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« — Vous avez raison, le comte de Saint-Amant
possède beaucoup d’ascendant sur les autres
bagnards. Moi-même, en trente ans de carrière, je
n’ai jamais rien vu de tel.
Ce roman n’est pas seulement une fresque sur la
Révolution française, mais avant tout une rencontre
avec le Mal.
Laurent Dingli a déjà publié chez
Flammarion des grandes biographies consacrées à
Louis Renault et Robespierre, saluées par la critique,
et un roman
Une pureté sans nom.
— Mais alors, pourriez-vous me dévoiler
l’identité de cet homme…
— L’histoire est tellement surprenante
qu’il me faudrait des heures pour en reconstituer tous
les détails.
Ils s’installèrent dans la petite pièce
attenante au salon. Le valet leur servit du cognac pendant
que Saint-Gilles se pelotonnait dans un fauteuil, les
oreilles dressées, les yeux grands ouverts.
— Saint-Amant… Monsieur le comte de
Saint-Amant… répéta le commissaire en
expirant de larges bouffées de tabac, l’affaire
est incroyable en effet. Elle défraya la chronique il y
a bientôt dix ans… À cette époque vous
étiez trop jeune. Si je n’avais lu moi-même
toutes les minutes du procès, j’aurais cru à
quelques scènes de roman. Et pourtant… »
Au mois d’août 1825, un aristocrate
philanthrope, André de Saint- Gilles, visite pour la
première fois le bagne de Brest. Il y découvre un
vieux forçat que les autres prisonniers entourent avec
respect. Qui est cet homme étrange qu’on appelle
le comte de Saint-Amant ? Un roi des gueux, un voleur, un
assassin ? Il faut remonter trente-six ans plus tôt, en
1789, pour découvrir la clef de l’énigme.
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