Une équipe de scientifiques chargée de carottages en Antarctique découvre au milieu des glaces un objet qui ne devrait pas s'y trouver si l'histoire de l'humanité que l'on prend pour véritable était bien la bonne.

Leur quête pour découvrir la raison de l'existence de ce mystérieux objet les emmenera jusqu'aux sommets de l'Himalaya, où sont conservé des savoirs oubliés.

C'est en 1995 que ce roman a vu le jour. Il était alors très peu question dans les médias du réchauffement climatique. Tout juste si quelques chercheurs isolés avaient fait mention dans les revues scientifiques d'un risque d'augmentation de 2 à 3° Celsius en un siècle, qui n'emportaient pas vraiment de risque de hausse du niveau des océans, et encore moins de risques de cyclones ou de séismes.

C'est pourtant la thèse que développe ce roman.

La fiction n'est là que pour souligner que la Terre est vivante et que nous ne pouvons pas piller inconsidérément ses ressources sans nous attendre à une réaction violente de sa part un jour ou l'autre, sous forme de séismes.

Or, depuis 1995, nous assistons bel et bien aux effets catastrophiques pour l'instant mais pas encore cataclysmiques, entraînés par ce réchauffement. Qu'il s'agisse de cyclones de plus en plus forts et de plus en plus fréquents, ou de tremblements de terre suivis de tsunamis, de la fonte irrémédiable de la calotte polaire et des grands glaciers alpins, ou encore des toutes récentes prévisions de montée des eaux océaniques, nous avons très largement sous-estimées les conséquences de notre avidité de ressources énergétiques et la planète nous fait aujourd'hui comprendre, avec retard mais fermement, que ça ne peut pas durer.

Depuis des millions d'années, c'est ce qui pourrait être déjà arrivé aux lointaines civilisations qui nous ont précédés, très très longtemps avant le Déluge, et les légendes de l'Atlantide et de Mû pourraient bien s'en trouver justifiées.