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Je jetai un
coup d'oeil au groupe de policiers. Ils étaient là
pour me voir, moi, un avocat de la défense, face à un
meurtre qui ne serait pas pour moi une simple affaire
criminelle, car la victime, cette fois, était ma propre
chair, mon propre sang. Je savais ce qu'ils attendaient, et je
baissai de nouveau les yeux sur ces ossements pâles. Mais
rien dans mon regard ni mon corps ne me trahit, ce dont je me
félicitai. Parce que ce que j'éprouvais, en
vérité, c'était le retour d'une longue et
patiente rage et la ferme conviction que c'était dans la
mort que mon père me paraissait le plus humain.