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Dix ans après Le Matin des magiciens, paraissait
L’Homme éternel, ouvrage inachevé qui devait
être le tome 1 d’une série d’essais sur
l’homme, son passé, son avenir et son espace
intérieur. Pauwels voulait que cette série soit un
« Manuel d’embellissement de la vie ». Comme
dans le Matin des magiciens, Pauwels et Bergier sont
obsédés par les sociétés secrètes. Ils
démarrent l’Homme éternel en affirmant que
« notre civilisation, comme toute civilisation, est une
conjuration ». Cette conjuration aurait pour but de nous
faire méconnaître qu’il y a un autre monde dans
celui que nous habitons. Le réalisme fantastique est
résumé dans cette phrase du baron Gleichen que les
deux auteurs reprennent à leur compte : le penchant pour
le merveilleux, inné à tous les hommes, notre
goût pour les impossibilités, notre mépris pour
ce que l’on sait, notre respect pour ce que l’on
ignore, voilà notre mobile. La série d’ouvrage
prévue par Pauwels et Bergier devait comprendre cinq
volumes : L’homme éternel, essai et rêverie sur
le thème des civilisations disparues. L’homme infini
devait traiter de la condition surhumaine. L’homme en
croix devait évoquer les risques et les chances de notre
civilisation, du pari sur les chances. L’homme
relié, devait reposer sur le contact avec des
intelligences différentes dans le ciel et ici-bas. Et
enfin L’homme et des dieux à venir devait
développer l’idée qu’il n’est
peut-être pas possible de créer un mythe nouveau mais
que la venue d’un tel mythe est indispensable.