Collection: Livre 1 dans la collection Frontenac
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Lorsque le comte de Frontenac revient en Nouvelle-France
à l'automne de 1689, le massacre de Lachine a
déjà eu lieu, le 5 août précédent.
Cet événement marqua le début d'une série
d'attaques iroquoises qui se déroulèrent pendant
près de douze ans contre la région de Montréal
et les villages échelonnés le long du
Saint-Laurent. Dans l'Ouest et du côté des Grands
Lacs, de nombreux affrontements eurent également lieu
entre les Iroquois et les tribus alliées des
Français. C'est la signature de la Grande Paix de
Montréal de 1701, dont Frontenac est un artisan majeur,
qui mit fin à ces conflits. L'attaque iroquoise contre Lachine était la
conséquence directe de la guerre de la ligue d'Augsbourg
qui venait d'éclater en Europe. Comme les Anglais de
l'Etat de New York apprirent avant les Canadiens que la
France et l'Angleterre venaient d'entrer en guerre, ils
profitèrent de cet avantage pour armer leurs alliés
iroquois et les inciter à frapper la Nouvelle-France.
Les guerres franco-iroquoises qui se déclarèrent en
1689 et auxquelles se joignirent les Anglais, l'année
suivante, furent déclenchées pour des motifs
particuliers. Une féroce rivalité s'était
développée entre la Nouvelle-France et les colonies
anglaises de New York et du Massachusetts pour la
maîtrise du commerce des fourrures de l'Ouest, le
contrôle des pêcheries de l'Est et le besoin de
nouveaux territoires. Les douze colonies anglaises, dont la
population croissait à un rythme effréné, se
trouvèrent rapidement trop à l'étroit. Autant
de raisons qui les incitèrent à souhaiter la
disparition de la Nouvelle-France.