Collection: Livre 3 dans la collection Ogier d'Argouges
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Jeudi 13
avril 1346. En fin de matinée, Ogier d'Argouges et ses
compagnons contournent le champ clos de Chauvigny où des
joutes vont rassembler, le dimanche suivant, les meilleurs
chevaliers du Poitou et quelques personnages fameux du
royaume. Ceux qui sortiront indemnes de ces épreuves
s'affronteront, le lendemain, dans un tournoi. Ce n'est pas
de gaieté de coeur que le jeune chevalier normand a
quitté Gratot, le château familial. Il pressent
qu'après des années de combats incertains, le sort
de son pays, marqué par une succession de
fatalités, va basculer dans la honte : les armées
d'Edouard III, s'apprêtent à envahir la France. La
date et le lieu du débarquement doivent être
décidés à Chauvigny où se réuniront
secrètement les émissaires du roi d'Angleterre et
des nobles français traîtres à la Couronne.
Ogier n'a qu'un désir et une volonté :
découvrir le lieu de rencontre des conjurés, faire
échec à leurs décisions et confondre Richard
de Blainville, le favori du roi Philippe VI, l'homme qui a
injustement dégradé son père et diffamé
les Lions de ses armes. Les preuves de sa trahison en main,
il pourra, tout en sauvant l'honneur menacé de son
suzerain, assouvir enfin sa vengeance. Trois personnes
accompagnent Ogier : Thierry, son écuyer, Raymond, un
sergent, et Adelis, une ancienne ribaude dont il a
restauré la dignité. Lors de la traversée
d'une forêt, les quatre amis délivrent une
jouvencelle, Isabelle, captive d'une bande de Bretons.
Cependant, celle dont s'éprendra le fougueux redresseur
de torts, c'est Blandine, une pucelle qui, bientôt,
toute prôche d'Isabelle, reine de la fête d'armes,
n'aura d'yeux que pour lui. Ogier est impatient de coiffer
son heaume sommé d'un poing vermeil, symbole de sa
fermeté d'âme. Il attend comme une
bénédiction l'instant où il empoignera les
lances de joutes dont le " rochet " terminal ressemble à
une fleur d'acier. Il lui faut bouter hors des arçons
non seulement les vaniteux qui l'ont offensé, mais
également un certain Bertrand Guesclin qui, pour une
fois, dans un ouvrage dont on ne peut nier les qualités
et l'érudition, apparaît sous son aspect
véritable.