Comme Monestarium, La Croix de Perdition est construit sur le modèle du huis-clos ( Les dix petits nègres d’Agatha Christie) : au coeur de l’hiver 1308, dans l’abbaye des Clairets coupée du monde extérieur par une terrible tempête de neige, les meurtres de moniales se succèdent, tous commis selon une mise en scène macabre qui renvoie aux cartes du Tarot… Quels sont les pouvoirs magiques de cette croix que portait Arnaud Amalric lors du sac de Béziers, commis un siècle auparavant, et pourquoi cet affrontement sans merci pour la retrouver ? Qui est donc cette jeune Claire, qui ne supporte pas la lumière du jour et que protègent quatre “monstres” de foire, maltraités et bienveillants ? Quel lien entre tous ces personnages et les assassinats cruels des religieuses ? En suivant les combats de la jeune mère-abbesse Plaisance de Champlois et du chevalier Arnaud de Villeneuve pour faire triompher les forces du bien, le lecteur sera emporté dans un thriller médiéval haletant, tissé avec son habituelle virtuosité par Andrea H. Japp