous, et vos livres sont aussi peuplés que toute La Comédie humaine... " André Gide
2 - À l’ombre des jeunes filles en fleurs Proust, Marcel
À la recherche du temps perdu [2]: À l'ombre des jeunes filles en fleurs est le deuxième tome d'À la recherche du temps perdu de Marcel Proust publié en 1919.Dans cette première partie du roman, le narrateur parle de ses relations à Combray, entre autres celles eues avec M. de Norpois ou encore avec son idole littéraire Bergotte. Il va également pour la première fois au théâtre où il voit enfin l'actrice qu'il aime tant, la Berma, interprétant Phèdre de Racine. On y lit ses déceptions incomprises par les autres vis-à-vis de sa première vision théâtrale. Puis, il arrive à se faire introduire chez les Swann. Alors sont décrites ses relations avec Gilberte Swann, Odette de Crécy et Charles Swann. Ce dernier le prend en amitié, est très agréable avec lui, tout comme sa femme qui lui demandera de venir la voir personnellement même s'il n'a plus envie de rencontrer Gilberte, qu'il aime toujours, mais dont le sentiment à son égard - tout comme leur relation - va se désagréger peu à peu jusqu'au jour où il partira pour le pays qui l'attire tant : Balbec.Arrivé dans la contrée dont il a tant voulu voir les cathédrales, le narrateur s'installe avec sa grand-mère et Françoise dans un hôtel pour un certain temps. Au début, sa vie est très solitaire, ne connaissant personne, il ne parle quasiment à personne hormis sa grand-mère, bien qu'il en ait très envie. Mais, de relations en relations, fréquentant Robert de Saint-Loupet le peintre Elstir entre autres (qui est l'artiste ami des Verdurin dont il est question dans Un amour de Swann : M. Biche), il finit par réussir à se lier d'amitié avec les jeunes filles qu'il observait depuis longtemps : Albertine, Andrée, Rosemonde... Il tombe amoureux d'Albertine qu'il essaie de rendre jalouse en se rapprochant d'Andrée, mais tous ses efforts seront réduits à néant lors d'une tentative de changement de relation vers la fin de l'ouvrage.
4 - Sodome et Gomorrhe Proust, Marcel
À la recherche du temps perdu [4]: Sodome et Gomorrhe est le quatrième volet d’À la recherche du temps perdu de Marcel Proust publié en 2 tomes entre 1922 et 1923 chez Gallimard.
Dans ce roman, le jeune narrateur découvre par hasard que Charlus est homosexuel, lorsqu'il assiste en témoin auditif à ses ébats avec Jupien.
5 - La prisonnière Proust, Marcel
À la recherche du temps perdu [5]: La Prisonnière est le cinquième tome d'À la recherche du temps perdu de Marcel Proust publié en 1925 à titre posthume.
Le thème principal de ce volume est l'amour possessif et jaloux qu'éprouve le narrateur pour Albertine. Il la fait surveiller, la soupçonne de liaisons homosexuelles, essaie de la retenir chez lui.
7 - Le temps retrouvé Proust, Marcel
À la recherche du temps perdu [7]: Le Temps retrouvé est le septième et dernier tome d’À la recherche du temps perdu de Marcel Proust publié en 1927 à titre posthume.
L'oeuvre s'ouvre sur le séjour du Narrateur chez Gilberte de Saint-Loup à Tansonville. Une lecture d'un passage inédit du journal des Goncourt entraîne le Narrateur dans des réflexions sur l'art et la littérature, d'où il conclut que en se demandant si tous les gens que nous regrettons de ne pas avoir connus parce que Balzac les peignait dans ses livres [...] ne m'eussent pas paru d'insignifiantes personnes, soit par une infirmité de ma nature, soit qu'elles ne dussent leur prestige qu'à une magie illusoire de la littérature.
L'action se poursuit ensuite à Paris, en 1916.