La bibliothèque de Patrick
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Hôtel Adlon
Kerr, Philip
Bernhard Gunther [6]: Dans ce sixième épisode, retour aux sources. Berlin, 1934 : Le monde est aveugle. Mais Bernie Gunther, lui, ne l’est pas. Après avoir quitté la police de plus en plus nazifiée, il est chargé de la sécurité des résidents du célèbre hôtel Adlon. Le dirigeant d’une entreprise de construction est retrouvé assassiné dans sa chambre. Quelque temps plus tard, on repêche le cadavre d’un jeune boxeur juif. Y aurait-il un lien entre ces deux meurtres ? Dans le même temps, Bernie fait la connaissance de deux résidents de l’hôtel : une talentueuse et ravissante journaliste qui milite pour que les États-Unis boycottent les Jeux olympiques de 1936 et un gangster américain proche de la mafia de Chicago, bien décidé à s’enrichir grâce aux J.O. Sur fond de montée de la discrimination à l’égard des juifs, Bernie découvre un réseau de sociétés écrans, destinées à détourner les sommes pharaoniques que les nazis sont prêts à dépenser pour exhiber le nouveau visage de l’Allemagne grâce à la construction du stade prévu pour accueillir les J.O. . La lumière sur cette affaire ne se fera que vingt ans plus tard, dans le Cuba prérévolutionnaire. 
L'été de cristal
Kerr, Philip
Bernhard Gunther [1]: Vétéran du front turc, ancien de la police, Bernie Gunther, trente-huit ans, est devenu détective privé, spécialisé dans la recherche des personnes disparues. Berme ne se plaint pas. Les disparitions sont monnaie courante à Berlin, en 1936, et il ne manque pas de clients... Mais aujourd'hui, Hermann Six, le puissant industriel qui engage Bernie, ne cherche pas à trouver sa fille : celle-ci a été assassinée chez elle, ainsi que son mari. Non, ce qui intéresse Herr Six, ce sont les bijoux qui ont disparu du coffre-fort...A la veille des Jeux Olympiques, tandis que les S.A. se chargent de rendre la ville « accueillante » aux touristes attendus, Bernie se met en chasse. Et cet été-là, l'ordre nouveau qui règne sur l'Allemagne va se charger de faire voler en éclats le peu d'illusions qui lui reste... 
La mort entre autres
Kerr, Philip
Bernhard Gunther [4]: 1949. Munich rasée par les bombardements et occupée par les Américains se reconstruit lentement. Bernie Gunther aussi : redevenu détective privé, il vit une passe difficile. Sa femme meurt, il a peu d’argent et surtout, il craint que le matricule SS dont il garde la trace sous le bras ne lui joue de sales tours. Une cliente affriolante lui demande de vérifier que son mari est bien mort, et le voici embarqué dans une aventure qui le dépasse. Tel Phil Marlowe, et en dépit de son cynisme, Gunther est une proie facile pour les femmes fatales. L’Allemagne d’après-guerre reste le miroir de toutes les facettes du Mal et le vrai problème pour Gunther est bientôt de sauver sa peau en essayant de sauver les apparences de la morale. Atmosphère suffocante, hypocrisies et manipulations, faits historiques avérés façonnés au profit de la fiction : du Philip Kerr en très grande forme.Traduit de l’anglais par Johann Frederik Hel Guedj
La paix des dupes
Kerr, Philip
Octobre 1943 : Roosevelt, Churchill et Staline doivent se rencontrer à Téhéran pour discuter du sort de l'Allemagne... et se partager l'Europe. Chacun s'y prépare au mieux de ses intérêts. L'espion personnel de Roosevelt, Willard Mayer, est un agent de l'OSS qui se trouve également être juif, d'origine allemande, philosophe et ancien membre du parti communiste. Avoir tant de choses à cacher ne va pas lui faciliter la tâche... Quant à Hitler, il sait, après Stalingrad, que l'Allemagne ne peut plus gagner la guerre. Dans son entourage, on oeuvre discrètement pour sauver les meubles. De Londres à Stockholm, de Berlin au Caire et enfin à Téhéran, agents secrets, sbires et traîtres de tous bords s'en donnent à coeur joie. Meurtres, complots, projets d'attentats se succèdent dans une atmosphère d'urgence extrême. Jusqu'au jour J, où rien ne se passe comme l'Histoire l'a écrit...
