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Peut-on imaginer Paris sans la place de la Concorde (et
l’hôtel de la Marine) ? Sans le Panthéon ? La
Madeleine ? La grande percée des
Champs-Élysées de la Concorde à Neuilly ? Sans
le théâtre de l’Odéon ? Tout cela, nous
le devons à Marigny. On l’a pourtant oublié,
conservant seulement pour une mémoire très vague le
carré Marigny, l’avenue Marigny, le
théâtre Marigny, l’hôtel Marigny.
Née à Beauvais, en Picardie, professeur
d'histoire, puis proviseur de lycée, Monique Demagny
habite aujourd'hui dans les Pays de Loire. Son premier roman,
L'Odeur sucrée des magnolias, est paru en 2001
aux éditions Siloé, puis en 2002, toujours aux
éditions Siloé,
Fontevraud, une femme et la fin d'un monde, Prix
Ouest 2003. Aux éditions J.C Lattès, elle a
publié
Marie l’Acadienne (2004) et
Le roi est absent (2009).
Alors qui était Marigny ? Lorsqu’il
découvre la cour, c’est un jeune provincial, sans
titre, sans terre et sans soutien, si ce n’est
l’amour inconditionnel de sa sœur, la favorite du
roi, la marquise de Pompadour. Elle a de grands projets pour
lui. Grace à elle, il s’instruit, voyage en
Italie, s’entoure des esprits les plus brillants qui
deviendront ses plus fidèles amis : le graveur Charles
Nicolas Cochin et l’architecte Jacques Germain
Soufflot. À 23 ans, il est promu directeur des
bâtiments du roi, charge écrasante. Vingt-deux ans
plus tard, lorsqu’il quitte son ministère, Paris
est transformé. Il a aimé, soutenu et
protégé les arts et les artistes, apporté un
goût nouveau, malgré les jalousies et ses nombreux
ennemis.
Dans ce roman passionnant, Monique Demagny raconte
l’homme, le visionnaire sensible, l’amoureux de
l’Italie, des actrices, le “petit
frère” de la marquise de Pompadour à qui il
devait tant.
Biographie de l'auteur