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Contexte historique En mars 1927, l'Armée
révolutionnaire du Kuomintang sous le commandement de
Tchang Kaï-Chek est en marche vers Shanghai. Afin de
faciliter la prise de la ville, dont le port représente
un important point stratégique, les cellules communistes
de la ville préparent le soulèvement des ouvriers
locaux. Mais inquiet de la puissance de ces derniers et
gêné dans sa quête de pouvoir personnelle,
Tchang Kaï-Chek se retourne contre les communistes.
Aidé en cela par les Occidentaux occupant les
concessions, qui espèrent l'éclatement du
Kuomintang, et les milieux d'affaires chinois, il fait
assassiner le 12 avril 1927 des milliers d'ouvriers et
dirigeants communistes par la Bande Verte, une
société criminelle secrète.
Résumé
Wikipedia
La Condition humaine relate le parcours d'un groupe de
révolutionnaires communistes préparant le
soulèvement de la ville de Shanghaï. Au moment
où commence le récit, le 21 mars 1927, communistes
et nationalistes préparent une insurrection contre le
gouvernement.
Pour s'emparer de sa cargaison, Tchen poignarde un
trafiquant d'armes. Kyo et Katow, soutenus par le baron
Clappique, peuvent alors distribuer le fret aux combattants
clandestins. L'insurrection a lieu le lendemain, et ils
remportent facilement la victoire grâce à une
population qui leur est alliée contre la police. D'un
autre côté, le capitaliste Ferral convainc le
milieu des affaires de se rallier au général Tchang
Kaï-chek, sur le point d'envahir la ville. La victoire
remportée, ce dernier se tourne contre les dangereux
communistes, suivant l'accord passé avec Ferral et
sauvant par là-même les actions de celui-ci ;il
exige des rouges qu'ils rendent leurs armes. En
réaction, Kyo part consulter le Komintern à Han
Kéou, ville située un peu plus au nord, mais Moscou
déclare préférer rester neutre et interdit
tout nouveau soulèvement. Il revient sans plus savoir
quoi faire, tandis que Tchen, que son premier meurtre a
progressivement transformé en terroriste fanatique,
envisage l'assassinat de Tchang Kaï-chek.
Au milieu de la répression, Clappique apprend que
lui et Kyo sont recherchés par la police. Cherchant en
vain à prévenir ce dernier, il lui fixe
rendez-vous. Mais lorsque Kyo et May s'y présentent,
Clappique, qui jouait pour réunir l'argent
nécessaire à son départ, est gagné par la
frénésie du jeu et ne veut plus penser à eux.
Le couple, ne prêtant plus attention à
l'avertissement du baron, est arrêté. Si Clappique
intercède auprès de la police pour libérer
Kyo, il ne parvient qu'à aggraver la situation.
Parallèlement, Tchen qui avait déjà tenté
d'assassiner le général Tchang Kaï-chek,
comprend qu'il est nécessaire d'envisager
l'attentat-suicide pour plus de chance de succès et pour
affirmer son désir d'élever le terrorisme en
religion, accomplissement de la vraie nature de
l'engagé. Hélas, il se jette sous une
voiture-leurre, destinée à protéger le
général de gens comme lui. D'un autre
côté, Hemmelrich, après avoir découvert
le meurtre sauvage de sa famille et constaté qu'il
était désormais libre de dépasser sa condition
d'homme, se joint à Katow pour lutter contre le
général.
La fin du récit voit Kyo et plusieurs de ses
compagnons emprisonnés. Kyo se suicide au cyanure.
Cependant, Katow décide d'affronter la torture et offre
sa dose de cyanure à d'autres captifs. May, Clappique,
Gisors, ainsi que Hemmelrich parviennent quant à eux
à s'en sortir, plus principalement Ferral qui va
triompher à Paris auprès des banques et du
gouvernement.