La pâle figure
Kerr, Philip
Bernhard Gunther [2]: Septembre 1938. Tandis que la ville croule sous la chaleur, les Berlinois attendent avec anxiété l'issue de la conférence de Munich.Engagé par une riche veuve pour retrouver l'individu qui la fait chanter, le détective privé Bernhard Gunther se trouve plongé, lui, dans les méandres de la médecine psychiatrique moderne... avant de se voir contraint par Heydrich de prendre les rênes d'une enquête bien particulière : retrouver le tueur en série qui hante les rues de Berlin depuis quelques semaines, s'attaquant à des adolescentes.Mais s'il obtient le privilège d'être nommé « Komissar », Bernie est encore loin d'imaginer que son investigation le mènera au plus profond des coulisses du pouvoir nazi... là où même lui, le cynique que rien n'étonne, se laissera surprendre par « le criminel à la pâle figure »...
Une douce flamme
Kerr, Philip
Bernhard Gunther [5]: 1950. À la fin de La Mort, entre autres, embarqué sous un faux nom pour l’Argentine avec Adolf Eichmann, Bernie Gunther va y retrouver le gratin des criminels nazis en exil. Ayant révélé sa véritable identité au chef de la police de Buenos Aires, il constate que sa réputation de détective l’y a précédé.Une jeune fille est assassinée dans des circonstances atroces, et Bernie se dit que cette affaire ressemble étrangement à une enquête non élucidée qui lui avait été confiée lorsqu’il était flic à Berlin sous la république de Weimar. Soupçonnant l’un des très nombreux nazis réfugiés dans sa ville, le chef de la police, sollicite l’aide de Bernie qui accepte sans grand enthousiasme. Une série de flash-backs nous ramènent à Berlin en 1932, éclairant les progrès de ses investigations, qui posent d’embarrassantes questions sur les rapports entre le gouvernement de Pern et les nazis.http://www.amazon.fr/Une-douce-flamme-Philip-Kerr/dp/2702434339
Une enquête philosophique
Kerr, Philip
2013 à Londres, où il ne fait plus bon vivre du tout. Un meurtrier sadique s’attaque à des femmes et leur fait des choses tout à fait affreuses avant de badigeonner leur corps de graffitis obscènes. Parallèlement, on assassine l’un après l’autre les membres d’une liste ultra secrète figurant dans l’ordinateur du ministère de l’Intérieur : il s’agit de criminels sexuels potentiels, affublés de surnoms de philosophes. L’inspecteur « Jake » Jacowicz, une dure à cuire dont la particularité est de détester les hommes, s’engage dans un duel (d’une intelligence rarement vue dans un polar) avec le serial killer, surnommé Wittgenstein, qui proclame : « Je tue, donc je suis », et figure lui aussi sur la liste. La double enquête, policière et philosophique, est menée par Kerr avec un brio époustouflant.Traduit de l’anglais par Claude Demanuelli
Un requiem allemand
Kerr, Philip
Bernhard Gunther [3]: La Deuxième Guerre mondiale a pris fin mais l'Allemagne de 1947 étouffe sous la pression des Alliés qui se partagent Berlin. Le marché noir est roi, l'espionnage aussi. Bernie Gunther, redevenu détective privé, se voit alors engagé par un colonel du renseignement soviétique pour sauver de la potence Becker, un de ses anciens adjoints du temps où il était Komissar. Celui-ci se déclare innocent d'un meurtre qui ressemble fort à un coup monté.A Vienne - où Becker est détenu - comme à Berlin, c'est la valse des espions et la valse des identités, certificat de « dénazification » en main. Coincé entre les intérêts américains, les intérêts russes et la volonté de sauver sa peau, Bernie Gunther va devoir se prouver que le front de l'Est ne lui a rien fait perdre de ses qualités d'avant guerre.