La bibliothèque de Patrick
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2 - Deuxième chronique du règne de Nicolas Ier
Rambaud, Patrick
Nicolas Ier [2]: « C’est parce que nous sommes nombreux à souffrir votre règne, Sire, que j’ai entrepris de le raconter, afin qu’en demeurent les péripéties et, oserais-je le dire, une manière de trace. La plume m’en tremble entre les doigts, mais Votre Compulsive Grandeur doit comprendre que, selon les lois de la nature et celles de la politique, la pluie succède au beau temps. Voici venue pour Votre Omnipotence la saison des orages. » P. R.
3 - Troisième chronique du règne de Nicolas Ier
Rambaud, Patrick
Nicolas Ier [3]: Dans sa précédente chronique, Patrick Rambaud nous présentait un Souverain Précieux et modeste, adouci, cravaté, libéré des mauvais courtisans et des conseillers bling-bling. Nicolas Ier, aux mains de de l’habile première dame, s’était converti à la tempérance, à la sagesse, à l’équanimité. Le grand homme perçait sur la talonnette. L’automne se présentait bien, sur un matelas de feuilles de chêne mais... Tout s’effondra. La bourse. La croissance. L’économie. Les ambitions libérales et fiscales. A mi-règne, la crise rhabillait son Souverain. La faute à ces salauds de traders, à ces incapables de banquiers, américains, français, de tous pays, autrefois riches et unis, la faute à tous les autres, à Adam Smith, à la Vicomtesse de La Garde, au baron de Trichet, la faute au Premier Ministre Anonyme. Alors ce fut la fin du programme de 2007 : le bouclier fiscal se fissura, le chômage s’emballa, il n’y eut plus d’heures supplémentaires, mais des usines vides, puis des usines occupées... et Nicolas Ier nous épuisa, une fois encore, en paroles, en chiffres, en faux mensonges et vraies vérités, courant du Cap Nègre à Berlin, de Washington au parc de Versailles, esquivant Villiers-le-Bel et La Courneuve... Patrick Rambaud ne s’en laisse pas compter. La légende dorée, les communications chantournées ne sont pas pour lui. Il a donc choisi de continuer son hilarante chronique, dressant ainsi le véritable tableau du règne...
4 - Quatrième chronique du règne de Nicolas Ier
Rambaud, Patrick
Nicolas Ier [4]: « L’année qui courut de l’été 2009 à l’été 2010 consacra la dégringolade de Nicolas Ier dans l’opinion. Les événements ne se succédaient plus pour s’éteindre l’un l’autre, selon la stratégie impériale, mais ils se chevauchaient et, en naviguant de conserve, restaient en permanence dans les mémoires.La cruelle estocade portée au duc de Villepin, la ruineuse affaire des vaccins de la baronne Bachelot, l’affaire des bons mots de M. d’Hortefouille, l’affaire de la nomination ratée de Monseigneur le Dauphin, le livre empoisonné de M. Mitterrand, marquis de Valois, les glapissements du lieutenant général Raoult, plus rien ne se dispersait mais revenait sans cesse pour accuser Notre Déphasé Souverain dont la cote d’amour baissait de manière inquiétante chez ceux qui l’avaient autrefois choisi et s’estimaient dupés. Se succédèrent ensuite des mensonges, des rumeurs et une raclée électorale, jusqu’au feu d’artifice allumé par M. Woerth, duc de Chantilly et trésorier impérial, qui souligna la collusion entre le pouvoir et l’argent.Notre Prince Empêtré pourra-t-il remonter la pente ? Et à quel prix ? Vous le saurez dans le prochain épisode (à suivre). »P.R.http://www.amazon.fr/Quatrième-chronique-règne-Nicolas-1er/dp/2246784077
5 - Cinquième chronique du règne de Nicolas Ier
Rambaud, Patrick
Nicolas Ier [5]: L’année qui court du merveilleux texte de Grenoble jusqu’à la chute fracassante de l’Archiduc de Washington marque-t-elle un règne nouveau ?La précédente chronique nous laissait sur le feu d’artifice de l’affaire Woerth-Bettencourt. Que de passions ! Que d’influence ! Mais l’ancien perce sous le nouveau, et les mallettes de billets circulent toujours, sans étouffer la crise économique.Face aux menaces, le Prince de l’Elysée est serein. Il fait la leçon au marquis de Matignon, un cours de macro-économie à la pauvre Angela, et emprunte quelques drônes à son ami Obama. Moraliste ici, conseiller occulte là, taiseux et sincère, le Monarque nouveau genre décide même de libérer la Libye. Bref, préparer l’avenir partout sauf ici, car le chômage guette, et les juges travaillent : l’enfant de 2012 fera-t-il oublier les jacqueries ?Les années passent, Patrick Rambaud reste, ainsi que son monarque préféré. La légende officielle, les tableaux dorés, les communications princières ne sont pas pour lui. Il poursuit sa cruelle et désopilante chronique, dressant ainsi le véritable tableau du règne... Et de sa fin.