La bibliothèque de Patrick
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Chronique d'un château hanté
Magnan, Pierre
Février 1349. Un rat moribond appartenant à un saltimbanque vient choir dans l'immense chaudron d'une daube mijotant pour les festivités de Mardi gras : c'est le début de la Peste noire à Manosque... Sous les remparts du village, un cavalier se régale du funeste spectacle : Lombroso, peintre officiel du duc de Mantoue, est venu trouver dans les cadavres encore chauds de la peste provençale une inspiration pour achever sa " descente aux Enfers ". La même nuit, une procession de jeunes nonnes du couvent des clarisses de Mane quitte le château des Hospitaliers de Jérusalem, à Manosque. Ployant sous l'effort, elles tirent derrière elles un lourd chariot dissimulant une forme non identifiée qu'elles cachent dans leur crypte avant d'être soudain massacrées... Histoire d'un trésor inestimable quoique sans valeur, Chronique d'un château hanté fait revivre la Provence d'autrefois en racontant les aventures de six générations du XIVe siècle à nos jours. Étourdissant son lecteur d'un suspense baroque, Pierre Magnan orchestre une palpitante remontée dans le temps et la nature de l'homme.
Laure au bout du monde
Magnan, Pierre
 - Qu'est-ce que ça veut dire aimer ? - Je l'ai lu dans un livre, dit Laure. - A la maison, depuis que je suis né, personne, tu entends bien ? personne n'a jamais prononcé ce mot. Le mot aimer et le mot tendresse n'ont jamais fait souche ici. Le bonheur, ajouta le grand-père, c'est une distraction de riches ! Voici ce qu'on pense du sentiment à Eourres quand Laure naît. Cette phrase du livre est comme une fiche d'état civil pour Laure qui pèse 750 grammes à sa naissance. Pas plus qu'Eourres on ne peut l'inventer parce que seul ce pays pouvait permettre cette naissance. Il est impossible de concevoir, si on ne les a pas vus, ces montagnes, cette géologie démentielle, ce chaos de la fin des temps ou de leur début. Songez au silence, à l'isolement, mais songez à l'obstination de Laure qui à trois ans demande à apprendre à lire et à six conduit le troupeau. Songez à cette petite fille perdue dans ce pays sans grâce qui veut échapper non pas à sa condition mais à son ignorance de la vie. Songez à tout ce qu'elle va devoir braver si elle y parvient.
Le commissaire dans la truffière
Magnan, Pierre
Commissaire Laviolette [2]: Qui aurait dit à Laviolette, venu à Banon, Basses-Alpes, pour y déguster une omelette aux truffes, qu'il y trouverait un nid de hippies assassinés? Qu'il se casserait le nez sur un tombeau protestant depuis longtemps désaffecté et qu'il serait obligé de partager ses lauriers avec une truie nommée Roseline? Comme d'ordinaire d'ailleurs, la solution du mystère n'apparaîtra à Laviolette que par hasard, au terme d'une série d'échecs, lesquels coûteront une vie humaine à chaque coup.
Le sang des Atrides
Magnan, Pierre
Commissaire Laviolette [1]: Rue Prête-à-Partir,une nuit, un long cadavre vêtu d'un ensemble de sport bleu ciel orné d'un grandGentiane en lettres jaunes attend, en leur barrant la route, les éboueurs de laville de Digne. Jeannot Vial a été assassiné. Six mois plus tard, c'est au tourde Jules Payan. Même blessure à la tempe, provoquée par un galet. Peu de tempsavant leur mort, les deux victimes étaient devenues adeptes du vélo etsemblaient habitées d'un bonheur profond, mystérieux. Deux hommes beaux etjeunes. Il y aura une troisième victime, puis une quatrième : la vieilleAdélaïde de Champclos, qui devait connaître l'assassin. Quant à celui-ci, iltue la nuit, s'est beaucoup exercé au lance-pierres, et il porte des vêtementset des chaussures de collégien d'autrefois.C'est bien sûr lecommissaire Laviolette qui mène l'enquête.  Premier roman policierécrit par Pierre Magnan et première apparition du commissaire Laviolettequel'on retrouve dans une dizaine de ses livres. 
Les charbonniers de la mort
Magnan, Pierre
Un homme noir à l'odeur de forêt arrive à Combe-Madame, dans la montagne de Lure. Il apporte un précieux adjuvant au produit aphrodisiaque que son frère Attilio, pauvre charbonnier, vend aux notables du village. Le petit Rosito est déjà parti sur son âne livrer les cornets de poudre pour la fête "galante" de la Saint-Pancrace. Le président Serenne, le notaire Boutedieu et sa "particulière" meurent d'amour. Le minotier se jette dans une fosse. Le conseiller d'Ardantes et le sous-préfet sont malades. Un seul indice pour le brigadier Laviolette : un rempailleur de chaises a croisé un enfant sur un âne, qui portait dans sa main comme un bouquet de cornets gris, et laissait derrière lui une odeur de souris.