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À la fin de sa vie, Abélard
écrivait à Héloïse : « Tu sais à
quelles abjections ma luxure d’alors a conduit nos corps
au point qu’aucun respect de la décence ou de Dieu
ne me retirait de ce bourbier et que quand, même si ce
n’était pas très souvent, tu hésitais, tu
tentais de me dissuader, je profitais de ta faiblesse et te
contraignais à consentir par des coups. Car je
t’étais lié par une appétence si ardente
que je faisais passer bien avant Dieu les misérables
voluptés si obscènes que j’aurais honte
aujourd’hui de nommer. » Depuis quand ne peut-on pas
nommer les choses ? Jean Teulé s’y emploie avec
gourmandise.