Le courage d'Elisabeth Langlois, Michel
La force de vivre [4]: D’est en ouest de l’Amérique, le dernier chapitre de la grande saga des Grenon. Élisabeth, fille de Manuel Grenon, étudie à Québec en vue de devenir institutrice. Elle y fait la rencontrede Joachim Damour, jeune médecin fraîchement diplômé qui l’invite à la suivre à Sainte-Claire-de- Dorchester pour le seconder dans son travail. Là, Élisabeth enseigne à l’école de rang tandis que Joachim se bâtit sa clientèle. Lorsqu’ils veulent se marier, un obstacle de taille se dresse : Élisabeth doit démontrer que son premier mari, disparu, est bel et bien mort. Elle ira en chercher la preuve au terme d’une longue équipée. Les deux époux vivent un amour paisible, mais une terrible tragédie va bientôt faire basculer le destin d’Élisabeth. Les conséquences de ce drame la pousseront à se réfugier avec son fils Jean dans le Maine, à Lewiston, où elle est contrainte de trimer des années durant dans les filatures. Mais un testament inattendu fait miroiter à Jean l’espoir de toucher un héritage qui lui permettrait de ramener sa mère au Québec, loin des filatures et de la misère. Ce testament va le conduire d’un bout à l’autre des États-Unis et lui faire vivre des aventures dignes de ses fiers aïeux Grenon. Saura-t-il être à la hauteur du défi ?
Le défi de Manuel Langlois, Michel
La force de vivre [3]: Si le voyage qui mène les Grenon jusqu’au lac Saint- Jean est semé d’embûches et d’épreuves, leur nouvelle vie là-bas se révèle tout aussi mouvementée. L’isolement, l’hostilité des Anglais de la région, la rudesse du climat, les catastrophes naturelles, les deuils, rien ne leur sera épargné dans ce parcours exemplaire d’une famille de colons. Malgré tous les écueils de cette existence rude et précaire, les départs crève-coeur de certains de ses enfants et amis, sans compter la haine tenace de sa femme pour leur nouveau bercail, Manuel ne perd jamais l’espoir d’un avenir radieux et prospère. Métabetchouan est sa Terre promise et c’est là, et nulle part ailleurs, qu’il entend fixer sa postérité, fonder un village, réussir sa vie.
Le mouton noir Langlois, Michel
Dans Le retour, Marcellin Perré se désolait des agissements de son fils Clément, mais il refusait d en révéler le moindre mot à son entourage. Le dernier tome de Ce pays de rêve lève maintenant le voile sur les activités du mouton noir de la famille qui lui ont valu la désapprobation si tenace de son père. Entraîné dans diverses affaires louches qui lui attirent bien des ennuis, Clément fait à la dure l apprentissage de la vie avant que son père ne vienne le secourir. L infortuné jeune homme épouse peu après une veuve énergique et à l esprit pratique qui s évertue à le ramener dans le droit chemin. Après avoir tenté bien des expériences pour faire vivre sa famille, il se résout à pratiquer le métier de clerc de notaire. Bientôt appelé à travailler au service du secrétaire de l intendant Bigot, Clément a vent de toutes les intrigues de ce personnage et de sa bande qui s enrichissent aux dépens des gens du peuple. Ces malversations finiront toutefois par être découvertes et Clément deviendra éventuellement un témoin important lors du procès de ces malfaiteurs en France. Comme quoi la corruption et les procès qu elle engendre ne datent pas d aujourd hui !
Les combats de Nicolas et Bernadette Langlois, Michel
La force de vivre [2]: Revenu s’établir pour de bon au Canada après sept ans de vie militaire en Europe, Nicolas Grenon, le fils d’Edmond et Émilie, participe à la fondation de Drummond, dont les anglophones veulent faire la métropole anglaise du Bas-Canada. Pour ses états de services, Nicolas se voit octroyer une terre dans le canton de Wickham, où il devient cultivateur. Du côté de Québec, sa mère et sa soeur Dorothée continuent à tenir auberge, grâce à l’aide de Romuald et, surtout, à la venue de Ludovic Lahaie, qui épouse Dorothée. Avec la complicité de Nicolas, Ludovic va bientôt acheter un terrain à Drummond, où il ouvrira une nouvelle auberge qu’il exploitera en compagnie de sa femme et de sa belle-mère. Au bout de quelques années de dur labeur, Nicolas quitte sa terre pour ouvrir un magasin général à Drummond. Il s’y bute à l’hostilité des Anglais, peu désireux de voir leur milieu envahi par des Canadiens français. Cette hostilité atteindra son point culminant lors de la rébellion de 1838-1839, lourde de conséquences sur le destin de Nicolas et du cadet de ses fils, Emmanuel. La trame principale de ce nouveau tome rappelle comment les Canadiens français établis autour de Drummondville en ont fait, contre toute attente, une ville française.
Les rêves d'Edmond et Émilie Langlois, Michel
La force de vivre [1]: Baie-Saint-Paul, printemps 1803. Edmond Grenon, maréchal-ferrant et forgeron, décide de transformer sa maison en auberge. Son ami Romuald le met en garde : cette initiative ne plaira pas à tous, en commençant par le curé du village. Ce nouveau métier d’hôtelier ne tarde pas, en effet, à chambarder la vie d’Edmond et de son épouse Émilie, ainsi que celle de leurs cinq enfants. Les menaces d’excommunication du curé viennent à miner Edmond, qui décide de quitter son coin de pays pour ouvrir une autre auberge à Québec. L’acclimatation des Grenon à la grande ville ne se fait pas sans peine, mais d’heureuses rencontres et diverses péripéties leur font apprécier ce nouvel univers. Au fil des années, ils espèrent le retour de l’aîné des garçons, Nicolas, soldat en Europe, qui leur expédie de trop rares lettres, entre deux batailles. La vie est dure, les occasions de réjouissances, peu fréquentes, mais une volonté inébranlable anime les Grenon et les fait s’accrocher à leurs rêves – des rêves modestes, mais combien importants. Edmond a les siens, Émilie aussi. Parviendront-ils à les réaliser, malgré les embûches d’une existence rude et précaire ?